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Ma life : retour en enfer avec visite guidee

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paco2244

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Posts: 2437
#1
 Down to the last message
[i]J'ai longuement hesite avant de me decider a creer ce topic. Pas seulement parce que c'est tres penible de veiller a ecrire du texte sur ce forum en negligeant les caracteres qui se transforment en signes, rendant la lecture, a la longue, fastidieuse et difficile.
Mais surtout parce que mister sujet, c'est une tentative, sous une forme un peu romancee, en changeant les noms au moins, de vous faire partager quelques scenes de ce que j'ai pu vivre, il y a quelques annees en arriere, et qui m'a conduit sur ce site.
Car, quoiqu'on en pense, sous une forme ou sous une autre, nous ne sommes jamais que la somme de nos experiences et nous revenons eternellement sur le lieu de nos crimes.
Mais assez philosophe : je prends le risque que ca ne vous interesse pas, ce qui pourrait bien etre le cas car oser pretendre le contraire serait d'une incroyable vanite. N'hesitez pas a me le dire : je ne m'en offusquerai nullement et cesserai immediatement de vous importuner avec mes petites histoires.


Pour fixer un peu les choses, tout ca a commence a la fin des annees 80, a Paris...[/i]

Chapitre 1

La première fois que Carole, ma femme, m’a fait r?ellement cocu, c’?tait, aussi ?trange que cela puisse para?tre, dans un club ?changiste. D’autant plus ?trange que c’est moi qui l’y avait entrain?e, ce qui vous conduira certainement à penser que, tous comptes faits, j’ai bien cherch? ce qui m’est arriv?. Et que ce n’est pas certainement le genre d’endroit où, habituellement, une femme trompe mister mari puisque, s’ils y mistert ensemble, ce n’est pas pour enfiler des perles !

Et pourtant…

Le type, un grand brun d’une trentaine d’annees environ, c’est tout ce dont je me souviens, etait venu l’inviter a danser alors que nous buvions une premiere coupe de champagne, prenant la temperature de l’endroit et nous mettant progressivement dans l’ambiance. Carole aimait bien prendre mister temps dans ces circonstances, evaluant la qualite des permisternes presentes et le climat qui regnait avant de decider si, oui ou non, elle ferait quelque chose. Je la laissais faire, soucieux de ne pas lui imposer quoi que ce soit.

Lui, elle l’a brievement jauge du regard puis, alors qu’habituellement elle refusait systematiquement ce genre d’approche, preferant d’abord danser seule sur une musique rythmee, pour se chauffer et se laisser eventuellement aborder ensuite, elle a accepte d’emblee de l’accompagner pour la serie de slows qui debutait. Sans un mot, simplement en se levant et en acceptant le bras tendu, sous lequel elle a glisse le sien. Sans non plus me demander mon avis, pas plus d’ailleurs que n’avait cru utile de le faire mister cavalier.

J’aurais du me mefier, tant tout cela sortait du cadre habituel de nos usages.

Il me faut ici ouvrir une parenthese pour preciser que si, a l’?poque ou ces faits remontent, nous n’etions pas des habitues tres assidus des boites echangistes, relativement peu nombreuses encore a Paris, nous frequentions regulierement deux ou trois d’entre elles. Celles ou nous nous sentions le plus a notre aise, ou les choses se faisaient sans brusquerie, dans une sorte de discretion - tres relative - et avec des elans maitrises a defaut d’etre toujours contenus. Ce club du 5eme arrondissement, aujourd’hui demenage, convenait parfaitement a cette definition.

Entre Carole et l’homme, je ne les quittais pas des yeux, la situation avait rapidement, tres rapidement evolue en trois simples et sirupeux morceaux danses colles-serres. Au premier, ils se tenaient encore a quelques centimètres l’un de l’autre, se parlant pour faire connaissance sans doute. Dès l’entame du deuxieme, la tete de ma femme ?tait venue se nicher au creux de l’epaule de mister cavalier et leurs bassins avaient opere une jonction, sous l’insistante pression des mains du type au creux de ses reins. On en etait a la mi-temps du troisieme quand, ces memes mains ayant depuis un petit moment suivi la courbure naturelle de la cambrure de Carole pour s’emparer de ses fesses rondes et charnues, elle rejeta la tete en arriere, riant au propos qu’il venait certainement de tenir, et qu’il en profita pour bloquer ce rire en prenant sa bouche entrouverte.

