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les histoires de chrislebo

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chrislebo

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#6,991
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Samedi 2 mai

Mon chéri,
Hier soir, je voulais me donner entièrement à toi, mais j'avais peur que tu te doutes de quelque chose. Pour « t'allumer », je me suis approchée, alors que tu étais allongé en train de lire, vêtue de ma nuisette transparente, en dessous de laquelle je portais les sous-vêtements qui avaient été les miens durant toute cette journée. Cela m'excitait de me dévoiler à demi nue en pensant que j'attisais ton désir par la vision de ma petite culotte, celle-là même qui, quelques heures auparavant, avait tellement troublé Michel... Il en était de même de mon soutien-gorge dont l'armature en partie visible n'avait pas contribué qu'un peu à émouvoir mon nouveau soupirant, comme elle avait ému ce jeune mari, à l'accueil de l'agence...
Je t'ai laissé me regarder avec complaisance... j'aurais aimé que ce soit lui qui me voie ainsi, quasiment nue, et déjà je me prenais à l'imaginer à ta place.
Ce soir-là, bien plus que d'habitude, j'ai fermé les yeux quand nous avons fait l'amour. Je ressentais ton odeur et le grain soyeux de ta peau me rappelait que j'étais dans tes bras, mais je pensais à lui autant qu'il est possible. Avec un effort de concentration qui témoignait de la ***** de mon amour, je me plaisais à m'imaginer m'abandonnant à ses caresses, et laissant pénétrer mes chairs intimes de *** sexe humide et chaud !

J'ai joui comme jamais et tes compliments soutenus ce soir-là m'ont montré que cela t'avait plu ! Ce qui m'a rassurée sur ma capacité à le séduire !
Le lendemain, j'étais plus heureuse encore de reprendre le travail. Je n'avais jamais connu auparavant ce délicieux privilège d'être payée pour faire ce que j'adore le plus au monde : satisfaire au mieux les volontés de l'être que j'aime.
Chaque jour, il me faut trouver des vêtements appropriés qui puissent séduire, attirer les regards, sans jamais franchir les bornes de la vulgarité... et puis je dois aussi convaincre les femmes, si je veux emporter des contrats...
Depuis que j'ai ce travail, tu as sans doute remarqué à quel point j'accorde de l'importance à mon apparence, et le temps que j'y consacre avant de partir le matin. Et encore, tu ne sais pas la plupart du temps... ce que je porte en dessous.
J'ai pour ma part bien compris le message de mon séduisant employeur. Michel attend de moi que je sois plus féminine encore lorsqu'il s'agit des vêtements que lui seul sera, s'il le souhaite, amené à découvrir... Il prétend qu'en portant une lingerie des plus sexy, je suis plus performante encore dans mon pouvoir de séduction vis-à-vis des hommes. Je sais également que si tel est *** désir, je serai capable de ne rien porter en dessous...

Mais pour l'instant en tout cas, il accorde une extrême attention à ce que je choisisse une lingerie intime.
Ainsi dès ce matin, il a souhaité que je le rejoigne à *** bureau. Et à l'instant où la porte s'est fermée, il m'a demandé de venir tout près...

J'étais intimidée, surprise, mais aussi flattée d'attirer *** attention.
— Je ne vous ai pas dit à quel point j'apprécie le port altier de votre buste, la beauté que je devine et en partie que je vois de vos seins... Aujourd'hui, j'aimerais faire connaissance un peu plus avec eux...


Ces propos, comme tout ce qui émanait chez lui d'un désir à mon égard, diffusaient en moi comme une douce chaleur.

Je ne me vivais plus alors comme l'employée de mon supérieur, mais comme la femme mariée qui s'apprêtait à succomber aux exigences que lui soumettrait *** nouveau maître.

L'une de celles-ci étant, qu'à travers la rédaction de ce courrier que je t'adresse, j'aie toujours présent à l'esprit que la relation que j'ai avec cet homme n'est pas anodine. Que dans ce jeu délicieusement pervers qui se développe entre Michel et moi, il y a avant tout une relation adultère... avec la saveur singulière de l'interdit... le plaisir que je dois avouer d'avoir à te tromper, même si, je te le rappelle, c'est sans volonté de te faire souffrir...
Je n'aurais jamais imaginé la satisfaction profonde, attisée par ce léger sentiment de culpabilité et d'insécurité, que toi, mon petit mari chéri, tu me procurerais indirectement.

Comment t'expliquer à toi le plaisir que je retirais de la conscience pleine et entière que j'étais en train de te faire cocu ?
J'ai retiré mon chemisier. Il a pu dès lors entrevoir ma poitrine que tu aimes tant et dont tu sais également que je suis si fière... Un peu par orgueil et dans le désir de retrouver les sensations que j'éprouve à exhiber mes seins nus sur la plage, j'ai ôté l'agrafe de mon soutien-gorge... Mais d'un geste ferme qui m'a surprise et un peu déstabilisée, il a bloqué mon bras !
— Je ne souhaite pas que vous me montriez tout ! En tout cas, pas tout de suite... Je veux d'abord apprendre à les découvrir, à les apprivoiser...


Et pendant qu'il me disait cela d'une voix assurée mais douce, il s'est levé et m'a serrée dans ses bras très fort tout en m'invitant à me rajuster...
Tout cela, comme le contact de *** torse contre le mien, m'excitait terriblement et je sentis mes mamelons gonflés contraints par l'armature de ma parure de dentelle, plus fermes et imposants que jamais. Cette sensation d'être trop à l'étroit avec une pièce de vêtement que j'avais pourtant l'habitude de mettre avec toi me révélait le trouble physique particulier qu'il était le seul, pardon de te le dire mon chéri, capable de provoquer en moi.
J'avais l'impression de vivre une véritable métamorphose, comme si une part cachée de ma féminité se développait à *** contact ! Curieusement, ce sentiment trouble de sentir ma poitrine serrée dans mon vêtement sexy me donnait l'impression d'être plus impudique encore que si j'avais été nue.
J'éprouvais, dans ce contact inédit de ma chair, à la fois le contour enveloppant de l'armature et le dessin des motifs de dentelles qui laissaient entrevoir bien des aspects de ma poitrine.

Il ne pouvait pas échapper à l'observateur avide que j'avais devant moi que mes tétons, dont la pointe tendait le tissu, exprimaient un désir puissamment érotique envers lui !
*** attitude encore fut différente de celle que j'attendais... Au lieu de s'approcher pour me sucer les mamelons que je m'apprêtais bien volontiers à lui offrir, il m'observait sagement et esquissa tout juste un geste timide qui frôla à peine et brièvement ma poitrine. Mais ce contact furtif provoqua chez moi un plaisir d'une ***** étonnante et je ressentis instantanément sur tout le corps un agréable fris***...

Il baissa alors la tête, pour la blottir entre mes seins, alors qu'il semblait vouloir savourer l'odeur qui se dégageait, mêlée de parfum et de sueur au creux du sillon accueillant de ma poitrine...
Après quelques minutes de pure tendresse où *** visage semblait vouloir trouver refuge contre moi, il parut vouloir inverser les rôles. Une fois assis dans *** confortable siège de bureau, il me fit comprendre d'un seul geste qu'il souhaitait que je vienne sur ses genoux. Je n'avais aucune rai*** de lui témoigner la moindre réticence... et en un instant j'avais mes cuisses posées sur les siennes !
Le bonheur que j'avais à être simplement là, sur ses genoux, avait quelque chose de presque enfantin. Il y avait une part d'innocence en une attitude qui pouvait sembler naturelle... J'avais envie d'être contre lui, comme il semblait avoir envie d'être contre moi... Mais cette posture perdit de *** naturel dès qu'il glissa sa main entre mes cuisses à la recherche d'une autre chaleur moins innocente !
À la sensation de ses doigts contre ma fine culotte déjà passablement humide, je savourais pour la seconde fois ce contact directement sexuel !

Je me sentais curieusement toute petite et un peu honteuse, car je savais que les lentes caresses qu'il me prodiguait ne dissimulaient plus rien de mon état d'abandon à la moindre de ses exigences.

Littéralement, je me sentais fondre sur lui. Je savourais avec délectation le fait qu'il me branle avec une si grande douceur, un peu comme aurait pu le faire la seule caresse du vent... vu l'état dans lequel je me trouvais déjà, prête à réagir à la sollicitation la plus légère !

Il avait, pendant ce temps, approché sa bouche. Du bout de la langue, délicatement, il s'est mis à laper le bout d'un de mes seins, ce qui provoqua en moi des fris***s aussi inattendus que délectables...
Sans même m'en rendre compte, et peut-être, au début, tout juste pour chercher un soutien, j'avais glissé ma main dans *** entrejambe contre la couture du pantalon...

De la façon la plus naïve et, pour une fois, sans attendre sa permission, j'ouvris habilement sa braguette et introduisis mes doigts à l'intérieur de *** slip. *** petit sexe était encore tout mou mais déjà chaud et gluant dans le creux de ma main. Curieusement, j'avais envie de le dorloter comme on le fait d'un ****** familier. En même temps, sa consistance modeste, alors que je savais qu'en état d'érection, il était tout à fait à même d'offrir tout le plaisir auquel peut aspirer une femme, m'amena à lui donner un surnom : « ma petite coquillette » !
Elle était là, blottie dans ma paume et, une fois encore, nos rapports de domination semblèrent s'inverser. De la femme un peu timide et soumise qui s'était blottie sur les genoux de *** maître, je me sentais devenir la maîtresse d'un jeu érotique et pervers où c'était moi qui le dominait, assise sur lui et possédant au creux de ma main l'objet de sa possible jouissance.
Mais je n'avais pas l'intention de le faire souffrir bien longtemps en le plaçant dans une intenable attente. Sa « petite coquillette » m'inspirait plus que tout de l'affection et je me mis à la caresser avec autant de douceur et d'application qu'il en mettait maintenant à flatter mes seins de sa bouche et de sa langue légèrement râpeuse...
Nous étions en train de nous masturber l'un l'autre, mais cela était venu avec un tel naturel et une telle douceur que cet échange de caresses avait encore la saveur d'une relative innocence, hormis le fait que ce contact émanait aussi d'une femme mariée, jusqu'ici, en tous points honorable...
Par moments, il glissait *** visage dans le creux de mes seins pour y frotter *** joli nez, me léchant au plus profond de ce que lui offrait mon décolleté...

Ses petites mains un peu massives avaient entrepris, d'une façon que je dois avouer à la fois habile et tout à fait agréable, de caresser au travers du tissu mes mamelles qui me semblaient être devenues encore plus lourdes et gonflées que tout à l'heure !
Sa verge commençait flatteusement à réagir à mes caresses manuelles et occupait maintenant un volume tout à fait convenable. Alors que je chatouillais ses bourses du bout de mes doigts qui glissaient et se faufilaient le long de ses poils, *** gland m'arrivait désormais au poignet qui était maintenant humecté d'un chaud liquide fluide, prémisse, sans aucun doute, d'une prochaine sécrétion plus onctueuse et épaisse...
Mais à nouveau, je ne contrôlais plus vraiment la situation. Il avait glissé *** majeur dans ma culotte et pénétré ma fente d'amour... *** doigt me baisait d'une façon sublime et sa paume massait divinement mon clito...

Aussi je m'étais lovée plus encore contre lui et, ayant relevé les jambes, le bas de mon corps n'était plus en contact avec lui que par mes fesses qui se frottaient à ses cuisses au rythme de ses caresses.
Au bout de quelques minutes, la crème épaisse et gluante qui recouvrait mes doigts m'annonçait la fin prochaine de nos jeux érotiques.

Mais je fus bientôt surprise par la brusquerie avec laquelle il arrêta de me branler... pour me glisser doucement à l'oreille, et j'ai encore l'impression de ressentir le souffle de *** haleine, ces mots qui firent tressaillir mon corps abandonné :
— Retirez votre culotte ! Je veux la garder tout humide avec moi... et que vous rentriez à la mai*** cul nu sous votre jolie jupe, pour retrouver votre gentil mari !


Terriblement frustrée par l'interruption soudaine de nos ébats, je me mis à faire glisser la pièce de dentelle effectivement humide et odorante... Il la porta alors à ses lèvres et à ses narines, comme s'il voulait s'imprégner profondément de ma saveur de femme !
Il me regardait désormais droit dans les yeux, et *** beau regard noir me donnait le vertige. C'était comme s'il parvenait à absorber une partie de moi, comme si je devais lui avouer qu'aujourd'hui, après ce qui venait de se passer... j'étais encore plus « sa chose », *** employée, la petite épouse modèle d'un autre, mère de famille en pleine maturité, mais surtout la servante soumise à ses moindres caprices...
Je me sentais possédée ! Comme on l'est d'un être cher... ou d'un démon !
Alors que je termine cette lettre, j'ai selon sa volonté posé mes fesses nues sur la banquette en cuir du café. Vu mon état d'excitation et la chaude liqueur qui doit perler encore de mes lèvres intimes, je pense que celui ou celle qui me succédera sur cette banquette se posera peut-être quelques questions...
Je ne sais pas si tu es rentré à la mai***, mais si c'est le cas et que tu es un peu trop curieux, je crois que toi aussi tu auras ta petite surprise, s'il te venait l'envie de glisser tes mains sous ma jupe !

Ta femme, ton épouse, qui t'adore... et te trompe.

chrislebo

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#6,992
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Lundi 4 mai

Mon cœur,
Samedi soir j'étais impatiente de rentrer, toute à mon excitation qui n'était en rien retombée ! Il faut dire qu'après ces « coquineries » échangées avec Michel, le fait de me balader dans la rue avec la sensation d'être nue sous ma jupe avait fini de me mettre dans tous mes états !
J'avais terriblement peur, si tu étais rentré, que tu découvres mon secret... et en même temps, j'en avais secrètement envie ! Aussi, quand j'ai vu que tu n'étais pas là, j'étais presque déçue !
Je me suis rendu compte que c'était dû au lien particulier qui me liait désormais à Michel et à toi... Je ne pourrais pas lui raconter... comme je ne pourrais pas te l'écrire, la surprise naissante telle que je l'aurais lue sur ton visage. Je ne pourrais pas lui parler des soupçons que tu aurais certainement exprimés à mon encontre...
Quand tu es arrivé quelques minutes après moi, alors que j'avais finalement tout juste pris le temps de remettre une culotte, c'était toujours pour afficher cette même confiance envers « ta petite femme chérie », comme tu aimes souvent m'appeler...
« Ta petite femme chérie » avait choisi ce jour-là de ne pas se laver en rentrant, pour garder la saveur odorante et puissante de *** patron entre ses doigts... pour sentir encore entre ses jambes l'effet tout aussi odorant, mais cette fois encore humide, des caresses de ce dernier à l'égard de mon petit minou... pour garder aussi la trace olfactive, plus discrète, du forfait commis à peine une heure avant, en préservant les traces de sueur séchée, particulièrement abondantes entre mes seins et à l'intérieur de mes cuisses !
Très vite, j'ai senti ton excitation plutôt inhabituelle, car au retour du boulot, tu as toujours un moment de fatigue... Tu m'as fait sentir que tu avais envie de moi... en m'étreignant et en me caressant les fesses !

Je me disais qu'inconsciemment, mes odeurs « femelles » étaient en train de jouer leur rôle... Mais ta confiance ou ta naïveté t'empêchaient de développer le moindre soupçon vis-à-vis de « ta fidèle épouse ».
Cette naïveté, cette confiance aveugle, je me rends compte que c'est un des traits de ta per***nalité que j'apprécie le plus en toi. Après avoir souhaité plus ou moins, peut-être aussi par jeu, que tu devines en partie la vérité, je me dis que, finalement, c'est bien que tu gardes ton innocence, que ton intégrité ne soit pas perturbée par la révélation de la perversité grandissante qui est en train de gagner la mère de tes enfants... Que tu sois totalement vierge de tout cela, de tout ce qui fait que j'ai la sensation qu'une partie de ma vie déborde de moi-même, pour m'entraîner en des lieux inconnus que je devine ne pas être sans risques... J'aime que tu ne saches rien... en tout cas pour l'instant !
J'étais ce soir-là, comme je te l'ai dit, particulièrement excitée et je savais qu'il en était de même pour toi... et pourtant j'ai eu envie de me refuser à mon gentil mari !

Ce n'était cependant ni par sadisme, ni par masochisme. Il y avait comme ce partage en moi qui témoignait en partie de la folie amoureuse qui me gagnait. Je voulais garder le plus longtemps possible la trace exquise du forfait de mon adultère et sa saveur qui recouvrait mon corps, et préserver cette innocence que j'aimais voir en toi. Aussi il ne fallait pas te compromettre à faire l'amour avec celle, qui à cet instant n'était plus réellement ton épouse, mais davantage une catin !
C'était pour nous, ce soir-là, une souffrance mutuelle que je savais que tu respecterais... comme tu m'as toujours respectée. C'était aussi quelque chose qui me rapprochait davantage de toi que si nous avions fait l'amour dans le partage d'un désir refoulé, d'une douleur physique.
Ce qui arrivait rarement, je l'ai vécu ce jour-là. Tu t'es masturbé à mes côtés d'une façon qui se voulait discrète, mais je percevais dans la pénombre le rythme accéléré de ta respiration, et tu n'as pu m'empêcher d'entendre avec délectation le soupir étouffé de ta jouissance solitaire ! J'étais si heureuse de savoir que j'en étais la cause !
J'ai attendu que tu t'endormes pour me caresser à mon tour... mais ce n'était pas à toi que je pensais ! Allongée sur le ventre, ma poitrine se frottant aux draps, j'avais relevé mes fesses et je m'imaginais me faire posséder ***********, par-derrière, par mon nouvel amoureux... comme la petite chienne que j'étais devenue !
Ce matin, une fois encore, à peine étais-je arrivée à l'agence que Michel m'a appelée dans *** bureau... Il m'a alors fait chercher une de mes lettres dans mon coffre per***nel pour que je la lui lise.
Ce fut un moment merveilleux où j'avais l'impression que le temps était suspendu ! Ce n'est pas que mon écriture puisse avoir quoi que ce soit d'exceptionnel... mais m'entendre lui parler, alors que je parlais à toi, provoquait en moi un trouble indicible. J'avais beaucoup de peine à ne pas rougir lorsque j'arrivais à ces passages où je parlais sans détour de mon désir pour lui. Alors qu'il était là, impassible au fond de *** fauteuil, un léger sourire aux lèvres, je le devinais en train de déguster mes paroles... et puis quand j'ai terminé ma lecture, il s'est levé.
— Une fois encore vous avez été parfaite ! Vous savez répondre exactement à ce que j'attends de vous ! Être fidèle à votre infidélité... C'est tellement beau de vous voir assumer comme vous le faites, de tromper votre mari... C'est comme le tromper une seconde fois ! Je sais à quel point je perce votre intimité, lorsque vous me lisez ces lettres qui lui ***t adressées... et j'adore ça !


