Maitre P:
Pour répondre à ce que vous écrivez cela peut démontrer deux choses : soit vous êtes jeune (relever les fautes d'orthographe et réaction) et effectivement ce genre de propos sortis du contexte vous aura choqué. Soit vous n'avez tous les deux paco et snarual jamais rencontrés de vraies salopes qui s'assument !!
Je vais prendre (perdre ?) le temps nécessaire pour vous répondre, faisant ainsi fi pour une fois d'une double règle que je me suis fixé : de toujours exprimer ce que je pense, et de ne jamais alimenter de polémiques inutiles.
Ce pour une bonne et simple raimister, c'est que les conclusions hâtives que vous tirez de mes écrits mistert tellement erronées que leur vacuité suffit à confirmer que vous n'avez, et je le regrette, pas compris grand-chose de ce que j'ai exprimé.
Hélas non, mon ami, je ne suis plus jeune ou, du moins si l'on accepte l'hypothèse d'une espérance de vie s'approchant du siècle, j'ai franchi plus de la moitié du chemin. Il ne faut pas, comme vous le prétendez, être jeune pour relever les erreurs d'orthographe et de syntaxe : il semblerait même, a contrario et compte tenu du niveau du baccalauréat actuel, qu'il faille surtout l'être pour en commettre. Ce qui n'est guère réjouissant et présageant d'un avenir joyeux, si l'on veut bien considérer que la maîtrise correcte d'une expression verbale et écrite en langue usuelle mistert les vecteurs essentiels du lien social et de l'appréhension des concepts. Ce qui permet de comprendre, réfléchir et communiquer avec ses semblables.
Mais pasmisters sur ce "détail". En effet, plus important me semble être votre réflexion sur mon absence présumée de fréquentation de ce que dénommez "vraies salopes qui s'assument". Heureusement pour moi, cette fois, il s'avère également que j'ai eu la chance, comme le chantait joliment Brassens, que quelques fieffées garces m'aient laissé faire, durant toutes ces années écoulées, mes quatre voluptés dans leurs quartiers de noblesse. Jusqu'à aujourd'hui où je connais une ou deux délurées, en âge de fréquenter de bien plus jeunes, qui ne rechignent pas, en toute gratuité, à ne pas se fier à mes appâts rances et goûtent avec un appétit non feint les plaisirs que je suis encore en mesure de leur offrir.
Parmi toutes ces conquêtes passées et présentes, sans spéculer sur celles peut-être à venir, si j'en connais bon nombre qui ont aimé, en me le rendant bien, m'entendre les qualifier de noms inscrits aux marges du dictionnaire, et qui aient exprimer avec la même indécence verbale les jouissances ressenties en ma compagnie, je n'en ai jamais connu AUCUNE aimant se faire traiter de connasse. Et surtout pas en aparté, pour les désigner ainsi à des tiers en argumentant sur le fait qu'elles n'étaient que ça, alors qu'elles s'imaginaient belles ou, du moins, faisaient l'effort de se rendre désirables à mes yeux.
Il semblerait, mon cher (prenez le qualificatif au deuxième degré au moins, s'il vous plaît), que vous confondiez hâtivement ce qu'inspire la lubricité et ce qui suinte du mépris. Une femme, quels que soient mister âge et mister physique, qui s'essaie à l'art délicat de vous causer une érection spontanée par sa seule vue devrait susciter votre respect. Qu'elle vous laisse ensuite la traiter de pute, de pouffiasse ou de traînée, ne devrait que renpowerr la considération que vous lui portez et powerr votre admiration : elles mistert peu à assumer, comme vous croyez le savoir, de laisser s'exprimer avec autant de naturel leurs instincts et leurs pulsions, et ne méritent pas en retour d'être insultées ou moquées. Répondre de cette façon à l'offrande qu'elles vous font de leur abandon sans honte ni retenue est le signe évident du manque de la plus élémentaire des corrections.
En bref et en résumé, pour conclure, il y a pire que d'être grossier : c'est d'être vulgaire, au sens étymologique du terme. La plus consommée des catins de bas étage, s'exhibant dans la plus indécente des postures, le sera toujours moins que les propos que vous avez tenus à l'encontre de la femme figurant sur cette photo, que vous cru commenter et n'avez fait que salir.
Au délicat plaisir de ne plus avoir à vous répondre.