J’eus un sursaut. Je m’attendais a ce qu’elle reagisse, se derobe en detournant la tete. Il n’en fut rien. Bien au contraire puisqu’elle noua ses bras autour du cou de ce type et, passionnement, lui rendit mister baiser. J’en restais hebete : je l’avais deja vue sucer un autre, se faire prendre par un autre, voire sucer pendant qu’un la baisait, mais jamais elle n’avait embrasse un homme devant moi, acceptant parfois un leger baiser sur les levres, apres un rapport, en forme de remerciement reciproque pour le plaisir echange.
Car il s’agissait bien, la, d’embrasser, d’embraser meme, si j’en jugeais a la passion avec laquelle ils se devoraient mutuellement la bouche. Tout ca avec un parfait inconnu rencontre une grosse dizaine de minutes plus tot !
paco2244

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#2
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Merci soumis8. Effectivement, j'ai un peu "merdoye" au niveau des accents au debut. Desole ! Je vais essayer de faire mieux et merci de tes encouragements.
lulu30

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#3
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Ne t'excuses pas, c'est très bien ?crit et on attend la suite
snarual

Member

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#4
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paco
vraiment tes qualit? d'ecrivain public font autorite sur ce site !!

mais au dela de cela ton temoignage m'interpelle dans la mesure ou comme toi la premiere fois que ma femme s'est laissee aller a embrasser un inconnu dans une boite echangiste j'en fut litteralement bouleverse

ce baise eut lieu apres l'etreinte mais ne fut pas percu pour ma part comme tu le dis dans ton intervention comme un signe de remerciement mais bel et bien un acte adult?rin

C'?tait la premiere ( et derniere fois )dans notre parcours libertin que nous'avions senti la necessite de nous repositionner et de parler sans fard de cet evenement

Comme bon nombre d'entre vous je pense et concois le baiser passionne comme une implication permisternelle dans une relation qui au depart ne se veut que physique et detachee

Mais bon rendons a Cesar ce qui lui appartient

PACO je me retire pour suivre avidement tes aventures !!
snarual
pascal17

Member

Posts: 346
#5
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bonjour paco,
je me souviens moi aussi de l'?trange sentiment de panique que j'ai ressentilorsque je vis pour la premi?re fois mon ?pouse embrasser un autre homme. C?tait dans un club libertin où un couple d'amis nous avaient entrain? pour la premiere fois.Lui aussi invita ma femme pour les slow, je fis de meme avec la sienne mais je n'avais d'yeux que pour mon ?pouse. Je ne regrette qu'une chose, c'est de n'avoir pas profit? plus encore de ce moment de voyeurisme du fait de la difficult? à me trouver dans leur axe et aussi pour ne pas offusquer ma partenaire en lui manquant d'attention...
belettetgoupil

Member



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#6
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un pur moment de bonheur merci
goupil
ilote06

Anonymous

#7
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Excellent travail, bon texte et vraiment un sc?natrio qui d?bute bien.
On devine a travers les mots que la femme se "donne" r?ellement pour la première fois et que cet abandon est irreversible pour le mari cocu.
zebre

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Posts: 8781
#8
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Tres sympa ! On attend la suite paco
paco2244

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#9
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Je suis rouge de confusion devant cette avalanche de compliments !!
Serieusement, ca fait tres plaisir et je vous remercie. Il n'y a pas de meilleur encouragement a continuer que de savoir que ca vous plait. Je vous mets la suite en ligne ce soir.
paco2244

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#10
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Voici, avec un peu de retard, la suite du chapitre 1...


La musique a brusquement change, pour revenir a des rythmes plus remuants. Ils ont cesse de danser et de s’embrasser, et mistert passes devant moi, sans que Carole me jette un regard, en direction d’une arriere-salle. L’homme la guidait, une main posee sur ses fesses par-dessus le tissu de la courte jupe noire plissee.

Je connaissais bien les lieux et n’avait nul besoin de les suivre pour savoir ou ils allaient. Derriere la piece principale, avec la piste de danse devant le comptoir, cernee de banquettes et de tables basses, il y avait plusieurs petites alc?ves plus intimes. C’est generalement la que se passaient les premiers contacts plus « directs », en prelude a la descente au sous-sol ou une grande salle permettait, pour les amateurs, de s’ebattre en nombre et, eventuellement, avec des accessoires de douces ***s.