Et puis il se remit à me dévisager de la tête aux pieds, ce qui devenait un rituel entre nous, avant qu'il ne me demande une faveur...
— Hier, j'ai adoré sentir vos fesses contre mes cuisses, surtout lorsque vous étiez complètement lovée contre moi et que je recevais tout le poids de votre corps par la pression de votre cul ! J'ai envie maintenant de le voir et de le remercier à ma manière !


Il n'en fallait pas plus pour que je lui tourne le dos et que je soulève ma jupe afin de lui offrir le spectacle de mes globes fessiers à peine couverts d'une fine culotte de couleur chair et si transparente qu'elle pouvait donner un instant l'illusion que j'étais les fesses à l'air !
Il me dit apprécier le contact de la fine étoffe et le crissement si léger qu'elle provoquait lorsqu'il entreprenait de me caresser la croupe. En vérité sa caresse était si appuyée qu'il s'agissait plutôt d'un massage qu'il s'appliqua à prodiguer à mon postérieur d'une façon intense. C'était à tel point vrai qu'il devait pouvoir découvrir en toute impudeur à chaque pression le relief savoureux et fripé de ma petite rosette.
Cette fois, ses gestes étaient moins tendres encore et je me rendais compte que cette ********** comblait totalement mon désir. Celui d'être violentée, pénétrée par celui que je considérais, dès lors, comme mon maître en amour !
Je n'allais pas être déçue !
Sans aucun préliminaire, il me fourra *** large pouce dans l'anus... pour masser cette fois l'intérieur de mon cul ! Et pour la première fois, je me surpris à parler sans plus rien contrôler de mes propos lubriques :
— Oh oui, je vous en prie, baisez-moi par là ! C'est tellement bon de me faire fourrer par mon gentil patron ! N'arrêtez pas... n'arrêtez pas, je vous en prie !


Un moment, je perçus ces propos comme ridicules, comme issus d'un mauvais film X... et puis je me suis rendu compte que cela finalement l'excitait.
— Vous aimez ça que je vous branle le fion avec mon pouce ? Vous êtes une petite épouse vicieuse ! Qu'est-ce que dirait votre mari s'il devait vous voir comme ça ? Et si je lui avais dit de venir vous chercher à l'agence ?
— Je ne peux pas... Je ne veux pas que ça s'arrête, je n'en ai pas la ***** ! Je vous en supplie ! Je ne veux pas qu'il me voie ! Dites-moi que ce n'est pas vrai ! Dites-moi qu'il ne peut pas me voir !
— Et pourquoi n'aurait-il pas le droit de voir sa petite femme chérie se faire doigter le cul par *** patron ? Il a le droit de connaître la vérité !


Je ne savais plus où était la part de jeu dans ce dialogue totalement irréel alors que, sous l'effet du plaisir qui montait en moi, j'étais désormais incapable de prononcer une phrase sans pouvoir m'interrompre...
— Finissez-en ! Je n'en peux plus... S'il vous plaît, j'ai si peur qu'il... Je ne veux pas qu'il me voie ! Il ne pourrait pas... comprendre !


C'est alors que quelqu'un frappa lourdement à la porte et je me sentis soudainement prise d'une peur panique ! J'aurais voulu me dérober, mais Michel m'attrapa la nuque pour me faire basculer plus en avant, mes fesses étant relevées dans une position plus obscène encore !
Ce que j'entendis alors me glaça littéralement :
— Entrez donc !


J'étais comme paralysée, les jambes tendues, en train de me faire masser l'anus par mon patron, et brusquement je me disais que c'était toi... que Michel m'avait tendu un horrible piège qui témoignait bien de *** esprit pervers et plutôt torturé !
Lorsque la porte s'est entrouverte, je ne savais plus où me mettre ! Je venais de croiser le regard d'Andrew, le jeune hôte anglais de l'agence, qui apportait seulement un document. Il me parut d'un calme désarmant, comme s'il n'était pas surpris... et quitta la pièce, sans plus nous adresser le moindre regard, mais toujours avec cette prestance qui lui semblait décidément naturelle...
— Pourquoi avez-vous fait ça ? Pourquoi m'avoir fait croire que c'était lui ?
— Parce que j'avais envie de mesurer à quel point vous étiez à moi... Je voulais me rendre compte si vous pouviez vous dérober par peur... et puis j'ai vu que, malgré votre volonté, vous n'en étiez pas capable !


Il avait décidément une assurance qui frôlait l'arrogance ! Mais je ne lui en voulais pas... j'avais finalement envie qu'il me parle ainsi... En définitive, le fait qu'Andrew nous ait vus, qu'il ait vu que j'étais la maîtresse de notre patron, ne me perturbait pas plus que cela... C'était un peu comme si cette aventure, dont je me demandais jusqu'ici si elle n'était pas seulement l'objet de mes rêves, venait de s'ancrer dans la réalité. Ma relation adultère n'existait plus uniquement par le secret que nous partagions, Michel et moi, elle devenait désormais concrète, puisqu'il y avait maintenant un témoin, et je sais que Muriel, la charmante hôtesse qui était, elle aussi, ce jour-là à l'agence, ne pourrait longtemps ignorer ce qui ce passait...
Un peu plus tard, lorsque j'ai quitté la boutique et que je leur ai dit à tous deux « à lundi ! », j'éprouvai finalement un sentiment de honte mais aussi de tendre complicité envers ces beaux étudiants qui auraient fait un si joli couple... et qui maintenant savaient !
chrislebo

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#6,993
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Mardi 5 mai

Mon amour,
Cela ne fait qu'une semaine que ma vie a basculé, et pourtant j'ai l'impression de vivre cette passion dévorante depuis si longtemps...

J'ai envie de te parler de lui, même si je sais que cela peut te faire souffrir, même si je sais que je ne pourrai jamais te faire vraiment comprendre ce qui m'attache à lui avec une telle vigueur !

J'ai envie de te parler de lui surtout parce que j'ai envie de te parler de moi... de ce que tu n'as pas su voir en moi, mais que lui a su déceler dès qu'il m'a rencontrée !
Tu sais combien mon éducation a été stricte à la suite de la mort de mes parents. J'ai alors dû m'affirmer dans un milieu bourgeois ultra catho qui n'était en rien le mien !

Le choc de cette « prise en main » a coïncidé avec la découverte de la puberté et d'une sexualité naissante honteuse.

Je me souviens de mes premiers émois, dont je ne t'ai jamais parlé, et que j'ai dissimulés, car ils ne correspondaient en rien à l'image de la « trop sage » étudiante en lettres que tu as rencontrée il y a quelques années...

Je n'ai jamais osé te dire que ce qui m'attirait par-dessus tout chez les hommes depuis l'adolescence, c'était quelque chose que je me répugnais moi-même à accepter... jusqu'à la semaine dernière !

J'ai remarqué que bien des hommes qui m'attiraient alors possédaient une part de vulgarité, quelque chose comme de la sauvagerie, si éloignée du cadre de mon adolescence.
La première fois que j'ai eu le courage de me masturber, c'était en pensant à mon prof de gym qui était une caricature de gros macho à la voix grave et à la démarche un peu ridicule, doté d'une pilosité et d'une musculature qui nous impressionnait autant qu'elle nous faisait rire, mes copines et moi. Je me souviens alors avoir fantasmé sur ce corps que j'imaginais nu, plus poilu encore qu'il ne devait l'être, se vautrant littéralement sur moi en ayant pris à peine le temps de me dévêtir.

J'aimais, pour ajouter à la crudité érotique de ces tendres visions, nous imaginer lui et moi maculés de sueur après un exercice physique, et sentir sa peau brûlante adhérer à la mienne en imprégnant mon corps de cette forte odeur qu'il avait souvent et qui nous laissait penser qu'il ne se lavait certainement pas tous les jours !
C'était précisément ce genre de détail, à l'opposé de l'éducation dans laquelle j'étais immergée qui, elle, ne supportait aucune aspérité, pas la moindre trace de souillure, qui m'excitait au plus haut point. J'aimais, sans souvent oser l'avouer, précisément me sentir souillée ! Comme si faire l'amour avec un homme ne pouvait se concevoir pour moi qu'en étant prise par un individu peu fréquentable, dans une relation dégradante...
Je me souviens ainsi, lorsque j'étais étudiante et que j'étais venue récupérer ma première voiture chez le garagiste, avoir été bouleversée, je veux dire attirée sexuellement d'une façon aussi soudaine qu'inattendue, par un ouvrier mécano recouvert de cambouis qui aurait pu être mon père et qui puait la sueur...

J'imaginais sa grosse bedaine crasseuse se frotter sur mon ventre pendant qu'il introduirait *** gland baveux entre mes cuisses de jeune femme toujours vierge... Une fois mon amant inavouable parti, je me voyais me regarder longuement dans la glace pour apprécier le spectacle de mon corps à la peau claire et jusqu'ici immaculée... recouvert de traces de graisse et d'huile, de sueur et de sperme !
Ces visions fugitives, j'en ai eu quelques autres par la suite à l'égard de types avec qui je n'aurais jamais pu échanger une conversation soutenue, parce que nous n'aurions rien eu à nous dire... Je me les imaginais toujours rustres et pas très nets, moi l'intello « tirée à quatre épingles »...
Et puis je t'ai rencontré ! Et c'est comme si notre liai*** m'avait subitement « lavée » de tout cela. Je me sentais bien, pleinement femme, parce que je me sentais pleinement respectée comme telle ! J'avais le sentiment d'avoir vraiment mûri et d'avoir chassé à jamais ces pensées secrètes.
La rencontre avec Michel me prouve qu'il n'en était rien ! J'ai mis cette part essentielle de moi entre parenthèses pendant de nombreuses années... mais depuis ce jour, mes inavouables émotions de jeunesse me reviennent brusquement en mémoire... et avec quelle ***** !
Si ma rencontre avec Michel fait à nouveau émerger cette aspiration à vivre une sorte ************** un peu sauvage, elle m'apporte aussi quelque chose de différent.

C'est un peu comme s'il me permettait de réconcilier ces deux parts de mon être : celle qui est avouable et celle qui l'est un peu moins...

Ainsi ce qui me séduit et me fascine en lui, c'est le fait qu'il puisse montrer un certain raffinement lorsqu'il m'exprime la nature de *** attirance pour moi avec beaucoup de justesse... même si c'est souvent dans la perversité.
Mais c'est aussi le plus grand respect avec lequel il peut s'adresser à la femme « très classe » dont je suis l'incarnation à ses yeux.

En même temps, aurais-je le même attrait physique pour cet homme pas spécialement beau, un peu trapu et légèrement ventripotent, s'il n'y avait ce côté vulgaire et un peu ****** qui coexiste en lui et qui si souvent me trouble et me déstabilise ?
Là, plus encore, il sait toucher juste... comme à un point sensible de ce que je suis secrètement. Alors j'aspire à ce qu'il soit plus ******, plus injuste, plus humiliant encore... et c'est le spectacle même de ma dégradation possible qui me met au comble de la jouissance !
Je t'embrasse.

chrislebo

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#6,994
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Mercredi 6 mai

Mon tendre chéri,

Je t'ai parlé hier en partie de la nature des sentiments qui font que j'éprouve un lien indéfectible envers mon nouveau patron. Mais je me rends compte, encore aujourd'hui par ce que je viens d'apprendre, combien je le connais mal.
Il est vrai que je te parle de lui comme si j'étais prête à tout pour le satisfaire y compris à tout quitter ! C'est peut-être pour cela que les lettres que je te destine ont pour moi une valeur si chère... C'est vrai que je suis prête à tout pour lui et que j'en prends conscience davantage chaque jour. Je serais sans doute prête à te quitter, et je réalise maintenant d'une façon évidente que c'est aussi la rai*** de cette correspondance !
C'est précisément parce que je l'aime plus que tout que je me sens prête et fière de pouvoir lui faire un jour, s'il le souhaite, le sacrifice de notre amour... tout en souhaitant secrètement que cela n'arrive pas trop vite !
Pourtant en apprenant ce que j'ai appris aujourd'hui, en d'autres circonstances et avec quelqu'un d'autre que lui, je crois que j'aurais rompu.

Je viens de découvrir qu'il me cachait et qu'il avait l'intention de le faire longtemps... qu'il était marié et père de deux enfants du même âge que les nôtres !
Ce qui a attiré mon attention, c'est la rapidité avec laquelle, un jour que je rentrais dans *** bureau, il a refermé un tiroir, comme s'il voulait me dissimuler quelque chose... Par défi et par une audace que je ne me soupçonnais pas, je lui ai demandé de me dire s'il avait quelque chose à me cacher.

C'était comme si de maîtresse soumise j'osais pour la première fois me placer telle une concubine attitrée qui demandait des comptes...
Il avait du mal à soutenir mon regard pour une fois, et réagit tout d'abord comme un petit garçon qui aurait été pris en faute... et puis après une hésitation perceptible, il a rouvert *** tiroir !

J'ai eu un peu peur du mystère qu'il allait dévoiler... lorsqu'il a sorti la photo encadrée d'une femme qui devait avoir à peu près mon âge et qui avait un visage superbe, avec un joli chignon relevé qui mettait en valeur ses traits. Associée au port d'un fin collier de perles, celle-ci m'évoqua tout de suite l'image d'une grande bourgeoise un peu altière mais au regard si doux !

Je ne mis pas longtemps à réaliser...
— Je ne voulais pas t'en parler... Je pensais que tu ne comprendrais pas ! C'est bien le portrait de ma femme ! Le problème entre nous est que, depuis des années, elle n'a plus aucune attirance physique pour moi. Cela remonte même à plus de vingt ans ! Un peu après la naissance de nos deux fils, elle qui n'a jamais été d'une sensualité débordante m'a clairement signifié qu'elle n'avait plus aucun désir pour moi... et que ça ne lui posait pas de problème ! Que maintenant qu'elle s'était engagée avec moi et qu'elle avait des enfants, elle pensait pouvoir vivre à mes côtés comme une épouse sérieuse et appliquée.


Il m'a précisé qu'elle entendait par là aussi ne pas se dérober lorsqu'il aurait le désir de se satisfaire sexuellement avec elle, mais qu'elle ne voulait pas non plus jouer la comédie en lui faisant croire qu'elle éprouverait du plaisir dans ces étreintes.
— C'est ainsi qu'a commencé une longue et nouvelle relation entre nous, faite d'une grande complicité et d'une franchise sans faille et qui était plus de l'ordre de l'amitié et de la confiance que du véritable amour. Depuis ce jour, non seulement elle n'a plus exprimé aucun désir d'ordre sexuel, mais elle a cessé quasiment de me toucher tout en témoignant de *** attachement à ce que notre relation se prolonge comme si de rien n'était. Ainsi, nous avons continué à donner l'apparence d'un couple comme les autres où le plaisir charnel ne serait plus jamais partagé !


J'étais stupéfaite de ressentir cette intrusion soudaine d'une femme dans ce que je croyais être mon intimité exclusive avec Michel ! Je ressentis tout d'abord une blessure, un profond sentiment de trahi***, et puis curieusement très vite j'ai pensé à ma propre situation. Ne suis-je pas moi-même une épouse qui vit en parallèle deux relations, qui se partage entre deux hommes et qui de plus entretient avec eux une activité sexuelle ?
Soudain, après m'être sentie propulsée si loin de lui et renvoyée à une cruelle solitude, j'ai éprouvé cette révélation comme quelque chose qui nous rapprochait. Il y a chez lui cette même duplicité qui est la mienne, si ce n'est que toi, tu éprouves toujours un profond désir pour moi...
— Est-ce que vous continuez à lui faire l'amour ?


Une fois encore mes paroles m'ont surprise, par l'assurance et la détermination retrouvée que j'avais à connaître, plus encore, la vérité... même si cela devait me faire souffrir !

Il a continué ainsi d'un ton assez neutre :
— Il s'est établi dès le début un accord entre nous... Elle m'a dit ne pas vouloir se dérober à « *** devoir d'épouse » et, malgré une certaine froideur et une distance ressenties au quotidien dans notre relation physique, elle s'est dite prête à se plier à mes désirs... « Autant de fois que j'aurais envie de me soulager en elle ! »... Ainsi paradoxalement, nous avons fait l'amour... ou en tout cas baisé, bien davantage à partir du moment où elle n'en a plus éprouvé aucune satisfaction, si ce n'est celle d'apporter un peu de soulagement et de plaisir à *** mari... et d'éviter ainsi que je sois tenté d'aller voir ailleurs !


Cette dernière réflexion me rendit soudain un peu perplexe et doublement fautive. À la faute de l'adultère vis-à-vis de toi, mon tendre époux, venait s'ajouter celle de la tromper elle, cette femme dont j'ignorais un instant auparavant l'existence, et pour laquelle j'éprouvais soudainement une certaine tendresse...
Il continuait :
— Dès que j'en avais le désir, je pouvais « la prendre vite fait » dans la position et à l'endroit que je souhaitais et, si nous avions un peu de temps, elle ne se dérobait jamais.


Bien sûr, toutes ces révélations provoquèrent un certain trouble en moi.

