Pour Madame Sylvia Kristel qui vient de nous quitter.
Ca ne dira pas grand-chose aux plus jeunes, mais les gens de ma génération lui doivent quelques magnifiques cartes de géo sur leur literie d'adolescent.
Et, pour les candaulistes, elle était un peu une sorte d'icône puisque, parmi les préceptes énoncés par Mario, le mentor de la "débauche" d'Emmanuelle, l'héroine d'un livre dont la puissance érotique, la portée politique et spirituelle restent intacts et qu'elle incarna de manière inoubliable au cinéma, je n'en retiendrai que 2 faisant l'éloge de l'adultère féminin :
"Tout temps passé à autre chose qu'à l'art de jouir entre des bras toujours plus nombreux est un temps perdu"
et
"Il n'y a pas d'érotisme possible pour le couple en-dehors de l'addition d'un tiers, et il n'est pas de volupté plus grande pour une femme que celle de tenir le compte de ses amants"
Repose en paix, Sylvia-Emmanuelle !