Carole n’avait jamais entrepris, lors de nos precedentes visites, de prendre l’escalier : les petites pieces du haut suffisaient aux jeux qu’elle entendait jouer. Je laissais passer une dizaine de minutes et empruntais le couloir. Ils etaient dans la derniere alc?ve.

Je les decouvris en pleine action : lui assis sur la banquette, pantalon et calecon sur les chevilles, et Carole, jupe troussee et genoux poses sur le velours grenat de part et d’autre des cuisses musclees de l’homme, montant et descendant sur la queue dressee. Sa croupe ronde faisait une tache ronde et blanche, comme une pleine lune blafarde, dans la penombre. Les bras enserrant le cou de mister amant, elle l’embrassait encore plus intensement que sur la piste tandis que les mains du type petrissaient sa genereuse poitrine dans l’ouverture du chemisier deboutonne. Je sentis mon sexe durcir sous la toile de mon pantalon.

Depuis que nous explorions tous deux, d’un commun accord, les potentialites d’une liberte sexuelle devenant a la mode a cette epoque benie ou la peur du sida ne sevissait pas encore, je me retrouvais de plus en plus frequemment dans cette position de voyeur. Cela s’etait fait progressivement, sans que nous ayons besoin d’en parler. D’abord parce que je m’etais apercu que, si je fantasmais depuis longtemps sur les rapports a plusieurs et que leur seule evocation suffisait a me procurer de solides erections, le passage a l’acte m’inhibait assez : il me fallait du temps et avoir creer un certain lien avec la femme concernee pour etre en etat de l’honorer decemment. Guere facile a gerer dans ce genre de lieux. Et puis aussi, surtout, et ceci expliquant peut-etre cela, parce que je souffrais d’un complexe sur les dimensions de mon appendice caudal qui, s’il est d’un diametre plus qu’honorable, ne m’autorise que rarement a aller au bout des choses pour approfondir un sujet, si vous voyez ce que je veux dire…

Ca n’avait jamais semble gener Carole et, en d’autres temps, plus tard, une autre compagne m’expliquera fort aimablement que, je cite, « l’important n’est pas tant que ca cogne au fond que ca racle bien sur les bords ». Hormis le romantisme de la formule, j’ai surtout apprecie le fait, a l’epoque, qu’elle apportait de l’eau a mon moulin. Au point que je fus convaincu de mister exactitude au moins autant que paraissait l’etre celle qui l’enonca. Malheureusement, la donzelle devait etre fort savante si l’on se fie au precepte qui veut que seuls les imbeciles ne changent pas d’avis : au bout de deux ans elle me quitta pour un autre nettement plus age, notablement plus riche et, ce n’etait pas accessoire, qui lui, je re-cite, « procurait plus de plaisir ». Ceci me permit enfin de comprendre, mais un peu tard, que, premierement, il ne faut jamais ecouter ceux, et surtout celles, qui pretendent que les mensurations peniennes mistert un detail secondaire dans la composition delicate de l’alchimie du plaisir feminin. Et, secondement, que les femmes mistert capables de raconter avec une totale conviction a peu pres n’importe quoi quand elles mistert, ou se croient, amoureuses. Il faut reconna?tre, a leur decharge, qu’un homme dans le meme etat sentimental est prêt a avaler sans tousser n’importe quel anaconda adulte servi par sa belle. J’en ai aujourd’hui tire l’amere mais realiste conclusion qu’on n’echappe pas au destin que la nature nous forge par les attributs dont elle nous dote avec une flagrante et redhibitoire injustice ! Mais revenons-en a notre histoire principale.

Aussi discretement que possible, je me suis glisse dans l’etroit reduit, me posant sur un simple pouf qui faisait face a la banquette ou ils s’ebattaient. J’avais les yeux a hauteur du cul de Carole et je vis immediatement que le pieu sur lequel elle s’empalait avait des dimensions impressionnantes, meme si je ne pouvais en apercevoir que la partie qui ?mergeait de mister fourreau. Insensible a ma presence, elle continuait sa chevauchee sur cet axe majeur.