J'avais l'impression de vaciller entre deux mondes. Je ne savais plus ce qui était réel ou non. Je ne savais pas même où était mon propre désir dans cette relation avec Michel qui avait tout renversé dans ma vie, et dont je découvrais un peu plus la vraie nature ! Je ne savais pas non plus pourquoi, après m'avoir dissimulé jusqu'à *** existence, celui-ci se complaisait à me décrire avec une telle sincérité le fait de faire l'amour avec une autre femme, jusqu'à m'apporter des détails que je ne lui demandais pas. Était-ce pour m'éprouver ou pour soulager sa conscience ?
— Depuis, cela s'est passé souvent dans la cuisine... avant le p'tit dèj ou quand elle préparait le repas. Je n'avais pas un mot à lui dire... Il me suffisait de retrousser sa robe ou sa jupe et d'écarter sa culotte pour m'introduire en elle. C'était toujours un rapport bref et sans tendresse ! Elle reprenait alors ses occupations comme si de rien n'était... Cela pouvait se produire aussi en plein repas, bien sûr, les jours où les enfants n'étaient pas là. Je pouvais lui demander par exemple d'ajouter un breuvage très particulier à *** menu, par une simple pression sur l'épaule. Elle venait alors s'agenouiller sous la table et elle me gratifiait d'une fellation bienfaisante avec l'application studieuse d'une jeune bourgeoise qui veut satisfaire en tous points *** mari. Là encore, une fois rajustée, elle reprenait la conversation comme si de rien n'était... Mais cela pouvait se produire aussi, bien sûr, hors du cadre de la mai***... dès que les circonstances, là aussi, le permettaient. Je me souviens ainsi de la visite de l'intérieur de la vierge du Puy où je l'ai prise en levrette alors que nous entendions des pas dans l'escalier... De cette autre visite tout en haut d'une tour médiévale où je lui ai léché la chatte tout en me masturbant et en abandonnant sur place une petite flaque de sperme que de proches visiteurs, croisés l'instant d'après, ont bien dû découvrir ! Il nous arrivait aussi d'avoir parfois l'audace de « forniquer » à la sauvette chez des amis chez lesquels nous étions invités. Nous prétextions un besoin d'aller fumer ou d'aller aux toilettes pour nous enfermer dans leur propre chambre ! J'avais un plaisir particulier, je ne sais pas pourquoi en ces circonstances, à l'enculer à sec debout contre le mur... et elle se laissait toujours faire avec beaucoup de dignité. J'appréciais particulièrement ensuite de la voir retrouver à table les convives avec une égale prestance... quand j'étais le seul à savoir *** anus maculé de ma semence!


Je l'écoutais mi-prostrée, mi-fascinée. Je voulais savoir et n'en pouvais plus de savoir. Mais même si j'avais conscience que cela devait me faire souffrir, je lui demandais d'une voix peu assurée :
— Vous parlez au passé... mais vous continuez à avoir des rapports avec elle ?
— Oui, mais de moins en moins... et j'en tire de moins en moins de plaisir.
— C'était quand, la dernière fois ?


Il eut un moment d'hésitation. Jusqu'à présent, pendant cette longue confession, il n'avait plus eu la ***** de soutenir mon regard... que j'essayais de capter, moi, désespérément. Cette fois, il plongea celui-ci dans le mien, intensément...
— Je l'ai fait à nouveau avec elle plusieurs fois cette semaine... mais je dois vous avouer qu'à chaque fois c'était en pensant à vous ! À chaque fois je m'imaginais, en fermant les yeux, que c'était vous que je prenais... Je me suis mis à nouveau... je veux dire que j'ai eu à nouveau le désir de la posséder, parce qu'à nouveau j'ai eu du désir... grâce à vous ! À chaque fois, c'est avec vous que j'ai envie de faire l'amour !


Après un silence où il n'avait cessé de me regarder fixement...
— Je vous aime... et en même temps je ne sais comment vous aimer ! Avec vous, j'ai envie de prendre mon temps. Je sais que c'est totalement différent... Je veux dire que je ne peux m'imaginer faire l'amour avec vous comme je le fais avec elle, en sachant qu'elle n'a pas de réel plaisir ! J'ai envie de faire vraiment l'amour avec vous, avec tout ce que cela implique d'engagement affectif. Même si je dois parfois vous paraître cruel, comme à cet instant en vous parlant de ma femme... Je veux que vous sachiez que je ne veux vous *****r en rien... Après ce que je vous ai dit, je comprendrais que vous vouliez me quitter. Je veux dire quitter cette agence !


Il ne m'avait jamais semblé aussi beau. Je le croyais vraiment sincère et j'étais vraiment émue de *** témoignage et de la confiance qu'il semblait placer en moi. En même temps je perçus pour la première fois qu'il devait avoir peur, qu'il était suspendu à une réponse de ma part !
C'est alors que, sans plus réfléchir, je me suis doucement approchée de lui.

Comme l'autre fois, je me suis assise sur ses genoux et puis j'ai déboutonné mon corsage pour libérer un sein, sans même défaire mon soutien-gorge, et je l'ai porté à sa bouche !

C'était un instant d'une tendresse infinie. Il me tétait comme l'aurait fait un petit enfant. Je n'avais d'autre désir que de le rassurer... et je crois que *** attitude, toute à l'abandon et à la jouissance de l'instant, me rassurait aussi.

Je fis glisser mes doigts dans ses cheveux en un lent et tendre massage jusqu'à sa nuque, que je me mis à caresser.
Pendant ce temps, j'observais avec ravissement mon patron, que je savais maintenant marié et père de famille, sucer avec délice mon mamelon, et une attention exquise à ne pas me faire mal... Je savourais de façon intense l'avidité qu'il avait à me « boire », même si je n'avais pas de lait !

Il a ensuite glissé sa main sous mes vêtements pour caresser l'autre sein.
Cette double caresse de ma poitrine commençait à faire *** effet, et je ne voulais pas être en reste...

Moi aussi, j'ai glissé ma main sous la barrière du tissu pour atteindre sa « petite coquillette ». Sa proportion encore modeste m'attendrit comme l'autre jour, mais je prolongeai mon attouchement et bientôt chacune de mes mains flattait une part de sa pilosité : celle éparse qui parsemait ses bourses... et celle à peine plus fournie qui recouvrait *** crâne.

Mais bientôt *** sexe se raidit et prit un certain volume et je le libérai d'un geste rapide, ayant dégrafé sa braguette. Je pouvais ainsi le branler librement.
Ce qui avait aussi gonflé pendant ce temps, c'est ma poitrine trop serrée dans mes vêtements. Sans doute pour répondre au soulagement que je venais de lui apporter en libérant *** sexe, Michel la libéra de toute contrainte, faisant sauter une simple attache entre mes seins. C'est maintenant goulûment qu'il entreprenait de les lécher, de les sucer, de les mordiller. Je ne me maîtrisais déjà plus et me mis à le supplier :
— Je vous en prie, sucez-les encore ! Mordez-les... n'hésitez pas !


Je savais pleinement que ce que nous faisions n'était pas bien en pensant à toi, mais je n'avais surtout pas envie d'arrêter... J'avais seulement envie de sentir la culpabilité dans ma chair !

D'un autre côté, je le masturbais moi aussi sans ménagement, et je découvrais aussi sa complaisance à ressentir sa propre douleur !
— Vous aussi allez-y plus fort ! Branlez-moi... même si j'ai mal ! Griffez-moi les couilles avec vos ongles !


Cela peut te paraître étrange que nous continuions à nous vouvoyer... après tout ce qui s'est déjà passé entre nous. Maintenant cela m'apparaît avec plus d'évidence ! Notre liai*** doit rester singulière. Pour chacun d'entre nous, elle coexiste avec celles qui paraissent plus « légitimes ».
Garder cette distance verbale entre nous, c'est aussi en partie nous préserver. Nous préserver, par exemple, de certains dangers de la routine et de la familiarité. Cela maintient quelque chose de la fraîcheur de la découverte, quand, au début d'une relation, on n'a pas encore l'illusion de se connaître.
Nous devons rester l'un pour l'autre avant tout un mystère. Et c'est vrai que si, chaque jour, j'ai l'impression de découvrir davantage ce qu'est vraiment la per***nalité de mon patron, de mon amant, je dois avouer que j'ai bien conscience de la distance qui nous sépare.
Et puis, il y a celle qui résulte de notre présence-absence, toi et moi ! Lorsque nous ne sommes pas l'un avec l'autre... nous savons que nous pouvons nous retrouver dans les bras l'un de l'autre et y puiser l'apparence d'un réconfort bourgeois.
Avec lui, c'est précisément ce que nous voulons éviter : tout ce qui est de l'ordre de « l'installé », du confort ! Cela nous aide aussi à mieux vivre l'ambiguïté, d'avoir à connaître deux relations affectives à la fois !
Mille baisers de ton épouse qui t'aime !
chrislebo

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Jeudi 7 mai

Je m'aperçois que ma relation ************ « suspendue » avec toi, prend une part non négligeable de mon temps et de ce qui est mon travail chaque jour. Elle instaure ainsi, paradoxalement, le ren*****ment d'un lien entre nous. Celui d'une femme à *** mari qui en vient à rendre des comptes, même si par ce moyen, c'est aussi rendre des comptes à mon amant... Je suis avec toi en pensées plus souvent que tu ne le crois et en même temps, si tu savais à quel point lorsque je suis avec toi... je pense à lui !
Cette situation fait que j'ai l'impression d'être doublement conquise et comblée, par le petit mari tendre qui a une totale confiance en moi et qui m'aime tendrement et exclusivement, et par l'amant fougueux, passionné et avide de moi qui m'avoue pourtant ne pas avoir rompu sexuellement avec sa propre femme !
Avec Michel malgré, ou peut-être à cause, de la révélation du fait qu'il trompe lui aussi... qu'il trompe sa femme avec moi ; j'ai l'impression de vivre un nouveau rapprochement, une complicité plus étroite qui émane de notre double secret.
J'ai perçu combien, en arrivant ce matin au travail, je me sentais plus qu'une simple maîtresse. Quelque chose de formel s'installait entre nous.

Tous les matins, peu après mon arrivée, je me rends compte que mon emploi du temps intègre cet « entretien » privé avec mon supérieur.
Une fois encore, il m'a demandée de lui lire aujourd'hui un extrait de mes lettres. Il a voulu que je ne m'arrête pas. Il souhaitait continuer à entendre le « joli *** de ma voix », me voir parler en quelque sorte à mon mari... pendant que je me laissais faire. L'extrait que je lui ai lu ce jour-là a été beaucoup plus long que d'habitude et j'ai continué ma lecture tant que je l'ai pu, tant que mon corps, soumis à ses caresses et attouchements, m'en a laissé la ***** !
Il s'est d'abord glissé derrière mon siège pour me caresser la poitrine sans chercher tout d'abord à ôter mes vêtements. En se penchant vers moi, il m'a gratifiée de petits baisers dans le cou dont la ***orité délicate et brève m'émoustillait autant que le doux contact. Et puis j'ai senti sa langue effleurer délicieusement ma nuque.
Parfois quelques mots tendres parvenaient à mes oreilles, sans que je ne cesse pour autant de lui parler... de te parler, en lui dévoilant la teneur de mes écrits. Il me flattait à propos de mon parfum, de la douceur de ma peau... de la fermeté de mes seins. Il ne les caressait plus vraiment, mais les massait, les pétrissait, comme si, tel un artisan, il souhaitait en apprêter la forme avant de leur accorder une attention plus fine et rigoureuse... Et c'est ce qui se passa ! Finalement il vint s'agenouiller entre mes jambes, mais ce ne ***t pas elles qui pour l'instant retenaient *** attention.
Autant il avait été doux et d'une patience infinie lorsqu'il était placé derrière moi, autant en m'offrant le spectacle de *** regard vicieux irrésistiblement porté sur ce qu'il appelait mes superbes nichons, il m'apparut dévoré par un désir sauvage et soudainement ******. Il fit sauter deux boutons de mon corsage et ne dut pas prêter une attention extrême à la finesse délicate de ma lingerie, car il découvrit un de mes mamelons pour le téter aussitôt, goulûment, comme un jeune veau l'aurait fait, ayant été sevré durant plusieurs jours des mamelles gorgées du lait de sa mère !
En me tétant, en me suçant, en aspirant bruyamment mes bouts de seins, il me fit pousser les premiers soupirs qui commençaient à entrecouper mes phrases. Mon excitation était soudaine, *******, savoureusement inédite... tu ne m'avais jamais sucée comme ça !
Comme si sa violence ne suffisait pas, je voulais en rajouter, et comme je ne pouvais le faire par les mots, concentrée encore en partie par ma lecture, je lui agrippai d'une main la tignasse comme pour me branler la poitrine avec sa bouche. Il se mit alors à mordiller mes tétins, puis à les mordre sans trop de ménagement, mais je n'eus aucun geste de recul, bien au contraire.

Et tout en lui signifiant de ma main libre combien j'appréciais également cette étreinte douloureuse, je dus cette fois interrompre ma lecture...
— N'arrêtez pas ! Mordez-les moi plus fort ! Bouffez-moi les nichons !


Je n'en revenais pas, que ces paroles sortent de ma bouche ! J'avais l'impression d'être devenue quelqu'un d'autre... et pourtant j'étais cette même femme discrète et sérieuse, un peu honteuse aussi de lui avoir lu tes lettres. C'était moi, l'épouse et la mère de famille, jusqu'ici bien sage et réservée, qui me mettais à éructer des obscénités à l'égard d'un homme qui n'était pas mon mari et que je vouvoyais !
— J'ai envie de vous ! C'est tellement bon de vous sentir me dévorer les seins... J'ai envie de votre bite ! ... S'il vous plaît baisez-moi ! Je veux vous sentir en moi !


Je ne savais plus moi-même où j'étais et je crois qu'à cet instant je me serais peut-être laissée me faire baiser par n'importe quel inconnu !

Il faut dire que mon « amant de travail » se montrait sous un jour nouveau ! Je n'étais plus en présence que d'un rustre, d'un « mâle dominant » décidé coûte que coûte à satisfaire ses pulsions ! Quant à moi, je m'apprêtais à lui offrir l'abandon le plus total de mon corps, après lui avoir livré celui de mon esprit.
C'est avec cette même rudesse qu'il a abandonné brusquement mes seins pour enfouir sa tête sous ma jupe. Le mot sauvagerie est ce qui correspond le mieux à *** comportement soudain. De même, je me sentais désormais plus femelle que femme, comme si j'étais envoûtée et gagnée par cette part de bestialité qui semblait exulter de tout *** être.
L'homme qui me lapait la chatte sans aucune tendresse, évidemment j'avais conscience que ce n'était pas toi ! Et je dois dire que c'était bon aussi parce que c'était la première fois, la première fois que je me faisais brouter comme cela... Mais curieusement à ce moment-là, je n'avais pas non plus l'impression que cet homme entre mes cuisses, c'était Michel. Il n'était plus ce patron, exigeant mais patient, qui aimait faire durer le désir, qui aimait savourer l'idée que je puisse un jour m'offrir à lui. Je le voyais pourtant qui fourrait désormais sa langue dans mon minou !
Bientôt, il se mit à sucer mon clito avec la même gourmandise et la même vigueur que mes bouts de seins l'instant d'avant. En me penchant vers eux pour en éprouver l'état, je ne les reconnus plus, eux aussi... Ils étaient rouges et tuméfiés comme de petites verges, qui auraient voulu encore tellement qu'on les agace et les flatte !
Là encore, je me rendis compte que la montée de mon plaisir était associée à une exquise douleur. Celle de sentir le frottement énergique de *** visage sur mon sexe, de sa bouche, de sa langue, de *** nez, fouinant sans ménagement au tréfonds de mes petites lèvres. Par la suite, ce ***t mes propres mains qui ne se ***t plus contentées de caresser et de masser mes seins, mais désormais les pinçaient, les griffaient sans aucun ménagement.
Mon plaisir sans équivoque devenait celui d'une jouissance délicieuse de caresses sensuelles, mêlée de la saveur de la souffrance qui imprégnait mes chairs.

Et puis rapidement, cela ne me suffit plus. Je n'en pouvais plus de lui... Il fallait qu'il me prenne !
— Baisez-moi ! Baisez-moi ! Baisez-moi !... Mon amour !...


Il n'en fallait pas plus. Déjà, il s'était extirpé de ma jupe pour saisir soudainement mes chevilles. Il releva mes jambes sans ménagement et arracha ma culotte. Il avait devant *** visage, rougi par ses profondes caresses autant que par *** désir sauvage, le spectacle de mon sexe nu tout aussi écarlate. Celui-ci était à peine paré de poils fins que j'avais pris soin de tailler soigneusement, rien que pour lui, en un petit triangle, comme un écrin pour l'accueillir...

Mais il ne s'attarda pas longtemps sur ce touchant spectacle d'une femme à l'abandon, qui offre ce qu'elle a de plus cher et de plus intime à un homme qui n'est pas *** mari ! Déjà il avait glissé sa verge en moi ! Enfin, je lui appartenais complètement, exclusivement et totalement !
Je ne peux pas te décrire à quel point j'étais heureuse et comblée ! Je me faisais baiser par mon patron chéri ! Il me besognait avec la ********** et la maladresse d'un puceau, mais aussi avec la même fougue qu'un soupirant accédant enfin, après des années, aux appâts les plus convoités d'une princesse !

Il me pilonnait sans délicatesse. Quel plaisir que d'accompagner ses saillies en empoignant ses fesses velues, tout en fourrant mes doigts dans la raie de *** cul !
— Allez-y ma belle... palpez-moi la raie... et griffez-moi l'anus !


J'étais *** employée, j'étais sa servante. Une servante qui se faisait baiser comme jamais. Je n'étais plus une femme, j'étais un sexe en feu qui se faisait limer... J'étais une croupe embrasée par les frottements du cuir... une paire de seins lourds et tendus qui ballottaient impudiques, à chaque secousse. J'étais ce corps inondé de sueur qui sentit bientôt dans ses entrailles la brûlure du foutre s'écouler en elle et la souiller. Je n'étais plus qu'une pute qui trompait *** mari et qui adorait ça !
Excuse-moi de te le dire encore, mais il est le seul qui ait pu me faire connaître une telle jouissance. Mais en même temps, si la part qu'il me restait d'esprit n'avait pas été à cet instant en partie avec toi, est-ce que j'aurais joui avec la même plénitude ? Je n'en suis pas vraiment sûre !
Ta femme qui continue toujours à t'aimer très fort... même en prenant *** pied avec un autre !
chrislebo

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Vendredi 8 mai

Malgré ce que je t'ai évoqué, si je dis que la relation que j'ai avec Michel est sans tendresse, je ne te dis pas la vérité. Or, le pourquoi, la rai*** de ces lettres, est de te rendre compte le plus fidèlement possible des différents aspects de ma liai*** avec lui.
Je ne connais pas à ses côtés, lorsque je suis nue contre lui, cette affection tendre et douce, presque fraternelle que nous partageons, et qui je crois, est le privilège des couples qui vivent ensemble depuis bien longtemps. Tu fais partie de l'univers familier et rassurant qui est le mien. Je sais qu'avec toi je ne risque rien. J'ai la conviction que tu ne peux me faire volontairement du mal et j'aime à croire que me tromper ne t'a jusqu'ici pas effleuré l'esprit. Il en était de même pour moi jusqu'ici, avant que je ne vienne, il y a seulement quelques jours, pour me rendre à mon entretien d'embauche...
Au moins consciemment, je n'avais pas jusqu'ici désiré te tromper parce qu'il me semblait me retrouver totalement en toi. J'avais l'impression que tu avais la capacité de combler entièrement mes désirs de femme et d'épouse.
Mais ma rencontre avec Michel, m'en a révélée d'autres, enfouis et inavouables, que je ne peux avoir à envisager avec toi sans avoir à te blesser. Et puis il y a cette autre dimension.

J'ai confiance en toi en toute sérénité comme étant un être protecteur qui me préserve souvent des duretés de cette vie. Mais je me suis rendue compte qu'à tes côtés j'étais devenue, en même temps qu'une femme fidèle à *** foyer, un peu aussi une femme-enfant. Dès lors, une part importante de ma féminité s'est trouvée étouffée dans ce cadre trop confortable.
Avec Michel, je vis des sentiments et des émotions bien différents, en ce sens où j'ai confiance en lui et en même temps, j'ai peur. Je me sens prête à tout partager sans savoir même où il veut m'emmener. Je me demande si ce qui me rassure chez lui, ce n'est pas finalement *** pouvoir et l'autorité qu'il a sur moi. Je me sens d'ailleurs incapable de contester des ordres futurs qu'il pourrait m'adresser, même si jusqu'ici il ne m'a forcée en rien.
Avec lui je suis prête à avoir peur, comme je suis prête à devoir souffrir si cela est nécessaire. Avec lui déjà, j'ai peur de découvrir d'autres mystères... et en même temps j'en ai envie !

J'ai l'impression que l'insécurité, le sentiment de trahi***, la douleur physique et morale éveillent en moi des sens qui s'étaient assoupis à tes côtés sous ta protection et ta tendresse. J'ai l'intuition de vivre une renaissance, comme si d'un seul coup mon existence un peu terne retrouvait du sens.
Je sais pourquoi j'existe... J'existe pour lui ! J'existe pour satisfaire ses exigences et combler ses désirs ! J'existe à travers lui en quelque sorte et pourtant je ne cesse pas vraiment de penser à toi !
J'ai l'impression d'ailleurs que mon épreuve la plus douloureuse sera celle-là. Celle qui m'imposera de faire un choix entre ces deux aspects de mon identité de femme. Mais peut-être que j'ai déjà choisi sans me l'avouer... sinon pourquoi ces lettres ?
Pour revenir à la tendresse que je partage malgré tout avec Michel, et qui est si différente de la tienne, elle s'apparente à un réconfort nécessaire, une accalmie, après m'avoir fait franchir un pas supplémentaire vers lui et vers des territoires inconnus. Ainsi, suite à l'âpreté et la rudesse que j'ai connues ces derniers jours, liées à la révélation de sa vie conjugale et à ************** un peu sadique qu'il peut exprimer dans sa sexualité, j'ai retrouvé à ses côté une attention d'une douceur extrême...

Même si je sais déjà qu'il me faudra affronter d'autres défis et vivre, sans doute, d'autres révélations douloureuses !
Il a su, en tout cas, se montrer particulièrement doux et tendre aujourd'hui. En m'accueillant, il m'a dit vouloir me détendre. Il souhaitait se faire pardonner de sa conduite d'hier. Il me disait qu'il m'avait manqué de respect. J'aurais voulu l'excuser, lui avouer combien j'y trouvais mon compte... Mais j'aimais le voir ainsi, comme s'il avait une dette envers moi.
Il m'a fait m'allonger sur le ventre, sur le large canapé qui longe le mur opposé à la fenêtre, et a commencé par me masser délicatement la nuque. C'est ensuite le haut de mon dos qui a bénéficié de ses attouchements. Je lui ai ainsi découvert un don supplémentaire. Il masse divinement bien, et ce fut pour moi un moment d'une détente exquise qui, bien qu'empreint de sensualité, n'avait alors aucune connotation sexuelle.
Excuse-moi encore pour cette comparai*** qui pourra te blesser, car je sais l'importance de nos petites séances de massages réciproques, mais je n'ai jamais été touchée, frictionnée, malaxée, pétrie... avec un tel bonheur. Il parvint alors par le simple contact de ses mains habiles, à me faire retrouver cette harmonie, cette unité de tout mon être, malmené ces derniers temps par tant de désirs opposés. Il réussit par la magie de ses manipulations à me faire apprécier simplement mon corps de femme qui gardait encore les séquelles des petites violences et agacements de la veille.
J'étais plongée dans un bain voluptueux d'une exquise tendresse. La fermeté des pressions qu'il exerçait patiemment sur chaque partie de mon corps alternant avec la douceur de ses caresses, me firent accéder à une jouissance d'une nature singulière. Une fois encore, je me rendais compte que je lui étais redevable de me faire découvrir une part inconnue de ce que je suis vraiment. Cette femme si coupée d'elle-même, si étrangère à sa propre identité !
Il m'aidait à devenir une per***ne, à redevenir quelqu'un... à être pleinement féminine, et non plus seulement la docile et attentive épouse que tu connais.
Une fois ce long massage terminé, sans qu'il ait cherché à me prodiguer le moindre attouchement directement sexuel, la seule reconnaissance qui me parut naturelle fut de lui prodiguer un délicat baiser sur le front.
Je t'embrasse fort,
Ta chérie qui t'aime...


chrislebo

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Samedi 9 mai

Mon amour,
Quand je te disais que les jours ne se ressemblent décidément pas dans la relation tumultueuse que j'ai avec Michel, je ne pensais pas si bien dire. À cet instant, c'est la souffrance de la lucidité qui me « travaille » à nouveau et m'angoisse.
Devoir passer de la confiance à la crainte, au soupçon, à la peur, certainement que cela me rend compte combien je suis en vie et combien je suis amoureuse... mais par moments j'ai l'impression que je pourrais tout perdre. Je sens que notre relation naissante est encore si fragile. J'ai peur qu'il me quitte pour une autre !... Et je sais que si je le perds, je t'aurais de toute façon perdu en partie toi aussi, car rien ne pourra jamais plus être comme avant !
J'avais, pendant ces moments de grâce, effacé de mon esprit que Michel devait avoir et avait tout... pour être un homme à femmes.

*** aisance, *** bagou pour flatter ma part de féminité, les objets et tableaux qui parsèment *** bureau, sa capacité de dissimulation pour ce qui était de sa relation toujours vivante, au moins sur le plan sexuel, avec sa femme, sa passion évidente pour le sexe, et *** fétichisme...
Au fond, je me disais qu'il me cachait encore la vérité. Ce n'était pas possible qu'un homme comme lui ne s'intéresse qu'à moi, n'ait du désir que pour moi. Je me mettais également à le soupçonner de me mentir sur la nature réelle de sa relation conjugale. Sans doute le désir qu'il avait pour sa femme n'était pas exclusivement la transposition du désir qu'il avait pour moi...
Bien que je continue moi-même à me plier sans déplaisir à mes devoirs d'épouse en faisant l'amour avec toi, l'idée qu'il puisse lui, continuer à prendre du plaisir avec une autre, insinuait insensiblement en moi sa dose de souffrance, comme l'aurait fait un lent poi***.
Certainement, j'étais consciente de ce que je faisais ce jour-là, en arrivant plus tôt que prévu à l'agence. Et je crois, avec le recul, que c'est la preuve d'un certain masochisme naissant en moi. Il m'avait laissée les clés, tout en insistant fermement pour que je n'arrive jamais avant 9 h 30. Ainsi chaque matin, je suis d'habitude la dernière à arriver à l'agence, et j'ai le plaisir d'être accueillie dans la boutique par les charmants sourires de Muriel et d'Andrew.
En entrant ce matin-là et en ne voyant que ce dernier, visiblement embarrassé, pour la première fois ne me gratifiant pas de *** sourire radieux, j'ai tout de suite compris qu'il se passait quelque chose ! Je l'ai vu esquisser un mouvement vers le bureau du patron, mais cela m'a déterminée plus encore à me diriger vers sa porte, consciente et inconsciente à la fois du spectacle que je craignais de découvrir !
Ces quelques secondes m'ont paru brèves et interminables à la fois, car j'ai eu le temps de repenser à tout ce qui me faisait craindre d'avoir été à nouveau trompée. Je me disais que cette fille était si jolie... et je repensais au regard concupiscent de Michel que j'avais cru percevoir bien des fois et qui ne s'adressait pas qu'à moi !
Quand j'ai ouvert la porte, j'ai essayé de faire le moins de bruit possible et je les ai découverts là... lui assis à *** bureau, comme à *** habitude... et elle tout naturellement, installée face à lui, en train de prendre les notes qu'il lui dictait !

J'ai cru percevoir chez elle un léger soubresaut quand, malgré mes efforts, le bruit de mes pas a percé le silence de la pièce. Lui, il était resté impassible comme à *** habitude.
— Excusez-moi de vous déranger, mais j'étais en avance et...


En fait je ne savais trop quoi dire et je m'en voulais déjà d'avoir eu des pensées aussi déplacées...

Et puis elle s'est tournée vers moi. J'ai bien cru que je les dérangeais, et c'est vrai que c'est la première fois que je m'immisçais dans leur travail, à cette heure de la journée.

En voyant pour la première fois Muriel assise dans ce bureau, dans un cadre pour moi chargé de tant de souvenirs et d'émotions, et à une place où j'avais déjà commis avec mon maître bien des forfaits, je ne pus m'empêcher de ressentir un trouble...
Elle était tellement jolie et fraîche dans *** petit tailleur ajusté et toujours aussi coquette et belle !
Quand elle s'est relevée comme pour me céder la place, j'ai eu l'impression de la découvrir pour la première fois ! Elle était si jeune ! Elle pourrait être ma fille et en voyant cette longue et fine silhouette parée de tous les atours harmonieux qui attirent le regard des hommes... je me rendis compte que j'étais moi-même sous le charme !
C'était la première fois qu'à un tel point, en parcourant des yeux la superbe anatomie d'une femme, je fus surprise d'un désir spontané : la voir entièrement nue devant moi et m'approcher, ayant ôté mes vêtements, pour sentir la douceur et la chaleur de *** corps contre le mien !
C'est avec la même évidence que mon regard fut attiré par *** joli décolleté qui était comme à *** habitude tout sauf provoquant, mais qui pourtant laissait entrevoir de bien jolis appâts.
Était-ce la perception chez elle de la nature singulière du regard que je portais sur elle, ou l'effet de la surprise provoquée par mon introduction dans ce bureau, ou bien une conséquence de mon imagination ? Mais j'aurais juré avoir vu ses jolies petites joues rosir !
Lorsqu'elle s'est éloignée pour me laisser seule avec lui me confronter à des explications que je ne savais comment formuler... j'étais fascinée par tout ce qui se dégageait d'elle : ce parfum exquis et pur qui imprégnait la pièce, la grâce de sa démarche, le spectacle de la courbe de ses hanches ondulant d'une façon si plaisante... Et puis il y avait *** petit cul ravissant et ferme, moulé avantageusement dans une jupe étroite, qui se balançait sans excès...
Cette séduction qui paraît si naturelle chez certaines jeunes femmes qui n'ont guère à s'apprêter pour capter le regard des hommes, était avantageusement servie par le port de chaussures à talons qui soulignaient la cambrure de ses reins. Ce n'est que lorsqu'elle a franchi la porte que j'ai vu le détail qui curieusement brisa en moi cette délicate harmonie. La sangle de sa chaussure droite était défaite. Je fus étonnée par cette constatation, et plus encore par le fait qu'elle n'ait pas pris soin de la remettre... Il était impossible qu'elle ne ressente pas cette absence de lien sur sa jolie cheville !
Le reste de la journée s'est déroulé normalement et finalement assez sagement. Une fois que je me suis tirée de justifications un peu embarrassées mais finalement crédibles, Michel s'est « contenté » ce jour-là de m'écouter lui lire une nouvelle lettre, assise sur ses genoux, pendant qu'il tripotait mes seins sous mes vêtements sans même les dénuder !
Mais au moment où je t'écris, et malgré l'agitation du café qui me distrait encore, je me rends compte sans trop savoir pourquoi, que la vision de cette chaussure défaite continue d'occuper mes pensées...
Je t'embrasse et je suis contente de bientôt te retrouver...

Ta chérie qui t'aime...
chrislebo

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Lundi 11 mai

Mon petit mari,
Lorsque je suis venue te rejoindre en fin d'après-midi après cette dure semaine, car tu étais cette fois à la mai***, j'avais sans doute du mal à dissimuler combien j'étais contrariée. J'ai accueilli ton attention et ta tendresse comme un moindre réconfort, et dans tes bras un peu plus tard, lorsque nous nous sommes couchés, je ne pensais plus à Michel seulement, mais à Michel et à Muriel, à Michel avec sa femme, et aussi, pour la première fois, à Michel pouvant être dans les bras d'autres femmes !
Il y avait quelque chose qui s'était brisé en moi et en même temps, je constatais combien ma passion restait intacte. Je l'aimais plus que tout, j'avais envie de lui et qu'il me fasse l'amour, mais je n'arrivais plus à croire qu'il puisse m'aimer exclusivement.
Quand je me suis retrouvée nue contre toi et que tu as commencé à me caresser les fesses, j'ai pensé à ses larges mains à lui, cajolant les jolies fesses de Muriel. Lorsque tu m'as sucé la poitrine, j'ai revécu ces moments dans la boutique où je l'avais vu scruter les décolletés plongeants de quelques clientes peu farouches venues seules, et qui semblaient déjà se sentir en vacances avant même le départ... En tout cas ces jours-là, elles semblaient en vacance de leur mari !
L'attitude séductrice de certaines d'entre elles à *** égard ne m'avait pas échappée, mais la semaine dernière j'étais trop naïve et confiante encore pour imaginer qu'il puisse céder à quelque tentation.
Aujourd'hui je n'en suis plus si sûre... et pourtant je n'ai la preuve de rien.
Une fois encore, un sentiment est en train de naître en moi et de se développer, un sentiment que je n'ai jamais éprouvé vis-à-vis de toi : la jalousie ! Je souffre de me rendre compte que d'autres femmes pourraient éprouver du plaisir par lui... et je souffre même du plaisir qu'il peut leur apporter par un simple regard désirant, ou la moindre des flatteries concernant leur charme prétendu comme il s'amuse parfois à le faire à l'agence.
J'en viens à être même jalouse de sa propre femme ! D'ailleurs je n'ai fait que penser, alors que tu me pénétrais et que tu me besognais avec ta fougue habituelle, qu'il faisait peut-être de même, au même instant, avec *** épouse !
Cette douleur naissante de la jalousie est d'autant plus cruelle pour moi qu'elle me confronte à une solitude incontournable. Tiraillée entre deux hommes, et coupée de plus en plus de mes amies par les contraintes de ma double vie, j'ai l'illusion de la tendresse dans le contact de corps qui me convoitent et que j'aime, mais je me trouve incapable de parler directement de ce que je ressens à quiconque.
Encore une fois, je perçois une fonction à ces lettres que je t'adresse, mon chéri, mais je me rends compte aussi que leur existence m'aliène plus qu'elle ne me libère ! Je t'écris, je te parle à toi qui ne peux pas m'entendre, et je porte le secret même de ces lettres que je ne peux dévoiler à nul autre qu'à vous deux... comme une pri*** que j'élabore moi-même, captive que je suis d'une passion dévorante.
Ainsi, en arrivant ce matin à la boutique, je me sentais un peu comme une étrangère, comme si j'étais de trop. L'accueil de Muriel aussi chaleureux que d'habitude avait soudain une saveur cruelle. Je me suis rendue à mon « entretien » habituel, mais j'avais du mal à extraire de mes pensées cette sensation de lassitude qui résultait à la fois d'une nuit sans sommeil, à penser à lui en train de me tromper, et d'un sentiment de fatalité. Cela ne pourrait pas durer, il allait de toute façon me quitter pour une autre... et peut-être était-ce déjà fait !
Plus que jamais en m'installant dans le fauteuil, je pensais avoir été ridicule de croire que cette aventure pourrait encore durer. De toute façon je ne le méritais pas. Ma jalousie nouvelle ne faisait que confirmer, avec l'apparition en moi de sentiments aussi mesquins, que je n'étais pas à la hauteur.
La question n'était plus celle de la confiance que je pourrais avoir à *** égard, elle était celle de la confiance perdue vis-à-vis de moi-même. Autant je me sentais transformée, plus forte et peut-être plus belle sous l'effet d'un amour que je croyais exclusif, autant le doute qui s'était insinué en moi et qui prenait toutes les apparences de la certitude, me rendait soudain terriblement fragile et « laide ». Bien sûr, en venant comme chaque matin, j'ai remarqué quelques regards de passants qui auraient pu me rassurer, mais au lieu de me flatter, j'avais l'impression que ces derniers glissaient sur moi comme s'ils s'étaient adressés à quelqu'un d'autre ; à une femme à l'apparence épanouie et dynamique et à la réussite sociale éclatante... mais qui n'était finalement qu'une femme d'apparence !
Profondément lovée dans mon fauteuil, j'ai vraiment pensé qu'il chercherait rapidement à se débarrasser de moi, et je me demandais comment il pourrait s'y prendre. Au début, quand il a commencé à me parler, j'étais comme anesthésiée par la douleur probable que j'attendais de ses propos.
— Excusez-moi pour ces derniers jours ! Je me suis rendu compte que j'étais trop absorbé par des problèmes de travail. Je m'en veux terriblement d'avoir abusé de vous d'une façon si *******. Vous êtes la femme la plus délicieuse et la plus exquise que j'ai rencontrée et j'ai peut-être tout gâché en me jetant sur vous comme un affamé... Je vous ai manqué de respect. Pardonnez-moi ! Si vous saviez comme je vous aime ! J'ai tellement peur de vous perdre !