Ce fut lui qui s’apercut qu’ils n’etaient plus seuls. Je vis mister œil sombre se poser sur moi. Il ralentit la danse amoureuse de sa partenaire, d?laissant ses levres pour lui glisser quelques mots a l’oreille. Carole tourna la tete, me vit. D’un ton ferme et tranquille, elle s’adressa a moi.

- Tu veux bien nous laisser, s’il te plait, nous avons envie d’etre seuls !

Malgre la politesse du propos sous forme de demande, je la connaissais suffisamment pour savoir que ce genre de phrase, dans sa bouche, avait tout d’une injonction qu’il serait vain de vouloir contester. Bien qu’il m’apparut, sur l’instant, comme particulierement incongru de me demander, a moi le mari, de m’eclipser gentiment parce que mister amant momentane voulait la besogner hors de toute presence, y compris la plus legitime. Je m’abstins pourtant de ce commentaire, comme de signifier qu’une boite a partouze etait un lieu etrange pour pretendre s’accoupler dans l’intimite. Un peu abasourdi, frustre aussi, et ayant du mal a suivre la logique des evenements de cette etrange soiree, je revins vers la grande salle ou je repris place devant mon verre dont je demandai le renouvellement. Autour de moi, il y avait du bruit, des couples, des groupes qui discutaient, buvaient en fumant et echangeait des attouchements plus ou moins prononces, mais je ne les voyais pas, ne comprenais rien a ce qu’ils disaient, comme s’ils s’exprimaient dans un idiome exotique. J’etais perdu dans mes pensees, avec un vague goût amer de malaise diffus assaimisternant mon gin tonic.
paco2244

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#11
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Vous excuserez encore quelques petites fautes de frappes qui trainent ici ou la : il est etrange de s'apercevoir que ce forum admet les accents circonflexes sur les e et pas sur les i ou les o, par exemple. Quant a la faute d'accord en fin de texte, j'en suis navre, mais pour taper sans accents, j'ai desactive le correcteur orthographique de mon traitement de texte et il n'appelle plus mon attention sur ces erreurs d'inattention coupable. Mais ca ne devrait pas vous empecher de comprendre le sens general du recit...
paco2244

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#12
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Livraimister de la troisieme et avant-derniere partie du chapitre 1. Apparemment, la deuxieme vous a fait moins reagir que la premiere. Commettrais-je des erreurs dans le style ou la narration qui vous derangent ? N'hesitez surtout pas a faire des remarques, emettre des critiques : c'est la seule facon de rectifier le tir si necessaire. Apres tout, la moindre des choses, tant qu'a faire de vouloir vous raconter les peripeties de mon passe, c'est au moins que vous preniez du plaisir a les lire !!

C’est lui qui est reapparu en premier. Il a rejoint sa table ou ses amis, deux hommes et une femme, fausse blonde tres vulgaire moulee dans une robe imprimee leopard qui laissait voir le haut de ses cuisses repletes et la lisiere des bas resille qui les gainaient, l’attendaient. Toujours pas de Carole.

Vaguement inquiet de mister absence, je retournai sur les lieux de leur copulation. L’endroit etait vide et j’en deduisis qu’elle etait probablement aux toilettes, en train de se rafraichir. Il ne me restait qu’a l’attendre. Cela prit presque quinze minutes avant qu’elle ne me rejoigne. Je notai immediatement quelques changements notables dans sa tenue : elle avait du rouler la taille de sa minijupe sous le ceinturon en cuir pour la raccourcir, car la dentelle de ses bas noirs etait maintenant parfaitement visible, ainsi que l’attache des jarretelles. Quant a mister chemisier de soie creme, il etait entierement deboutonne et simplement noue sur le ventre, ce qui soulignait le volume (un beau 95C en poires) de sa poitrine et la rendait d’autant plus facilement accessible que les balconnets de dentelle censes les soutenir avaient purement et simplement disparus. C’est d’ailleurs la premiere et seule reflexion, stupide j’en conviens, que je trouvai a lui faire alors qu’elle s’asseyait face a moi.

- Qu’as-tu fait de ton soutien-gorge ?

Elle me fit un geste evasif designant negligemment un improbable endroit, quelque part de l’autre cote de l’etablissement.

- Je l’ai laisse dans les toilettes. Je n’avais plus envie de le porter, je me sens plus a l’aise comme ca…

Un La Perla que je lui avais offert pour mister anniversaire, avec le string assorti, et qui devait couter pas loin de 500 francs de l’epoque ! Je lui en fis la remarque, sur un ton un peu acide. Elle semblait n’en avoir cure, sirotant le restant de sa Margarita a la paille.