J'ai cru que j'étais dans un mauvais rêve dont il me faudrait bientôt m'extraire, ce qui rendrait encore plus difficile le retour à une réalité cruelle. Mais je l'avais bien écouté, et puis il y avait *** si beau regard humidifié d'émotion... Pas un instant de plus je n'ai douté de sa sincérité ! Il était beau comme jamais, et je me suis à nouveau sentie belle... parce qu'il me l'a dit !
— Vous êtes ravissante ! Je suis tellement flatté que vous puissiez éprouver un quelconque intérêt pour moi !... Qu'est-ce que je pourrais faire maintenant pour vous faire plaisir ?


Je n'avais qu'un désir à cet instant... qu'il me serre très fort dans ses bras et qu'il continue à me témoigner ainsi de l'affection, comme si nous étions seuls au monde. Je me suis approchée de lui et en prenant *** visage entre mes mains, j'ai rapproché ses lèvres des miennes, comme j'aurais porté à ma bouche un calice pour en boire la saveur sacrée. Quand je les ai senties tout contre moi, la caresse de sa respiration me devenant sensible, j'ai eu l'impression que j'allais l'embrasser pour la première fois. Ce fut un baiser tendre, sensuel et langoureux comme seuls en connaissent les amoureux des premiers jours. Je m'abandonnais d'autant plus à sa puissante étreinte, qu'une fois encore, il agissait comme je le souhaitais...
Longtemps il a caressé mes cheveux tout en embrassant avec la plus grande délicatesse les moindres recoins de mon visage.
Et puis j'ai eu cette envie ******* de me donner à lui, curieusement, moins portée par un désir physique intense, que par celui de le remercier. J'avais vraiment l'intuition qu'être à lui, comme cela, tout de suite, sans plus de préliminaires, était ce que j'avais en cet instant magique, le mieux à lui offrir !
J'ai ôté ma culotte d'une façon si discrète, alors qu'il ne cessait de cajoler mon visage, que je ne suis pas certaine qu'il s'en soit d'abord aperçu... et lorsque j'ai pris sa main pour la porter sous ma jupe. J'étais davantage guidée par la tendresse que par l'excitation.

Lui offrir le contact que j'espérais soyeux de ma petite motte à la toi*** discrète, n'était pour moi qu'une caresse de plus que je lui prodiguais. En effet, c'est moi qui guidais ses gestes plus qu'il ne me caressait. Il se laissait faire, et c'était bien ...
Nous étions debout et j'avais l'impression d'être plus fermement campée sur mes jambes que lui, malgré mes talons et ma posture indécente. Et puis ses doigts qui venaient se nicher dans ma fente devenue crémeuse, commencèrent à faire leur effet...
À mon tour je me sentais vaciller. J'ai dégagé *** membre déjà bandé et me suis laissée glisser jusqu'à me retrouver, le plus naturellement du monde sur les genoux en train de le sucer avec gourmandise. Je le caressais pendant ce temps si légèrement entre les jambes que je devais le chatouiller car je sentis bientôt, par l'aspect soudainement granuleux de sa peau et la perception chez lui d'un léger tremblement... qu'il venait d'être saisi d'un fris***.
J'étais comblée de sentir à quel point j'avais la faculté encore de lui procurer du plaisir, et c'est vrai que j'y mettais alors toute mon attention et ma patiente application. Certes, j'avais aussi envie d'être comblée d'une autre manière, mais je souhaitais par dessus tout faire durer notre étreinte le plus longtemps possible, comme une réponse des plus féminines à nos ébats précédents si sauvagement masculins !
C'est pour cette rai*** que je me suis mise à ralentir la cadence. Je ne cessais pas d'avoir sa verge adorée dans ma bouche, mais je la suçotais plus que je ne la suçais. C'était ma langue qui œuvrait à lui prodiguer de douces caresses alors que mes ongles grattaient à peine, pour l'agacer davantage, les contours de *** anus.
Je gardai sa petite bite gorgée de désir bien au chaud dans ma bouche et fis glisser mon majeur dans le trou de *** cul. C'était mon doigt maintenant qui était seul en mouvement, car mon partenaire décidément passif, était tout à l'abandon de cette nouvelle caresse. J'aimais sentir cet étui plutôt sec et râpeux envelopper et se frotter à mon doigt. Pendant que je sentais au contraire, au contact de ma langue, la saveur salée et maintenant humide de *** gland.
C'est alors que je me suis mise à lui téter la bite comme l'aurait fait un petit ****** qui cherche désespérément du lait.
Tout cela était pour moi avant tout le témoignage de la plus grande tendresse que je pouvais lui fournir. Le sexe n'était finalement ici qu'un moyen. Je voulais qu'il vive ainsi le fait que « nous fassions l'amour » à l'opposé des saillies sans tendresse qu'il faisait subir à *** épouse. Ainsi je me sentais plus que jamais dans cet état de soumission et de domination, comme étant sa tendre concubine. Du même coup, j'avais l'impression qu'à ses yeux je redevenais quelqu'un. J'avais de toute façon, quoiqu'il advienne, ma place auprès de lui !
Finalement, qu'il puisse séduire, jouir, ou faire jouir d'autres femmes, cela n'avait plus d'importance, si par mon inventivité et la nature singulière de mon amour, j'étais capable de lui offrir quelque chose de différent, qu'aucune autre ne pourrait lui donner.
Il fallait pour cela que je ne faiblisse pas comme je venais de le faire. Je devais toujours lui montrer une disponibilité sans faille. Je devais non seulement être capable de répondre, mais aussi d'anticiper ses désirs les plus secrets. Je serais maintenant *** esclave consentante, mais aussi plus que cela. Désormais, en prenant également l'initiative, j'aurais le plaisir de me sentir maîtresse en partie de ma destinée, même si celle-ci devait rester encore enveloppée de mystère !
C'est avec cette conscience et cette confiance retrouvée, que je l'ai fait basculer sur le tapis. J'ai libéré *** sexe complètement en baissant *** pantalon, pour lui offrir un écrin plus savoureux encore. Avec la détermination d'une cavalière qui veut apprivoiser un jeune étalon, j'ai entrepris de le chevaucher.
Quand j'ai senti *** membre s'engloutir dans mon sexe, j'ai vécu une intense excitation d'une nature singulière. Moi qui depuis le début éprouvais le plus grand plaisir à sentir qu'il me possédait, j'avais le bonheur, parce que je le dominais et qu'il était entièrement soumis, empri***né entre mes cuisses, de jouir de ce nouveau pouvoir que je croyais finalement avoir sur lui.
Après l'avoir savouré longuement, tout en maintenant ses mains au sol, afin de lui interdire de me prodiguer la moindre caresse, j'ai senti sa semence inonder mon vagin, comme un cadeau hors de prix qui était finalement ma juste récompense !
Un baiser sur tes lèvres de la part de la mère de tes enfants...

chrislebo

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#6,999 · Edited by: chrislebo
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Mardi 12 mai

Mon chéri,
Si, consciemment, je me disais accepter le désir évident de Michel à l'égard d'autres femmes. Si je prétendais avoir la capacité de vivre jusqu'au bout cette relation en surmontant ma propre jalousie, il fallait néanmoins que je sache ! Il fallait que je connaisse la vérité et, si celle-ci devait être cruelle, il fallait que j'éprouve à quel point j'étais prête à m'y confronter et à la dépasser !
En termes d'épreuve, pour ce qui est de mon orgueil de femme, je n'ai pas eu à attendre longtemps...
Je me suis décidée à venir, une nouvelle fois, plus tôt que d'habitude à l'agence, et je suis même arrivée avant l'heure d'ouverture... J'ai donc ouvert pour la première fois la boutique. J'avais l'intention de profiter de ce moment de tranquillité pour une fois seule sur mon lieu de travail, pénétrer dans *** bureau à la recherche d'indices qui auraient pu transformer mes soupçons de « tromperie » en certitude.
Quand j'ai poussé la porte, je n'ai d'abord rien remarqué dans la pénombre et le silence étouffé de la pièce. Moi-même, je ne faisais aucun bruit, par peur que quelqu'un n'arrive bientôt et ne me découvre là, à fouiller dans les affaires de mon patron !
Et puis, presque par hasard, je l'ai vue !
Face à moi, moulée dans la jupe un peu stricte de *** tailleur, j'ai vu *** postérieur saillir sous le bureau. Il ne m'a pas fallu longtemps pour reconnaître aussi la silhouette de Michel affalé dans *** fauteuil... Les lents mouvements du joli fessier de Muriel ne laissaient évidemment aucun doute sur la nature de ses activités... Elle avait, avec un soin méticuleux, posé ses fines sandales à ses côtés et je voyais le charmant et douloureux spectacle de ses petits pieds tendus, parés de bas de soie, qui témoignaient par leur crispation de la concentration extrême avec laquelle elle suçait *** patron.
Ils ne m'avaient pas entendue, et ils ne pouvaient pas m'entendre, tant j'avais pris de précautions à me faire discrète et surtout tant ils étaient absorbés par leurs ébats. La voix de Michel me fit ressentir ce pincement douloureux que j'espérais pouvoir définitivement chasser de moi :
— Continue... oui, continue comme ça... J'aime tellement comme tu me suces ! ... Tu es si douce ! ...


Sa tête était rejetée en arrière et pendant ce temps il caressait la blonde chevelure de sa jeune employée dont le chignon était défait.
— Ce matin, j'ai envie que tu me boives ! Et que tu me lèches la bite et les couilles ! ... S'il te plaît, nettoie-moi bien avec ta jolie petite langue !


J'étais déstabilisée par ce spectacle fascinant et cruel... et par le fait qu'il la tutoie, elle, ce qu'il n'avait jamais fait avec moi et qu'il ne faisait jamais avec elle à l'agence en ma présence.
J'étais là, si près d'eux... au point de sentir cette étrange odeur mêlée de leurs parfums et de leurs chairs, mais rien ne pouvait leur laisser soupçonner une quelconque présence.
Il prenait sa tignasse à pleines mains pour faire désormais coulisser plus vite ses jolies lèvres carmin sur sa verge. Et puis il se cambra sur *** siège tout en poussant un râle de jouissance. J'étais en train de réaliser qu'il inondait sa jolie gorge de cette même semence onctueuse qui avait fait mes délices.

Elle ne cessa pas pour autant de l'avoir en bouche, et j'entendis même distinctement un léger clapotis. Elle tétait sa bite pour le boire tout entier !
C'est le moment que je choisis pour me dérober discrètement. J'ôtai rapidement mes sandales à mon tour pour ne pas faire de bruit. Et c'est en me retournant doucement que j'entendis le *** sec d'un objet qui se brise ! Je venais d'effleurer une statuette qui jonchait maintenant le sol.

J'eus à peine le temps d'entendre le bruissement produit par les deux amants dérangés... que déjà j'avais refermé, sans précaution cette fois, la porte derrière moi !
Je ne pus pas rester un instant de plus. Il fallait que je respire l'air de la rue, que je me libère de cette vision, de cette atmosphère saturée de leur odeur, de leur jouissance. Je me suis mise à errer sans but, sans plus savoir ce que je faisais là... Dès que j'ai pu trouver un endroit calme, je me suis assise sur un banc et j'ai pleuré !

Cela faisait si longtemps que je n'avais pas senti mes larmes...
Pourtant à peine une heure plus tard, j'étais à mon poste à l'agence, disposée à accomplir mon travail avec le plus grand sérieux et une détermination sans faille ! Mais quand Michel m'a demandée de le rejoindre au bureau, alors que, bien sûr, je savais qu'il savait, j'ai prétexté un entretien avec des clients pour éviter de le revoir si vite.
Au fond de moi, je venais d'accepter et même d'excuser ce que je venais de voir et qui, d'une certaine façon, confortait ce que je soupçonnais déjà... J'étais prête à lui pardonner et même à l'encourager à vivre librement cette relation alors que j'étais désormais dans le secret. J'acceptais finalement totalement cette nouvelle liai***, comme j'avais accepté celle qu'il avait avec sa femme. Mais je ne voulais tout de même pas le rassurer si vite...
Quant à Muriel, j'ai fait le choix de venir rapidement vers elle pour lui demander de passer à mon bureau. Je n'étais en rien sa supérieure hiérarchique mais sous l'effet de cette situation nouvelle, j'avais un peu l'impression de le devenir.
Dire qu'elle était mal à l'aise en rentrant, c'est encore peu dire. Lorsqu'elle vint s'asseoir, elle semblait désemparée, et le simple bruit sourd que fit le fauteuil lorsque ses jolies fesses vinrent s'y poser, suffit à provoquer un léger rosissement sur ses si jolies joues.
Il lui était pénible visiblement, d'avoir ainsi à se montrer à moi en me faisant face en pleine lumière, et *** regard semblait chercher comme un soutien en fixant le plumier de mon bureau. Cette situation était inédite pour moi. Je l'avais face à moi, selon ma demande et elle ne pouvait se dérober physiquement, alors que je savais que c'était ce qu'elle désirait le plus au monde !
Il y eu un moment de silence, où je me mis à la scruter, et je fis immédiatement le rapprochement avec « l'inspection visuelle » que j'avais dû subir la première fois de la part de notre patron.

J'avais l'impression de la redécouvrir encore.
Bien sûr, dès le premier jour, j'avais perçu combien elle était jolie et même ravissante. Toujours coquettement habillée et maquillée d'une façon à la fois soignée et discrète, le petit chignon qui était sa coiffure la plus habituelle, en plaquant ses cheveux blonds le long de ses tempes, lui aurait donné un air sévère, sans l'extrême douceur des traits de *** visage.

Sa peau claire était parsemée de quelques taches de rousseurs et d'un petit grain de beauté sur le coin des lèvres qui ravivait l'éclat lumineux de sa peau. Ses beaux yeux verts qu'elle osait maintenant timidement lever vers moi, comme si elle se sentait peu à peu le courage de me regarder, eux-aussi exprimaient cette même sensation de douceur.

On aurait pu la soupçonner de candeur, sans la détermination un peu fière avec laquelle elle soutenait en d'autres occasions le regard des clients.
Jusqu'ici, elle n'avait jamais semblé particulièrement impressionnée. *** attitude altière sans être hautaine, associée à cet apprêt un peu strict, n'était pas sans évoquer celui d'une hôtesse de l'air. Mais je venais de découvrir que *** apparence toujours avenante et soignée, sans jamais une faute de goût, comme peut l'être celle d'une fille de « bonne famille », ne s'adressait pas uniquement et peut-être pas essentiellement au désir de séduire les clients...
Je crus enfin la redécouvrir pleinement lorsqu'elle retrouva le courage, si ce n'est l'audace, de soutenir cette fois pleinement mon regard. C'est ce qui me détermina à lui adresser enfin la parole.
— Je ne veux pas qu'il y ait une quelconque hypocrisie entre nous ! Tu connais la nature de mes relations avec Michel et je sais ce qu'il en est entre vous...


Je fis semblant de ne pas prêter attention au fait qu'elle souhaitait visiblement me répondre, sans doute pour se justifier.
— Sache que je trouve tout cela naturel et que je ne vous juge pas. D'ailleurs, ce que j'en pense n'a aucune importance. Comment pourrais-je te reprocher d'avoir éprouvé du désir pour lui, alors que j'en éprouve moi-même ? Et puis au nom de quoi pourrais-je te faire la morale alors que j'entretiens une relation adultère avec lui ? ... Je n'attends rien de toi, je n'attends rien de vous... pas même la discrétion... et en tout cas pas la recherche de la moindre justification !


Curieusement, comme si elle reprenait décidément de l'assurance, elle m'adressa alors un sourire où je croyais voir poindre un désir de connivence. Et c'est vraiment sans malice, sans même y penser, que je pris alors ses mains entre les miennes. J'en éprouvais ainsi l'extrême finesse et la douceur, ainsi que le calme retrouvé. Je lui retournais *** sourire.
— J'aimerais, mais si seulement tu en as le courage et la volonté, que tu me parles de lui... de ta relation avec lui.


Il y eut alors chez elle comme une réticence, et je perçus qu'elle tentait un instant de dérober ses mains à mon étreinte.
— Crois bien que je me livre à toi avec la plus grande confiance. Ce que je te demande, c'est uniquement un témoignage de la tienne... J'aimerais que nous devenions amies. Mais si tu ne le souhaites pas et si tu veux que les choses en restent là...


Au bout d'un moment, je sentis à nouveau l'abandon de ses mains et un nouveau sourire charmant m'offrit comme l'amorce d'une réponse. Ce qui se jouait entre nous, c'était la confiance qui peut naître entre deux femmes, mais dont je sais par expérience qu'elle peut être si fragile...
Lorsqu'elle commença à se livrer, et à me raconter leur rencontre, il y a seulement deux mois, je percevais qu'elle vivait ce que j'aurais désiré pouvoir vivre : la possibilité de se décharger d'un important fardeau en partageant enfin avec quelqu'un d'autre une part si importante de *** secret.
— Le premier jour, je me suis présentée à ce poste sans trop savoir ce que je voulais. J'avais d'autres rendez-vous en tête, et je ne savais pas trop si je souhaitais travailler en agence... Lorsqu'il m'a reçue dans *** bureau, les choses ont curieusement changé. Sans savoir vraiment pourquoi, et j'avoue que je ne le sais pas même aujourd'hui, j'ai eu immédiatement envie d'être embauchée par lui. C'est curieux parce qu'il ne correspond en rien à ce qui me séduit naturellement chez un homme ! On pourrait même dire qu'il est l'opposé des garçons qui jusqu'ici m'attiraient... mais j'avais un désir physique de rester près de lui et de répondre à ses volontés ! Ce qui est également curieux, c'est que lorsque j'y pense et que je ne suis pas avec lui, je me dis que je n'ai vraiment rien à faire ici, à vouloir absolument contenter un homme qui pourrait être mon père et pour qui je ne suis qu'une relation parmi d'autres, et plutôt moins importante que d'autres !


On ne peut pas dire que ce « parmi d'autres » m'était agréable à entendre. J'espérais au moins qu'elle me compte dans celles qui étaient plus importantes que la sienne...
— Il ne faut pourtant pas te tromper sur la nature du début de cette liai***. J'aimais être *** employée et cela n'allait pas plus loin que la relation d'estime et de soumission que l'on doit à *** boss. En même temps ma volonté de le satisfaire et mon caractère plutôt perfectionniste faisaient que, sans m'en rendre compte, je passais de plus en plus de temps à mon travail, et même en dehors des heures nécessaires ! Je voulais tellement lui offrir l'image d'une employée modèle, lui montrer que j'étais disposée à tous les sacrifices... C'est ce qui a fini par détruire la relation que j'avais alors avec un garçon de mon âge. Je me rendais bien compte que je me coupais de la vraie vie, mais rien ne me faisait plus plaisir que les rares signes d'encouragement qu'il pouvait m'apporter quelquefois.


En parlant ainsi, elle semblait avoir perdu toute retenue. J'avais l'impression qu'elle pourrait parler ainsi des heures. Je ne reconnaissais plus en elle cette jeune femme passionnée qui dévoilait ses pensées avec impudeur, la calme hôtesse de l'agence de voyage rigoureuse et professionnelle qui intimidait un peu par sa raideur, autant qu'elle séduisait. Elle paraissait désormais devant moi sans fard, comme une femme en détresse. Et cette détresse n'était pas éloignée de celle que j'avais connue ces derniers jours.
En me parlant d'elle, j'avais l'impression souvent qu'elle parlait de moi. Bien sûr, notre destin n'était pas comparable, mais nous partagions cette même fascination inexpliquée, cette même volonté de dépendance aveugle, cette capacité à sacrifier une part importante de notre liberté pour le satisfaire !
— Je ne sais pas ce qui a fait que notre relation a basculé. Ce qui a fait que je suis brusquement devenue sa maîtresse !... Finalement, sans sincèrement y avoir pensé, car je n'avais vraiment pas fantasmé sur lui avant que cela n'arrive, je me suis logiquement pliée à ses autres exigences de plus en plus particulières... C'était la continuation normale sans doute, de ma volonté de le combler et d'être comblée par sa seule reconnaissance.


Je pensais que *** récit à ce moment pourrait s'interrompre sous l'effet de sa pudeur... mais je me trompais !
— Un jour que nous travaillions à *** bureau, après qu'il m'ait félicitée de la qualité d'un dossier que je venais de lui fournir, il m'a remerciée de lui apporter tant de satisfactions. Il m'a alors curieusement demandée jusqu'où j'étais prête à aller pour lui faire plaisir. Je peux difficilement décrire l'expression que j'ai dû avoir à ce moment là... Finalement, l'étonnement passé, je me suis mise à lui sourire parce que je me sentais flattée, sans trop savoir pourquoi, qu'il puisse seulement penser que je pouvais encore le contenter. En même temps je sentis la chaleur monter à mon visage. Je ne réalisai qu'à cet instant la vraie nature du plaisir qu'il pouvait me demander ! Et j'étais à la fois paniquée et envieuse qu'il exprime quelque chose dont j'avais honte... Je me sentais d'une fébrilité incroyable ! J'avais l'impression d'avoir rétréci dans mon siège et j'étais suspendue à ses lèvres en réalisant déjà que je ne pourrais me dérober !... Mais il n'a pas dit un mot ! Il s'est seulement levé et a fait pivoter d'un geste assuré mon siège qui se trouvait maintenant tourné vers la porte. Il s'est alors avancé et je me voyais là, déjà humiliée par une attente vaine et folle, me laissant plantée seule dans *** bureau alors qu'il irait, comme si de rien n'était, vaquer à ses occupations en sortant de la pièce !... Finalement il est resté tout près, debout face à moi... et, toujours sans un mot, il a défait sa braguette dont il a extrait *** sexe bandé !


Elle fit une brève pause, comme pour rassembler ses idées tant elle semblait, plus que jamais, gagnée par l'émotion ! Mais elle ne me regardait plus, elle était ailleurs, comme si elle revivait les scènes qu'elle m'évoquait sans aucune retenue.
— J'ai fait ça sans trop y penser, parce que c'était normal... Il me demandait de lui faire plaisir et j'avais envie de lui faire plaisir !... Je ne peux pas dire que j'ai eu un jour un réel désir sexuel pour lui. C'est plutôt le désir de le combler, de le satisfaire, qui a fait que je me suis donnée à lui. Quand j'avais sa queue dans ma bouche, dont j'appréciais finalement l'aigreur pour la première fois, j'étais simplement contente d'entendre bientôt ses soupirs. Même si cela peut paraître absurde, c'était toujours dans l'objectif surtout d'être *** employée modèle ! Et lorsque j'ai avalé *** sperme, contrairement à ce que j'avais connu avec mon copain, c'était sans gourmandise particulière, seulement satisfaite et même comblée d'être allée jusqu'au bout du travail accompli... Bien vite d'ailleurs, sans doute conscient que la motivation de nos relations sexuelles bientôt régulières n'étaient pas de même nature, et peut-être aussi parce qu'il y avait un tel décalage d'âge entre nous (Il me parlait souvent de la jeunesse de mon corps, de la « fermeté arrogante » de mon « petit cul » ou de mes seins !), il se sentit dans l'obligation de me faire des petits cadeaux... Au début, c'était surtout des présents et puis avec le temps, cela a pris surtout la forme de billets qu'il posait au coin de *** bureau et qui devenaient comme un signal pour moi à devoir le contenter ! À partir de ce moment, il s'est mis souvent à m'appeler sa petite courtisane. C'est ce que j'étais finalement et ce que je suis restée pour lui, rien qu'une petite pute, prête à faire ça pour de l'argent !
chrislebo

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Après avoir perçu les similitudes dans nos relations parallèles avec Michel qui me rapprochaient d'elle... je réalisai maintenant tout ce qui nous différenciait. Je n'étais en rien cette jeune femme si fraîche qui avait l'âge d'être sa fille ! Je n'avais guère reçu de sa part de gratifications matérielles... et puis j'étais dévorée par le désir sexuel, ce qui me liait doublement à lui !...
Et puis il y a toi !
Encore une fois, ta seule existence, curieusement, provoque un lien plus fort avec mon amant. Au lien charnel, vient s'ajouter ce lien passionnel que seul connaît l'interdit et la saveur du danger d'être un jour découverts !
Un instant je n'ai pu réfréner un sentiment de jalousie à l'égard de cette jeune femme qui avait le don d'une jeunesse... que je ne pourrais jamais rattraper. Je voyais finalement en elle, sous ses dehors si respectueux, la présence d'une jolie petite catin qui masquait *** désir vénal derrière l'apparence d'une travailleuse sérieuse et appliquée... et puis j'ai rapidement chassé ces idées. J'étais à la fois consciente de mon injustice, car j'avais toutes les rai***s de la croire décidément sincère, et de ma trahi*** puisque je prétendais ne pas avoir à la juger !...
Pendant ce temps, elle continuait :
— J'ai pratiqué avec lui bien des positions que je ne connaissais pas avant ; satisfait des fantasmes que je ne soupçonnais pas pouvoir exister, mais je peux te jurer que je n'y ai pris aucun véritable plaisir ! Pourtant ce plaisir, je sais être capable de le connaître, mais depuis que je suis sa maîtresse, je me suis coupée de la jouissance sexuelle... et finalement cela ne me manque pas.


Je l'écoutais avec un peu moins d'attention parce que j'étais moins concernée... et puis je pensais à une autre différence entre nous...
— Depuis quand vous vous tutoyez ?
— C'est venu très vite. Dès que nous avons baisé !


Je lui en voulais un peu de cette soudaine familiarité, mais j'avais aussi prétendu être *** amie...
— Dans *** bureau... dès que nous sortons du cadre du travail... c'est pour nous tutoyer... mais dès que nous nous rajustons après avoir fait l'amour, nous nous vouvoyons « innocemment » comme le font souvent une employée et *** patron... et cela nous amuse beaucoup !


C'est avec un plaisir certain que j'ai écouté la suite.
— Tu sais, il me parle souvent de toi. Il est très fier d'être ton amant. Il m'a dit qu'il était vraiment attaché à toi, et qu'il ne pouvait pas imaginer que je lui demande de rompre... De toute façon, je n'en avais aucune intention. Je sais que tu lui procures des satisfactions que je suis incapable de lui apporter... mais je sais aussi que j'ai actuellement une place dans sa vie... et cela me suffit !


Ainsi, je réalisais que grâce à cette amitié naissante, pourtant si improbable, j'avais la possibilité d'avoir un nouveau regard sur la per***nalité un peu spéciale de Michel. Malgré les petits désagréments pour mon amour-propre de la plupart de ces révélations, j'avais la satisfaction d'avoir gagné quelques points dans le jeu de domination qui s'instaurait avec lui.
J'évitai, le restant de la journée, de le retrouver lui, dans une situation plus intime, l'empêchant ainsi de se délivrer de l'angoisse d'avoir été découvert.
C'était la première fois que, je l'avoue, j'éprouvais un petit plaisir sadique à sentir mon pouvoir à faire souffrir un homme !
Je t'embrasse

chrislebo

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#7,001
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Mercredi 13 mai

Dans tes bras, j'ai connu cette sensation singulière, en m'appliquant à te témoigner tout ce que je pouvais de tendresse, que j'étais en train de « tromper » Michel ! C'était certainement un sentiment absurde, puisque j'étais dans les bras de mon propre mari. Mais je réalisais juste qu'à ce moment précis : j'avais envie de faire l'amour avec toi, alors que j'avais eu le plaisir le jour-même et pour la première fois de me refuser à lui !
Le lendemain, mes résolutions n'étaient plus tout à fait les mêmes. J'étais déterminée à profiter de la situation pour que Michel se livre un peu plus à moi, qu'il me parle davantage de lui. En vérité j'étais motivée par une curiosité toute féminine qui l'emportait décidément sur tout sentiment de jalousie. Mais je savais aussi que je ne pourrais pas me passer longtemps du contact délicieux de *** corps chaud contre le mien...
Lorsque j'ai franchi le seuil de sa porte, j'étais intriguée par l'attitude qu'il pourrait avoir à mon encontre. Dans un premier temps, il n'a pas levé les yeux de *** bureau où il semblait chercher des papiers qu'il ne trouvait pas. Et puis au bout d'un instant, alors que je décelais chez lui une certaine nervosité, il a commencé à me regarder avec une expression que j'avais du mal à définir. Il semblait un peu égaré, comme ces papiers qu'il rassemblait avec difficulté. Le fait que j'ai pu lire en lui un univers, qu'une fois encore il aurait voulu dissimuler, changeait à nouveau la nature de notre relation.
— Vous m'en voulez ?


Je n'avais aucune intention de jouer avec lui.
— Non.


Et puis après un long silence, il a continué :
— Je m'en veux moi, de ne pas être capable de vous dire la vérité... de vous avoir menti sur ma relation avec Muriel ! ... Vous savez, j'aime cette fille d'une certaine façon, mais cela n'a rien à voir avec l'affection profonde que j'ai pour vous. Je ne voulais pas vous faire souffrir... et puis... j'ai l'impression par mes maladresses et ma faiblesse que j'arrive au résultat inverse... Excusez-moi de vous blesser ! J'aimerais pouvoir réparer tout le mal que je vous fais, mais je vous avoue que je ne sais comment m'y prendre. Je ne peux pas, je ne me sens pas le courage de résister, à l'avenir, aux tentations qui se présentent à moi !
— Je ne vous demande rien.


Je me rendais compte que je lui apportais cette réponse sans réfléchir et d'une voix un peu sèche, de telle sorte que je n'étais pas certaine de le rassurer sur mes intentions.

De *** côté il avait besoin de se livrer :
— Je ne veux pas vous perdre, mais le seul courage que je peux avoir aujourd'hui, c'est de ne plus chercher à vous tromper sur ce point. J'aime trop séduire et me laisser séduire... J'aime trop le sexe ! J'aime trop les femmes pour prétendre un jour vous rester fidèle ! ... Je veux dire exclusivement !


Je soutenais *** regard, sans laisser entrevoir la moindre expression. Il semblait hésitant, peut-être avait-il peur d'avoir trop parlé.
— J'ai vraiment envie que notre relation dure... qu'elle se solidifie et se transforme... L'un comme l'autre nous ne pouvons plus rien espérer du côté de nos relations conjugales. Ce qui peut faire notre *****, c'est de pouvoir évacuer cette hypocrisie, ce men***ge sacralisé dans le mariage... J'ai envie de pouvoir être totalement sincère avec vous lorsque je rencontrerai une femme et que j'aurai du désir pour elle. Je veux pouvoir vous parler de moi avec la confiance d'un homme qui se livre entièrement à sa plus chère amie... et ce que j'attends de vous, c'est d'être aussi entière, en me parlant sans détour des relations que vous pourriez être amenée à vivre avec d'autres hommes.


Je recevais ses paroles, une fois encore, comme autant de défis auxquels je n'étais pas préparée. J'étais, quelques instants avant, dans la posture de celle qui avait le pouvoir de lui pardonner ou non ; du moins je croyais posséder ce pouvoir sur lui. Mais maintenant, à nouveau, c'est lui qui avait pris la main, et semblait imposer les conditions d'une relation durable entre nous.
Ce qu'il venait de me dire pourrait sembler insupportable à bien des femmes. En même temps, ce que j'avais accepté de lui ces derniers jours, je le percevais déjà comme une aliénation possible et définitive. Écrire ces lettres, lui offrir les armes de ma passion, c'était me couper insensiblement de mes amis aussi bien hommes que femmes. C'était rompre tout véritable lien social autre que celui de mon travail ou de mon rôle d'épouse totalement illusoire. Ce qu'il me proposait soudain, c'était paradoxalement dans une liai*** de double dépendance, la possibilité d'accéder à une liberté véritablement grisante. Celle de vivre selon mes désirs ma relation aux hommes ! Moralement, il m'offrait la permission de m'aventurer, une fois encore, dans un monde qui m'était étrangement inconnu... et pour cela même d'une tentation proprement fascinante !
Je me souvins alors de la petite fille que j'étais lorsque je découvris mes premiers émois érotiques. Je repensais aux premiers garçons, aux premiers hommes pour lesquels j'avais éprouvé du désir sans même oser alors me l'avouer. Dès que mes sens se trouvaient ainsi sollicités, je culpabilisais et étouffais ne serait-ce que l'éventualité d'une réalisation possible !
Maintenant cet homme qui était face à moi, cet homme que j'aime, ne me proposait rien d'autre que d'assouvir mes désir sans porter sur moi le moindre jugement, même si cela devait l'être avec un autre que lui ! Ce qui est curieux, c'est que je n'avais pas particulièrement le désir physique, ni la volonté présente de faire l'amour avec un autre homme. J'étais seulement heureuse et fière qu'il puisse m'associer à ce marché à égalité, comme c'est rarement le cas entre un homme et une femme. Au lieu d'orienter mon désir vers d'autres hommes, cet élargissement des possibles ne faisait que me rapprocher de lui, que me le rendre lui, et lui seul, plus désirable ! Par un phénomène que je n'arrive pas à analyser, il réussissait ainsi à m'éloigner à nouveau de toi, alors qu'hier même je te sentais si proche.
Il existe un tel fossé entre la relation ouverte et formidablement franche et sincère que j'ai avec Michel, et celle que j'ai avec toi, qui résulte de tant de non-dits, de men***ges que l'on se fait à soi-même pour répondre à ce qu'attendent les autres !
J'étais à la fois ***née et grisée par ces nouvelles perspectives à tel point que je ne pouvais pas lui apporter la moindre réponse... J'ai eu seulement le désir de me blottir dans ses bras, et de me mettre en boule comme un petit ****** qui cherche protection et réconfort. Ma main a une fois encore cherché de la chaleur entre ses cuisses. J'ai glissé mes doigts sous *** slip. Puis j'ai caressé *** membre comme on le fait tendrement à un doudou pour en tirer soi-même de l'affection. Ce n'était pas sexuel et d'ailleurs j'ai bientôt cessé mes mouvements pour le garder comme cela, simplement dans ma main. C'était le plus gracieux des réconforts.
Nous sommes restés ainsi longtemps à sentir notre chaleur mutuelle. Sa verge est restée molle et alanguie entre mes doigts et j'y ai vu un témoignage de la confiance nouvelle qu'il plaçait en moi...
Tendrement


chrislebo

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#7,002
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Jeudi 14 mai

Hier soir, lorsque je t'ai laissé venir en moi pendant que tu m'embrassais les seins, je pensais à ce qui pourrait se passer avec Michel le lendemain. Comment notre relation allait-elle évoluer ? Allions-nous « tout nous dire » ? Allait-il seulement ne plus chercher à feindre une fausse distance envers Muriel en ma présence ? Ou allait-il régulièrement me rendre compte de nouvelles relations avec de nouvelles femmes ? Et moi-même, puisqu'il n'y avait actuellement que toi comme autre homme dans ma vie, faudrait-il que je lui rende compte de vive voix de nos ébats sexuels ? Je m'apercevais qu'il était plus simple de formuler une volonté d'être sincère entre nous... que d'appliquer cette sincérité au quotidien !
Une fois encore, après la confiance apportée par *** témoignage « à ne vouloir rien me cacher », c'était la crainte qui reprenait le dessus... J'avais peur d'être trompée davantage sous l'apparence d'une séduisante transparence de nos sentiments car il pouvait continuer à cacher des pans entiers de sa vie amoureuse... et en même temps j'avais conscience du ridicule qu'il y aurait à se faire constamment des descriptions de nos rapports sexuels « extérieurs » !
C'est pourquoi j'étais terriblement fébrile ce matin. Dès qu'il m'a vue, il m'a demandé de le suivre. Il semblait impatient de me parler.

À peine assis, il a commencé en me regardant de cette façon si troublante et toujours intimidante :
— Qu'est-ce que vous voulez savoir de moi ?


Je ne pouvais que constater l'état d'hébétude dans lequel je me trouvais parce qu'il réagissait toujours là où je ne l'attendais pas... Il me fit un large sourire dans lequel je ne sais ce qui dominait, une ironie un peu condescendante, une réelle tendresse, ou la satisfaction orgueilleuse de me dominer... Il me fallait en tout cas être à la hauteur et avoir le courage de me placer sur ce terrain :
— Je me rends compte que je ne sais rien de vous... de votre désir dont vous m'avez parlé pour d'autres femmes... Je viens d'apprendre en partie ce qu'il en est avec Muriel, mais... est-ce que vous pouvez m'en dire davantage ?