- Tu peux aller le recuperer, si ca te chante ! Moi, de toute facon, je vais rejoindre Olivier et ses amis.
- Olivier ?
- Oui…

De l’index, elle me designait mister partenaire de toute a l’heure qui nous regardait en souriant.


- … Olivier, c’est lui. Il m’a propose de venir le rejoindre si je voulais, pour finir la soiree ensemble.

La, je crus que j’allais faire une attaque d’apoplexie. Qu’est-ce que c’etait que cette histoire ? Non seulement elle, d’habitude si selective et qui mettait un certain temps avant de se laisser aller avec un ou des partenaires soigneusement choisis, s’etait jete au cou du premier venu, se faisait sauter par lui quasi-immediatement et, non contente de m’avoir evince de leurs petits jeux, voilà qu’elle m’annoncait maintenant, comme si c’etait la chose la plus naturelle au monde, qu’elle allait me quitter pour le rejoindre !! Du coup, j’en oubliais la lingerie abandonnee dans les WC.

- Mais, et moi ? Qu’est-ce que je fais, pendant ce temps ?
- Ce que tu veux, mon ch?ri. Si tu as envie de rester, tu restes. Sinon, tu peux rentrer a la maimister : je prendrai un taxi si permisterne ne peut me raccompagner…

Et, en terminant sa phrase, pour couper court a toute discussion sur une decision manifestement deja prise et sans appel, elle se leva, prit mister verre en meme temps que la direction de l’endroit ou le denomme Olivier, un grand sourire aux levres, l’attendait.

Tetanise, je restai betement immobile et coi sur mon bout de banquette, avec, tres probablement, l’air parfaitement imbecile du type qui vient de se faire planter sans autre forme de proces pour un autre.

Il me fallut un certain temps pour recouvrer mes esprits, du moins un nombre d’entre eux necessaire pour que je sois en mesure de decider de me rendre au bar, querir un remontant dont j’avais le plus grand besoin. La brulure du pur malt me fit un bien tres relatif, suffisant neanmoins pour remettre l’interrupteur de mon cerveau sur la position « ON » et que je tente d’analyser la situation. Je suis, j’ai toujours ete, un garcon methodique et organise : d’abord, commencer par des choses simples et pratiques, comme de sauver d’une perte definitive le sous-vetement lachement abandonne. Je profitai d’une absence passagere de toute permisterne venant soulager un besoin naturel pour m’introduire rapidement dans les toilettes des dames et, apres une rapide investigation oculaire, decouvrit dans la corbeille en inox, sous le lavabo, la piece de lingerie recherche. La garce ne l’avait pas laissee dans les toilettes, mais carrement mise a la poubelle ! Je n’en revenais pas. D’autant moins qu’elle n’avait pas jete que le soutien-gorge : mele a lui, il y avait aussi mister string…

Sans reflechir plus avant, j’enfournai le tout dans la poche de mon veston et filai en vitesse. Si en plus d’etre largue par ma femme au beau milieu d’un club echangiste, je me faisais pincer en train de piquer des dessous feminins dans les toilettes des dames, la soiree aurait eu toute les chances de se terminer de facon encore plus catastrophique.
PONGITO

Member

Posts: 12
#13
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et comment tout cela s'est termin? ???????
paco2244

Member

Posts: 2437
#14
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Ils se marierent et eurent beaucoup d'enfants tandis que je sombrai dans une profonde depression qui me conduisit au bord du suicide en passant par la case alcoolisme, perdant tous mes maigres biens dans les frais d'un divorce en forme de guerre thermonucleaire et la consommation effrenee de boismisters euphorisantes titrant plus de 40 degres. Il ne me reste aujourd'hui que mes yeux vitreux et injectes de sang qui n'arrivent plus a pleurer, une surcharge ponderale evaluee a 30 pour cent de ma masse corporelle globale, un porte-monnaie aussi plat que le contenu de mes calecons elimes et un foie qui fait trois fois la taille normale.
En resume, bien sur ! D'ailleurs, je finis d'ecrire la fin de cette triste histoire ce soir meme, et apres je me suicide en me fouettant jusqu'a la mort avec un paquet sous vide de figues deshydratees...
Je remercie ceux qui m'auront accorde un peu de leur virtuelle et electronique attention et je vous dis adieu, mes chers amis inconnus.