Il paraissait ravi de mon attitude, comme si, au contraire de moi, il s'était préparé à répondre à mes questions.
— Pour ce qui est de Muriel, lorsque je l'ai vue pour la première fois, je ne peux pas vous cacher que cela m'a fait vraiment quelque chose... Elle était toute mignonne avec *** allure un peu trop sérieuse de jeune fille rangée. En même temps, *** petit air têtu et sa détermination m'ont touché... Dès le début, j'ai perçu qu'elle tenait absolument à avoir ce poste et qu'elle était prête pour cela à...


Il s'est interrompu par peur sans doute de me choquer par la crudité de ses propos, à moins que ce ne soit par celle de la situation qui ne renvoyait pas de lui une image très flatteuse.
— Le fait est que je lui ai très vite demandé... plus que ce que l'on exige d'habitude d'une employée... Mais, ce n'est pas comme avec vous... Cela n'a jamais été comme avec vous. Notre relation a gardé un caractère purement physique et je ne voulais pas qu'elle me parle trop d'elle et de sa vie...


J'étais heureuse d'entendre sa version, après celle que m'avait donnée Muriel.
— Tout c'est passé très simplement la première fois... J'ai défait ma braguette et elle m'a sucé jusqu'au bout... puis elle s'est rhabillée comme si de rien n'était, et nous avons parlé d'autre chose.


Malgré la teneur de ses propos, j'étais finalement rassurée qu'ils correspondent à ceux que j'avais déjà entendus. C'est sans jalousie aucune que j'ai poursuivi mes questions :
— Qu'est-ce qu'elle vous apporte de différent de moi... à part, bien sûr, sa jeunesse ?
— Quelque chose qui va avec... Ce n'est pas seulement la sensation particulière de jouir de *** corps de femme, qui comme tout autre... ne ressemble à aucun... C'est vrai qu'il est différent du vôtre, que ses seins menus et si fermes qui tiennent entièrement dans mes mains n'ont pas la plénitude des vôtres, si majestueux et généreux, qui répondent plus souplement à mes caresses... C'est vrai aussi que ses hanches étroites et que *** petit cul n'ont rien de comparable avec vos hanches qui ont l'amplitude souveraine et avenante que seules peuvent posséder celles qui ont des enfants... Et puis il y a vos fesses qui, sans être trop grosses, me comblent par la générosité de leurs proportions ! Ces rondeurs toutes féminines que vous portez avec tant de grâce et d'élégance et qui me régalent lorsque je vous vois nue, Muriel ne les a pas. Ce qui me trouble dans ce corps mince et gracile, c'est la finesse de ses membres, de *** cou... Elle semble si fragile tout en étant si forte de tonicité et de volonté... C'est curieux parce qu'il y a en elle un mélange de candeur et de détermination peu farouche... J'ai su par exemple très vite que, contrairement à vous, elle ne voulait pas qu'il y ait trop de sentiments entre nous... et cela m'allait bien. Je dois même vous avouer que j'ai souhaité, pour marquer cette distance entre elle et moi, lui offrir de petits cadeaux, de petites récompenses... qu'elle n'a jamais refusés ! ... Ce qui est troublant, c'est ce mélange d'apparente naïveté en elle, qui fait que j'ai l'impression qu'à chaque fois que nous faisions l'amour c'est comme si c'était la première fois... et sa vénalité, le fait qu'elle ait aussi facilement accepté que nos rapports réguliers soient aussi un moyen pour elle de se faire de l'argent ! ... Aussi, lorsque nous avons des rapports, ce n'est pas, même si elle n'est en rien aussi passive que ma femme, avec cette même sensualité, cette même volupté sublime qu'avec vous ! Il n'y a souvent pas de tendresse de sa part mais davantage une certaine précaution attentive à m'apporter du plaisir.


J'étais troublée, non seulement par la teneur de ses propos, mais aussi par la franchise et le naturel avec lesquels il me les relatait. Il existait désormais entre nous une association étrange entre la passion toujours vivante et la complicité amicale qui nous amenait à nous confier l'un à l'autre dans des domaines que les couples évitent la plupart du temps d'évoquer, en tous cas aussi crûment !
Loin de me couper de lui, le fait qu'il me demande de le partager avec une autre femme encore et d'une certaine façon avec d'autres femmes sans doute... provoquait en moi à *** égard un désir trouble et violent.

Je voulais de façon étrange le protéger, comme si j'étais un peu sa mère, et en même temps j'avais la volonté de le pénétrer physiquement comme le ferait un homme, un peu comme par effraction, ce que j'avais l'impression d'avoir fait dans ses pensées en l'écoutant ainsi se livrer à moi !
Ce qui est certain c'est que j'avais brusquement une envie folle de faire l'amour avec lui et c'était probablement aussi pour me délivrer des lourdes pesanteurs de ce que je venais d'entendre !
Je me suis approchée et, alors qu'il était toujours assis, j'ai dégrafé sa ceinture, sa braguette et en quelques secondes, il s'est retrouvé le sexe à l'air, le slip et le pantalon à hauteur des chevilles.

Je me suis mise à califourchon sur lui et j'ai plaqué mes cuisses contre les siennes comme pour l'empri***ner en les serrant très fort. Ma poitrine que j'ai vite dénudée était maintenant tout près de *** visage mais, avant qu'il n'esquisse un geste pour la toucher, j'ai plaqué mes mains sur les siennes, afin de neutraliser toute volonté de contact de sa part. Dans cette position, alors que j'étais penchée en avant, il avait quasiment sa tête entre mes seins, sans pouvoir cependant les atteindre ! En cherchant à voir entre ses jambes, je me rendis compte que sa « petite bite » avait maintenant d'honnêtes proportions et était fièrement dressée, « prête à l'emploi » !
J'ai fait basculer mon bassin en avant pour la mettre au contact de ma chatte... Comme c'était bon de la sentir frémissant contre mes petites lèvres mouillées ! Elle me frôlait à peine, mais c'était déjà délicieusement agréable... et puis j'ai littéralement gobé sa tige tendue dans ma minette. Je n'ai pas pu m'empêcher de pousser un soupir par la simple jouissance de la sentir enfin en moi ! Je voulais maintenant la masser tout doucement avec ma vulve... J'étais vraiment aux anges et, vu sa respiration et *** regard, j'avais tout juste la lucidité de percevoir que je n'étais pas la seule ! Bientôt les déhanchements que j'appliquais à « ma monture » devinrent semblables à ceux d'une danseuse du ventre lascive qui s'oublie devant un parterre d'hommes avides !

J'étais totalement déchaînée, les cheveux défaits, et je ne savais plus même où j'étais, ni même avec qui... !
Ce qui me ramena à la réalité, ce fut de sentir dans mon vagin se répandre la douce chaleur déjà familière de *** sperme. Il me semblait cette fois plus épais et abondant encore... à moins que ce ne soit l'effet de mon imagination !
Je me suis réveillée comme ça. Seule ma poitrine était nue. Quelques instants après, j'étais toujours assise sur mon cher patron qui avait encore les fesses à l'air et qui, pendant ce long moment, n'avait fait que savourer la chaleur qui l'enveloppait de façon si exclusive et finalement jalouse...

Il m'offrit la faveur d'une expression pleine de ravissement et de candeur... mais au lieu de me parler de ce qui venait de se passer et alors qu'il était toujours en moi, il m'a juste dit qu'il avait quelque chose d'important à me révéler et qu'il le ferait demain !

Il n'a pas voulu m'en dire davantage et tu peux imaginer une fois de plus dans quel état j'étais en le quittant !
Ce soir, je sais déjà que je te demanderai de me caresser et d'introduire tes doigts pour masser la paroi déjà sensible de mon vagin. Ce sera un moyen d'apaiser mes angoisses vis-à-vis des révélations que j'imagine, une fois encore, devoir éprouver d'une façon plutôt cruelle... Mais c'est aussi la possibilité pour moi de satisfaire un plaisir pervers... celui de te savoir palper mes chairs intimes encore imprégnées de *** sperme séché !
Ta petite femme décidément pas très sage...

chrislebo

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Vendredi 15 mai

Mon amour,
Ce matin rien ne s'est passé comme je l'avais attendu. J'espérais une longue séance de confidences de la part de Michel, et dès mon arrivée c'est Muriel qui m'a prévenue qu'il ne serait pas là de la journée ! Tout de suite après, elle m'a annoncé qu'une lettre m'attendait sur *** bureau et je me suis surprise à imaginer le pire !
J'ai eu un peu de difficultés à dissimuler mon impatience en me dirigeant vers la porte... Une fois dans la pièce mon regard s'est trouvé capté par ce rectangle de papier qui devait me révéler de lourds secrets ! En ouvrant l'enveloppe, j'ai eu la surprise de ne pas y trouver la longue lettre que j'y attendais, mais ces quelques mots accompagnés d'une clé :


Si tu ouvres le deuxième tiroir à gauche tu comprendras. Ne m'en veux pas de ne pas être là, je ne savais comment répondre à chaud à tes questions, mais je peux t'assurer que demain je ne me déroberai pas si c'est nécessaire...

Ton Michel qui t'aime plus que tout et te couvre de mille baisers !


Mon geste était tout sauf assuré quand j'ai approché la clé qui devait me dévoiler tant de secrets... En ouvrant le tiroir avec difficulté, je n'ai tout d'abord pas réalisé ce qu'étaient ces amas de tissus qui par leur masse avaient gêné mon opération... C'est l'odeur évidente qui est parvenue à mes narines qui m'a fait brusquement réalisé ce dont il s'agissait. C'était cette même odeur que je venais de respirer quelques minutes avant, quand ma charmante informatrice m'avait indiqué de venir ici.

L'odeur de Muriel se dégageait de la pièce d'étoffe que j'avais prise entre mes doigts. Je tenais dans ma main sa petite culotte encore imprégnée de *** parfum, mais dans ce même tiroir se trouvaient d'autres culottes dont la variété de taille me montrait qu'elles appartenaient à d'autres femmes... parmi lesquelles je reconnu la mienne !

En appliquant mes narines à certaines d'entre elles, je me rendais compte que le « forfait » devait pour quelques-unes remonter à peu de temps. Une odeur bien individualisée faite de parfum et de sécrétions intimes était encore exhalée par ces lingeries si per***nelles !
Un souci du détail, aussi cruel pour moi qu'inutile, me poussa nerveusement à extraire chaque culotte pour en jauger le volume et la forme tout en imaginant le réceptacle qui pouvait l'occuper et surtout la nature de sa propriétaire ! ... Étaient-ce des clientes ? ... Des femmes draguées dans la rue ? ... La culotte de sa propre femme s'y trouvait-elle ? ... Est-ce qu'il avait baisé chacune de ces généreuses donatrices ? ... En avait-il d'autres ailleurs ? ... Quelle part de ses conquêtes féminines était représentée dans ce simple tiroir ? Toutes ces questions se bousculaient dans mon esprit et je savais que je ne pourrais en connaître la réponse aujourd'hui !
Au moment où je t'écris, je m'aperçois que la douleur de cette jalousie, que je croyais avoir su étouffer en moi, n'a été qu'à peine apaisée par la charge du travail de ma journée. Une fois « seule » dans ce café et inactive, je me trouve à nouveau désemparée et je ressens physiquement une souffrance si intense ! Comment m'imaginer par exemple qu'il n'avait pas profité de cette d'absence d'aujourd'hui pour aller rejoindre une de ses nombreuses maîtresses ?
J'ai envie de rentrer vite à la mai***, mais je ne crois pas que tu puisses m'être aujourd'hui d'un vrai réconfort. Pour ajouter à ma douleur, il me faudra avec toi traverser l'épreuve de devoir feindre la bonne humeur !
Tendrement.

chrislebo

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Samedi 16 mai

Il était encore absent ce matin et Muriel ne savait pas davantage quelle en était la rai***. Je craignais avoir été trahie...

C'est vers 11h30 que j'ai reçu un message sur mon portable :


Venez me rejoindre au resto à midi et si vous le voulez je vous expliquerai. Je vous aime !!!


Je trouvais vraiment étrange qu'il cherche à me rencontrer dans un endroit aussi peu intime, mais lorsque je suis arrivée, j'ai découvert qu'il avait réservé une table dans un coin en retrait. Il m'attendait déjà. Il m'a embrassée sur la bouche, et je me suis laissée faire, et puis je me suis installée, prête à tout entendre. Rapidement, il a préféré devancer mes questions.
— J'ai souhaité que nous nous retrouvions ici, dans un endroit neutre.


Mais immédiatement une pensée est venue encombrer mon esprit. Cet endroit qui lui est tellement familier, forcément avait dû être un lieu privilégié pour accomplir ses conquêtes féminines ! L'endroit ne me semblait pas neutre du tout et je le vis comme un acte de soumission supplémentaire à *** égard, d'autant que j'écoutais désormais avec une réelle complaisance ce qu'il était en train de me raconter.
— Depuis que je suis enfant, j'ai été attiré particulièrement par les femmes... je veux dire plus que ne le ***t habituellement les garçons à cet âge. Cela a pris très vite un caractère obsessionnel chez moi. Avant de pouvoir connaître un véritable contact auprès d'une femme, alors que celui avec les filles de mon âge m'attirait beaucoup moins, j'étais véritablement obnubilé par le fait d'en découvrir toujours davantage sur l'anatomie féminine. Je ne sais pas pourquoi. Peut-être faut-il chercher dans mes souvenirs de moments de tendresses quand j'étais plus petit et que ma mère me prenait sur ses genoux pour que je vienne me blottir tout contre elle. Et puis il y a eu le départ de mon père alors que j'avais huit ans, qui m'a laissé grandir dans un univers exclusivement féminin... celui de ma tante, et de mes grandes cousines. Après cela il y a eu mon beau-père qui est arrivé *********** dans ma vie, qui était sans tendresse pour moi, qui me jalousait et qui a eu une telle emprise sur ma mère. Elle a elle-même commencé à s'éloigner de moi, me refusant bientôt tout témoignage d'affection. C'est à ce moment-là, plus encore, que je me suis trouvé réduit à espionner les femmes de ma famille chez lesquelles je me trouvais aller de plus en plus souvent, avec cette conviction cruelle que ma mère voulait maintenant se débarrasser de moi.


J'étais en arrivant malgré moi sur la défensive, mais ce que j'entendais de lui me préparait à être plus complaisante vis-à-vis de ce que j'allais entendre. Il parvenait ainsi à m'attendrir et maintenant je me sentais prête à recevoir ce qui ressemblait à une confession.
— Dès mon réveil, toujours à la même heure, je me précipitais pour regarder par une fente dans la cloi*** du mur de ma chambre que j'avais remarquée derrière la penderie. J'avais le plaisir de découvrir, toujours avec le même ravissement, les beaux seins lourds aux larges aréoles foncées de ma grande cousine qui était alors étudiante et qui avait la bonne idée de dormir toujours nue. Lorsque j'entendais *** réveil ***ner, je savais qu'allait s'accomplir ce qui était devenu un rituel secret pour moi qui ne durait que quelques secondes. Quand elle se redressait langoureusement et qu'elle dévoilait sa magnifique poitrine, j'étais toujours fasciné par le contraste qui existait entre ses sublimes masses de chair à la blancheur laiteuse qui ballottaient de façon exquise, et leur pointe si brune qui paraissait si dure et que j'appelais « ses jolies sucettes »... Je m'imaginais alors être le bébé ravi qui pourrait s'abreuver à ses opulents biberons de chair... Parfois elle étirait ses bras pour évacuer magnifiquement ce qui lui restait de fatigue, et c'était un moment que je chérissais plus que tout en voyant ainsi ses beaux nichons se relever, puis s'affaisser un peu, tout en restant si fermes avec une souplesse magnifique ! La rapidité de ses gestes quand elle se levait, malheureusement pour moi toujours trop tôt, m'empêchait de profiter pareillement de l'autre spectacle qui me subjuguait lui-aussi... Il fallait que je me mette debout pour percevoir, à travers la fente trop étroite de la cloi***, le joyau si énigmatique qui apparaissait furtivement entre ses cuisses... Je me suis rendu compte plus tard, lorsque j'ai eu suffisamment d'éléments de comparai***, que *** sexe était particulièrement poilu. Ses poils d'un noir de jais accentuaient encore la sensation de mystère, tel celui d'une forêt profonde dont j'aurais aimé être le premier explorateur ! J'avais au moins la satisfaction de me dire que j'étais probablement le premier garçon à profiter du spectacle de *** intimité... et puis de temps en temps, j'avais l'impression d'en découvrir plus, quand elle prenait une certaine position pour se relever, il arrivait que je distingue de jolis reliefs entre ses cuisses qui émergeaient à peine de cet îlot touffu...


Il marqua alors une pause, et je me rendis rapidement compte que cela était dû à l'émotion qui l'envahissait malgré lui... Lorsqu'il croisa alors mon regard, je voyais dans celui-ci la naissance de larmes qu'il avait du mal à contenir. Il m'adressa un sourire attendri et je dois avouer que je ne sais alors à qui il s'adressait, sa maîtresse, sa confidente, ou même la mère qu'il aurait alors souhaitée auprès de lui...
— Je prolongeais ce plaisir trop court par le fait d'aller la rejoindre quand elle prenait *** petit-déjeuner. J'aimais discuter avec elle, et de la voir ainsi me parler de ce qui la préoccupait sans ce douter de rien, alors que j'étais encore habité des images de *** corps sublime, m'excitait au plus haut point. Je devais lui paraître un confident d'une patience insolite pour un garçon de mon âge. Elle ne pouvait deviner le plaisir simple que j'avais alors, à porter mon regard sur sa silhouette coquettement vêtue mais où je croyais voir plus qu'elle ne pouvait imaginer... J'avais à portée de mes mains la vision sublime de cette ravissante jeune femme qui, sans le savoir, m'avait fait le cadeau de sa nudité. Lorsqu'elle quittait la pièce, toujours avant moi, c'était pour m'offrir la vision à travers l'étoffe fluide qui la couvrait de la seule part aussi puissamment érotique de *** anatomie que je n'avais pu découvrir : des fesses généreuses également bien séduisantes !