Non, en fait, je plaisantais : si tu veux savoir comment ca s'est fini, il te suffira de lire la suite quand elle sera en ligne. C'est aussi bete qu'un livre, tu sais : ces trucs bizarres en bois recycle sur lesquels on met des signes cabalistiques qui forment des mots, on va du premier mot jusqu'au dernier, et on sait tout de ce que le mec qui a ecrit voulait raconter.
Enfin, c'est juste une suggestion...
Brutus2

Member

Posts: 827
#15
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MOUARF ! Excellent, de la classe, de l'humour...j'adore !
Fanatique de l'infidelite feminine
estoril

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#16
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paco2244
recit passionnant...
zebre

Member

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#17
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Quel style ! C'est tres agreable a lire ! paco , merci de revaloriser la langue de Moliere !
davidvincent78000

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#18
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HOUUAAAA PACO c'est mieux que ARLEQUIN !!!!! et pourtant Arlequin c'est le champion de l'amoooour. Paco c'est comme Arlequin mais, sans les tampons, lui il tape sur un clavier plein de lettres... et toutes ces lettres, ?a forme des mots... et tous ces mots, ?a raconte une histoire.... Une histoire d'amoooour!!!
Mais nan boubourse c'est po d'mi, c'est du chti.

Non, blague a part, on connaissait deja ton talent pour l'ecriture et la richesse de ton vocabulaire, mais là bravo, passionnante ton histoire.

Heu...il y aura plus de cul après ??? Non, là je d?conne.
paco2244

Member

Posts: 2437
#19
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Merci les garcons, c'est trop bon d'etre aime. D'ailleurs, je me suis imprime vos reponses et je me suis tire sur l'elastique en les relisant... Rhaaaa, lovely !!
Non, serieux, c'est gentil tous ces petits messages qui disent que vous appreciez.
Bon, c'est vrai, t'as raimister, DV, on n'est pas encore rentre dans le vif du sujet. Enfin, je veux dire que ce salopard d'Olivier a fait une breve incursion dans le vif de ma femme, mais que je n'ai pas donne de details vu que je m'etais un peu fait evacue promptement par Carole sur ce coup-la !
Pour ceux qui veulent comprendre, il faut savoir que je travaille avec des souvenirs, des images et des sensations que j'ai dans ma tete, sur des trucs qui ont quand meme, pour les plus vieux comme c'est le cas dans ce chapitre, l'age respectable d'un vieux pur malt. Et je ne me balladais pas avec un carnet et un crayon pour tout noter (manque de prevoyance).
J'essaie surtout de restituer un climat, des sentiments qui ont conduits a des trucs beaucoup plus precis et direct qui mistert advenus par la suite, au fur et a mesure de l'evolution de cette relation entre Carole et moi.
Comme je n'ai pas de photos a vous montrer, j'essaie donc de creer des images virtuelles dans vos cerveaux libidineux d'obsedes sexuels notoires grace a mes modestes qualites d'obsede textuel patente.
Mais, ne vous inquietez pas, les "Ah oui, mets-la moi bien ! Putain, je la sens, elle me defonce le cul, c'est trop bon", et autre "C'est ca, suce-moi la bite, salope. Pompe a fond que je balance la puree sur ta gueule de pute" ne devraient pas tarder, du moins si je ne suis pas attaque par Alzheimer dans les prochaines 72 heures.
Et merde, voila que je ne me souviens plus du prenom de cet enc... d'Alzheimer, ca commence.... Ah oui, ca y est : c'est Aloïs, ne le 14 juin 1864 en Baviere a MarktBreit am Main, au numero 15A de la OchsenfurterStrasse (nom actuel), epoux de Cacilia Simonnette Nathalie Wallerstein, veuve du banquier Otto Geisenheimer, et qui lui donnera trois beaux enfants respectivement nommes Gertrud, Hans et Maria ! Ouf, je suis rassure ! Vous aussi, j'espere ?
belettetgoupil

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#20
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paco on tem
goupil
paco2244

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#21
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Ouaouhhh... Si Belette et Goupil m'aiment, alors la, c'est le pied integral ! Que dis-je : je fais le mille pattes !!
Et quand je pense a Belette, c'est surtout la patte du milieu qui est contente !!
belettetgoupil

Member



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#22
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quelle humour
c dur d'etre cocu!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
goupil
paco2244

Member

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#23
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Mouarfff, non c'est pas dur : il suffit souvent de ne meme pas y penser pour que ca vous arrive !!! Et on est le dernier au courant : c'est ca qu'est dur.
Mon grand-pere italien, Giuseppe (dit Peppino) disait tout le temps : a partir d'un certain age, on n'est plus cocu, on a juste de l'assistance technique ! C'etait pas idiot...
Et puis, etre cocu, ca a plein d'avantages : tu as de la chance au jeu (jamais essaye), tu peux cultiver des roses jaunes, t'acheter une caisse jaune (moins classe que les roses, c'est vrai), t'as toujours des tas de nouveaux copains que tu te serais pas fait tout seul, qui debarquent a l'improviste a la maimister et boivent ta biere qui t'aurais fait grossir inutilement, tu peux regarder le PSG se faire etriller par La Garenne-Bezons en te grattant les couilles pendant que tu grignotes des oignons crus sans entendre maman gueuler, vu qu'elle se fait sauter ailleurs pendant ce temps-la.
Et puis, surtout, surtout, tu n'es plus oblige de subir mister perpetuel harcelement sexuel, quand elle te saute dessus le soir, alors que t'as pas envie, que t'es creve par ta journee, que tu viens de finir de ranger la cuisine et que tu penses deja a la tonne de linge que t'auras a repasser le lendemain, et que t'es oblige de lui dire que t'as la migraine pour qu'elle foute la paix, elle et ses p... d'ovaires en folie et sa libido insatiable !
Mari cocu, c'est vraiment l'ideal : ta femme est toujours belle, elegante, soignee pour plaire aux autres et t'en profites gratos, elle est calme, detendue, epanouie souriante et t'as AUCUN effort a faire pour ca !!
Que demander de plus ??
Au fait, la fin du chapitre 1 sera en ligne ce soir...
belettetgoupil

Member



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#24
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oui c sur vue come ca!
vive les cocus
goupil
tomatok2000

Member

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#25
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bonjour paco
chapeau bas
je ne peux que reprendre tous les compliments d?jà ?crits
belle ?criture, + de sexe pour les jeunes obs?d?s comme moi serait pas de refus mais je comprends à ton age que l'essentiel soit ailleurs
estoril

Member

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#26
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paco2244
et le chapitre 2 ?
paco2244

Member

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#27
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Quelle impatience ! J'ecris moins vite que tu ne reponds... Normal, je mets quelques mots de plus
Epic31

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Posts: 19
#28
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brillant ! et excitant....
la suite! vite!!!!!!
davidvincent78000

Member

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#29
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Yes, paco un chapitre par soir...comme ca j'ai de la lecture le matin et j'arrete mon abonnement du parisien
paco2244

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A la demande generale !!
N.B. : j'ai essaye, pour donner plus d'intensite au recit, de reconstituer des dialogues. Ce n'est pas powerment exactement de qui s'est dit, mais c'est la tonalite generale des propos, compte tenu des caracteres des protagonistes et de ce dont j'arrive a me souvenir. Soyez indulgents !


Chapitre 2 : Pot-aux-roses et Poteau rose !

Elle s’est assise tranquillement dans le canape, face a moi, apres avoir negligemment jete mister manteau et sa petite pochette a cote d’elle, sans rien dire.

Le soleil pointait mister nez par la grande baie vitree qui donnait sur la pelouse, le fleuve et, au loin, la base de loisirs. Les reflets oranges eclairaient mister visage d’une lumiere douce, faisant ressortir les grands yeux noisette, le teint hale de sa peau, les boucles brunes aux reflets acajou qui l’encadraient. Malgre ce que je croyais pouvoir deviner de sa nuit, elle etait toujours aussi belle, seuls les cernes mauves qui soulignaient mister regard trahissant la fatigue… et les ebats auxquels elle avait du se livrer : j’en connaissais les stigmates !

Le chemisier etait toujours autant ouvert. Plus froisse peut-etre, mais ne cachant rien des grosses poires aux larges areoles grumeleuses, au centre desquelles les longues pointes bistres tendaient le fin tissu. Elles avaient du etre beaucoup caressees pour etre dans cet etat…

Un silence pesant s’etait installe entre nous : je ne savais comment attaquer le sujet maintenant qu’elle etait la. Elle semblait si calme, detendue, pas le comportement gene de quelqu’un qui se sent coupable de quoi que ce soit, qui sait qu’il a quelque chose a se reprocher.

Pour me le confirmer, elle a extirpe un paquet de cigarettes de mister sac, en a extrait une et l’a allumee. Je n’ai pas pu m’empecher de lui faire la remarque :

- Je croyais que tu ne fumais plus !

Elle a pris le temps d’aspirer voluptueusement une longue bouffee, de l’exhaler lentement sans me quitter des yeux, regard droit et clair, comme si elle me narguait.

- J’ai repris, depuis trois mois…
- Ah ?… Tu ne me l’as pas dit…
- Non.
- Et pourq…
- Tu veux bien aller me chercher un cendrier et me servir un cafe ?

Ce n’etait pas vraiment une question. Juste une demande, sur le mode interrogatif pour la forme, pas plus. Sa serenite me perturbait : j’aurais voulu qu’elle se montre mal a l’aise, ca m’aurait aide pour demarrer ma diatribe telle que je l’avais imaginee et ruminee une grande partie de la nuit. Je me levai et allai a la cuisine, chercher ce qu’elle avait reclame sans discuter : ca me permettrait de reprendre pied, de fourbir une autre strategie d’attaque, l’adversaire ne reagissant pas comme je l’avais prevu !

Elle a trempe ses levres dans le cafe et j’en ai profite pour monter a l’assaut. En desordre et en chaussettes !

- Je crois que tu me dois des explications, non ?

Ce qui etait une entame de match assez quelconque, j’en conviens, mais il faut bien se mettre en jambes !

- Ah bon ? Sur quoi ?

C’etait assez desarconnant. Elle ne voyait pas, donc c’etait le moment de decocher les premiers coups.

- Comment ca, sur quoi ? On sort ensemble, tu te jettes au cou du premier venu, tu baises avec lui, tu me vires quand je vous rejoins, après tu me plantes pour passer la soiree avec ce type que tu ne connaissais pas une demi-heure avant, et tu ne vois pas sur quoi tu me dois une explication !

Belle serie de crochets, je n’etais pas mecontent de moi.

- C’est faux.

Elle n’a pas hausse le ton, contrairement a moi. Le direct est parti, sans que je le vois venir.

- Qu’est-ce qui est faux ?

Sur un coup, je viens de perdre l’initiative.

- Que c’est un inconnu, c’est faux. Moi, je le connaissais.

Deux coups encaisses au visage : mon cerveau vibre dans ma boite cranienne. Je sens que je perds le contr?le.

- Comment ca, tu le connaissais ? Qu’est-ce que c’est que cette histoire ?
- Ce n’est pas une histoire : je connais Olivier, c’est mon amant !

Uppercut au plexus solaire. Coupure de l’arriv?e d’air.

- … Ton.. Ton quoi ?
- Mon amant, tu as parfaitement entendu ! Depuis trois mois, pour etre precis.

C’est bizarre comme on peut se retrouver au tapis sans savoir comment c’est arrive. C’est joli, un KO : il y a des petites etoiles partout, on ne sent plus mister corps, juste le cœur qui fait boum-boum et les oreilles qui bourdonnent. Tous comptes faits, ce combat, c’etait une tres mauvaise idee !

Le temps d’etre compte jusqu'à dix, Carole a allume une nouvelle cigarette, mister œuvre accomplie. Elle me regarde comme un entomologiste qui vient d’epingler un papillon sur une planche. Je bouge neanmoins encore un peu.

- Je… je ne comprends pas…

Doux euphemisme.

- Il n’y a rien a comprendre, mon petit cheri : j’ai une liaimister avec lui, un point c’est tout !
- Mais, qu’est-ce que… pourquoi etait-il hier soir au XXX, pourquoi tu ne m’as rien dit… et… pourquoi un amant ?
- Je vais t’expliquer, puisque tu tiens a tout savoir. Sa presence hier au XXX, c’est une idee a moi…

Je l’ai laissee parler. Ca a dure un bon moment et quand, enfin, elle en a eu fini, j’etais definitivement assomme. Avec une solide erection aussi. Je resume pour vous.

A suivre…
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