Je repensais à cet instant au goût toujours prononcé de Michel pour le voyeurisme, à ce regard qui semble vous pénétrer plus que tout autre, dès qu'il s'adresse à une jolie femme...
— Bien sûr, ces moments n'ont duré qu'un temps... Elle est partie habiter ailleurs et je me suis retrouvé seul avec mes fantasmes qu'alimentaient mon autre cousine et surtout ma tante. Elle ressemblait beaucoup à sa fille que je chérissais plus encore maintenant que je ne la voyais plus. Mais quelque part elle me troublait peut-être davantage. Je dois dire que j'étais déjà particulièrement attiré par les femmes un peu mûres, et elle devait avoir alors à peu près l'âge que tu as aujourd'hui. Je n'avais pas eu le loisir de découvrir aussi bien *** corps, mais mon imagination comblait facilement cette lacune... Ce que me laissaient apprécier ses vêtements, par chance qu'elle portait souvent cintrés le long d'une silhouette dont elle avait toutes les rai***s d'être fière, c'était les mêmes formes généreuses, la même finesse de taille et les mêmes jambes élancées que celles de sa fille bien-aimée. Si je n'avais pu découvrir entièrement sa poitrine, j'avais le loisir d'en apprécier les formes avenantes grâce aux corsages moulants qui les couvraient et parfois aussi à un décolleté dont je ne sais si elle ignorait tout de fait, l'effet qu'il me procurait... car j'étais désormais presque un jeune homme ! ... Ce qui est certain, c'est qu'alors elle n'a pas voulu franchir le pas que j'aurais tellement aimé lui voir accomplir, de m'initier à ce qui occupait de façon quasi permanente mon esprit ! *** mari avait un métier qui le retenait souvent à l'étranger et c'est pourquoi je n'ai pas parlé de lui jusqu'ici. Le fait est qu'elle était mariée et que je n'étais pas encore tout à fait majeur... Je me suis rendu compte un peu plus tard, que c'était essentiellement ce second point qui devait la retenir !


Il a marqué à nouveau une courte pose. C'était cette fois juste pour boire une gorgée.
— Le jour de mes dix-huit ans, c'était d'ailleurs l'année même où la majorité venait de passer à dix-huit ans ! Elle m'a embrassé et s'est excusée de ne pas avoir eu le temps de m'offrir un cadeau... et puis m'a adressé un grand sourire... et elle m'a dit qu'elle pensait m'offrir quelque chose qui me ferait plus plaisir encore ! Je l'ai regardée bien sûr avec un air hébété et puis elle m'a posé cette question qui a failli me faire tomber à la renverse : « Est-ce que tu as déjà vu les seins d'une femme... je veux dire pour de vrai ? ». Bien sûr, j'étais largement en âge d'avoir connu certaines expériences, mais elle connaissait ma situation et l'univers confiné et trop protecteur dans lequel j'avais été placé jusqu'ici, ajouté à cette timidité qui m'avait jusqu'ici empêché de passer à l'acte... Mais bien sûr ce qui m'embarrassait aussi, c'est que je ne pouvais lui dire la vérité ! J'avais soudain la vision de la poitrine de sa fille qui ne s'était jamais doutée de rien... et c'est sa mère qui proposait de me montrer ses seins ! J'ai bien sûr dû lui mentir. Et puis j'ai vu *** regard s'illuminer, puis s'attendrir... Ensuite elle a accompli ce geste qui m'a toujours impressionné chez les femmes qui s'apprêtent à donner la tétée à leur bienheureux bébé. Elle s'est penchée vers l'un de ses seins, a déboutonné sa chemise pour faire surgir un ravissant bouton de chair gonflé, qui coiffait superbement sa grosse mamelle. Elle m'a demandé un peu inquiète si ce que je voyais me plaisait. Comment aurais-je pu lui dire autre chose... *** sein était magnifique ! Et puis elle m'a dit ces mots qui ré***nent encore à mes oreilles et auxquels je pense souvent lorsqu'une femme daigne m'accorder ses faveurs : « Si tu veux, tu peux l'embrasser et le sucer... Tu sais, je crois qu'il va adorer ça ! » C'est curieux car elle me parlait de *** sein comme elle l'aurait fait d'un petit ****** en mal d'affection. Ce que je compris bien vite, c'était que c'était elle qui avait besoin d'affection et j'étais prêt à ne pas la décevoir... Ce soir-là, elle m'a en quelque sorte tout appris sur le plaisir qu'attend et que peut recevoir une femme qui aime faire l'amour. J'ai eu l'impression également qu'elle m'offrait plus d'affection et d'amour en une soirée que ma mère ne m'en avait donné depuis des années. Quand j'ai perdu ma virginité en me glissant dans *** sexe tout aussi broussailleux que celui de sa fille, j'ai su que je rechercherais à vivre cette sensation irremplaçable autant de fois que cela serait possible... Je suis devenu pendant quelques temps *** « petit amant secret » comme elle disait... et puis j'ai commencé à fréquenter d'autres filles et quand elle l'a appris, elle n'a plus souhaité me revoir... Mais le mal était déjà fait si l'on peut dire, j'étais devenu dépendant aux femmes comme on dépend d'une drogue ! Au début d'une relation, j'avais l'impression d'être comblé, sexuellement s'entend, par une seule d'entre elles... mais toujours, quand la passion marquait le pas, il me fallait chercher à satisfaire ma libido dévorante avec une autre ! Et cela n'a jamais véritablement cessé, si ce n'est pendant les deux ans qui ont suivi mon mariage, qui ***t aussi les uniques années où je peux dire que je suis resté fidèle !


J'avais la confirmation, s'il en était besoin, qu'avec moi ce n'était déjà plus le cas. Je le savais par ce que j'avais vu de ses ébats avec Muriel, mais je savais désormais qu'elle n'était pas la seule... alors que cela ne faisait pas un mois que je le connaissais !
J'aurais voulu qu'il m'en dise davantage et bien sûr, qu'il aborde l'épisode du tiroir, mais le temps s'était écoulé sans que je m'en aperçoive... et le travail à l'agence nous attendait. Je savais déjà qu'il me faudrait patienter encore au moins jusqu'à lundi !
En attendant ce récit m'avait passablement excitée et je savais déjà que j'aurais à ton égard ce soir une attitude très accueillante !
Il me faut me contenter, en attendant, d'embrasser en pensée tes jolies lèvres...
chrislebo

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Lundi 18 mai

Mon bien-aimé
Nous nous sommes retrouvés ce midi au même endroit, à la même table et Michel a repris *** récit trop longtemps interrompu comme s'il s'était arrêté à l'instant...
— Je suis devenu ce qu'on peut appeler un séducteur obsessionnel, ou avec moins de complaisance un vrai queutard ! Chaque jour, j'étais à la recherche d'un bon plan qui me permette de satisfaire mon désir sexuel envahissant. Évidemment, je me suis pris de nombreuses « baffes », je me suis fait poser bien des lapins. J'ai entendu probablement plus qu'aucun homme de la part des femmes des phrases du type : « Vous n'êtes pas mon genre ! », « Ça ne m'intéresse pas ! », « Laissez-moi tranquille ! »... Mais je dois aussi avouer que, plus que bien des hommes, j'ai connu aussi la satisfaction de jouir du corps des femmes. Je veux dire que j'ai eu un nombre très important de partenaires sexuelles...


Il s'est arrêté un court moment. Il semblait un peu honteux, ou plutôt craintif du jugement que je pourrais porter sur lui. Mais il continua, avec la même détermination, à se livrer encore, comme pour se libérer.
— Mais je n'en tire aucune fierté particulière. Je n'ai pas voulu constituer un tableau de chasse, une quelconque collection de conquêtes... J'avais seulement besoin de cela pour me sentir vivant et me sentir rassuré... Aujourd'hui, je n'ai pas vraiment cessé d'avoir cette dépendance et cela, je m'en rends compte malgré notre relation. Vous êtes arrivée dans ma vie comme la première femme, depuis celle qui est devenue « ma femme », pour laquelle j'ai un désir si fort que notre relation dure. Je ne sais pas ce qui se passe en moi quand je suis à vos côtés, mais j'ai envie que cela soit différent. Et c'est vrai que j'ai déjà vécu avec vous des sensations, des situations, bien différentes de celles que j'ai connues avec les autres. Vous êtes la seule envers qui j'ai éprouvé à un tel point ce besoin de percer l'intimité en exprimant dès le premier jour, cette exigence qui a dû vous paraître plutôt tyrannique... C'est que dès que je vous ai rencontrée, j'ai eu peur de perdre quelque chose de vous. Je vous connaissais à peine que j'étais déjà terriblement jaloux... C'était de l'audace autant que de la folie qui m'a fait, sans même réfléchir, vous demander de constituer cette correspondance ! Vous auriez pu me prendre pour un fou, vous enfuir aussitôt, et c'est alors ce que j'ai cru que vous alliez faire !... Quand j'ai vu que vous étiez prête à accepter, je me suis senti comme le plus comblé des hommes... Je me suis dit alors que même si vous aviez une relation avec un autre, et en l'occurrence votre mari, vous ne me tromperiez pas tout à fait puisque vous étiez prête à m'offrir bien plus que votre corps superbe... le cœur même de votre intimité... Je savais déjà que vous n'alliez pas me mentir et je n'ai pas cessé d'avoir cette confiance en vous qui me fait tellement défaut avec les autres femmes !


Sa diction précipitée sous l'effet de l'émotion, le força à reprendre *** souffle, et après avoir bu une nouvelle gorgée :
— Vous êtes la seule aussi à qui je raconte autant que je le peux cette ******* mentale que j'ai connue et que je connais encore, parce que c'en est une et qui fait que j'ai constamment la sensation de courir après ma propre vie ! Je sais que vous pouvez comme beaucoup de femmes, penser que je ne suis qu'un séducteur superficiel et un peu primaire... mais dès le premier jour, j'ai eu cette assurance que je pourrai me confier à vous !


Il n'attendait évidemment pas vraiment de réponse, mais je voulus malgré tout le rassurer par un tendre sourire qu'il ne pouvait percevoir comme de l'ironie.

Il a fait une plus longue pause afin que l'un comme l'autre nous puissions nous restaurer.
Je le regardais avec plus d'affection que jamais. Ce qu'il venait de me dire était tout le contraire de ce que je croyais ! C'est vrai qu'au tout début *** apparence m'a surtout fait penser à celle d'une sorte de macho un peu arriviste, très dans l'extérieur, plutôt imbu de lui-même, à la fausse assurance et qui manquait de finesse. Je dois même ajouter que, loin de m'éloigner de lui, cette apparence m'a fait littéralement succomber, et j'en étais la première surprise ! Mais ce qui m'a surprise bien davantage c'est de découvrir un être plein de finesse, à la diction soignée et tout en nuance qui était en complet décalage avec *** apparence et certains de ses actes... Quand je l'écoutais parler, ce n'était plus seulement la différence qui était entre nous qui me séduisait chez lui, mais ce même goût du détail dans l'expression de nos sentiments. C'est quelque chose que je n'ai jamais rencontré jusqu'ici... et pas même avec toi qui as souvent tant de mal à te livrer.
Ce qui fait que je me suis très vite sentie à l'égal de lui, c'est dans cette capacité à se dévoiler avec une telle impudeur mais aussi avec ce goût du « bien parler », cette volonté de restituer au mieux l'essence de ce que l'on ressent... Tu peux croire ainsi que lorsque je retranscris de façon si directe les échanges que j'ai avec lui, un peu comme si je les avais enregistrés, je transforme la réalité... Mais tu dois savoir que je m'ef***** d'être la plus fidèle possible à ce qui s'est passé. Tu connais en cela ma capacité à restituer des dialogues entiers de films que j'aime. Je te dis que cela m'est facile, car j'ai l'impression alors que ces dialogues ***t un peu les miens...

Bizarrement, c'est aussi ce qui se passe avec Michel. Je ne suis pas lui, mais sa façon de parler est un peu la mienne...

C'est au moment où je m'y attendais le moins qu'il a continué :
— J'ai même imaginé les deux premiers jours, car immédiatement je vous ai perçue à la fois comme la maîtresse que je voulais garder et comme une confidente... J'ai cru que je pourrais vous rester fidèle, je veux dire en ne convoitant plus le corps d'autres femmes... Et puis le jour suivant, j'ai éprouvé le besoin de faire venir Muriel avant que vous ne soyez arrivée... et je n'ai pas pu m'empêcher de la prendre en levrette, affalée sur mon bureau en caressant *** joli cul. J'ai réalisé du même coup que j'étais totalement incapable de me passer du contact d'un corps féminin désirable... Je m'en suis voulu, et puis je me suis dit qu'il fallait que j'exprime à votre égard le même souci de sincérité que celui que vous m'offrez... Pourtant je n'ai pas eu le courage de vous parler de ma femme... comme je n'ai pas eu le courage de vous parler de Muriel... Plus tard pour vous parler des autres, qu'elles soient mes maîtresses plus ou moins régulières ou des aventures d'un jour, j'ai eu recours à ce subterfuge du tiroir. Je ne me sentais pas la ***** d'être présent, mais vous montrer le secret de mon bureau, c'était vous livrer une part de moi. C'était encore une fois, quelque chose que je n'aurais jamais fait avec une autre que vous...


Curieusement c'est moi qui lui ai demandé de ne pas m'en dire plus. Il m'avait déjà confié tant de choses aujourd'hui que je voulais le ménager... à moins que ce ne soit moi !

J'ai juste eu envie de me pencher vers lui pour l'embrasser longuement sur la bouche pendant que je lui caressais doucement le visage, et comme nous étions seuls dans ce coin de la salle et qu'aucun serveur n'était en vue, j'ai pris sa main, comme si c'était naturel, pour la glisser dans mon décolleté afin qu'il me caresse les seins !
En terminant cette lettre je me dis que j'ai très envie ce soir de te laisser me les sucer...
Ta petite femme chérie.

chrislebo

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Mardi 19 mai

Toute la soirée, y compris lorsque tu m'as fait l'amour, j'ai pensé à ce que m'a dit Michel. Ce n'étaient plus, une femme, deux femmes qui jouissaient de ses caresses, alors même que je le connaissais, mais bien d'autres encore dont j'osais à peine imaginer le nombre !

J'eus rapidement la réponse de la fréquence de ces rapports quand il m'a raconté plus précisément ce qu'il en était à propos du tiroir. Il y avait bien une vingtaine de culottes dans celui-ci... et la première chose qu'il m'a annoncée aujourd'hui, c'était que ce petit jeu n'avait commencé qu'il y a deux mois ! Cette fois-ci, il s'est livré dans *** bureau, mais l'atmosphère était presque plus solennelle.

C'était en pleine canicule. Une cliente qui devait être un peu plus âgée que moi, mais superbement entretenue et au bronzage impeccable, s'est présentée ici-même. Je me souviens qu'elle m'a dit être esthéticienne... Sa jupe très courte, ses talons très hauts, ainsi que la profondeur de *** décolleté qui dévoilait largement les formes avenantes d'une poitrine volumineuse mais sans doute peu naturelle, auraient dû éveiller mes soupçons... mais pour l'instant ils ne faisaient qu'éveiller ma convoitise ! ... Le fait est que cette aguichante créature s'est aussi révélé être une nymphomane un peu « allumée » !...
Pendant que je lui parlais d'une offre de voyage, elle a commencé à retirer sa culotte devant moi et m'a offert le spectacle d'une vue plongeante sur *** sexe nu et imberbe en posant ses deux pieds écartés sur le bord de mon bureau... Voyant que je ne me démontais pas et que je continuais à argumenter d'une façon toute commerciale, alors que je ne perdais pas une miette du spectacle inattendu et envoûtant qu'elle m'offrait... elle a commencé à frotter sa jolie petite moule turgescente et brillante, à l'aide de la mince étoffe qu'elle ne tenait que du bout de ses mains superbement manucurées... Les frottements de ses longs doigts contre ce qui s'est révélé être un string, m'offrait le loisir d'observer ses grandes lèvres impudiques rougir et se gonfler sous l'effet de ses caresses. Malgré ses soupirs, j'entendais avec délice le crissement doux de ses ongles sur l'étoffe !...
Elle m'a alors supplié de venir lui lécher l'entrejambe, ce qui n'était vraiment pas nécessaire... J'étais aux anges de pouvoir, avec si peu d'efforts, satisfaire l'un de mes plus chers plaisirs, humer l'odeur puissante d'une femme inondée de désir ! Sentir sous l'effet des caresses de ma langue, cette chaude humidité légèrement âcre et acide est le plus beau cadeau qu'une femme puisse m'offrir... Je dois avouer que ce n'était pas la première fois, loin de là, que j'abusais dans mon bureau d'une cliente tout à fait consentante... Mais ce fut la première fois, et je compris très vite que ce ne serait pas la dernière, tant j'allais en tirer un plaisir particulier et inédit, que celle-ci me proposait en souvenir, de m'abandonner sa petite culotte !... Je me rendis compte que ce cadeau d'apparence anodine, s'est révélé avoir une saveur qu'aucun autre n'aurait pu m'apporter. Il parvenait à me restituer par *** simple contact sur ma bouche et même, au moins pendant quelques jours, par l'odeur encore prégnante qui s'en dégageait, l'émotion, la sensation de ce moment qui avait été si fugace et si cher...
En m'offrant cette petite pièce d'étoffe intime, ma jolie esthéticienne, me laissait vraiment une part d'elle même, en tout cas une part du plaisir qu'elle avait pris avec moi... Et je me suis pris à éprouver une satisfaction fétichiste assez nouvelle pour moi, en humant délicieusement le précieux cadeau qu'elle m'avait laissé tout en me branlant, ce que je fis bientôt de façon quotidienne, chaque soir où je me retrouvais seul à la fermeture de l'agence...
Ensuite, une nouvelle occasion s'est présentée sous la forme d'une femme un peu plus âgée encore, aux courbes plus généreuses, et aussi plus naturelles, qui réagissait favorablement à mes flatteries et avec laquelle j'ai pu satisfaire une envie plus entière et profonde, puisqu'elle m'a laissé la baiser sur la moquette pendant que je lui suçais les seins... Je lui ai demandé de me faire cadeau de sa culotte qui était beaucoup moins petite que la première ! Cela l'a d'abord fait sourire, mais je me suis rendu compte qu'elle était finalement assez fière de céder à ma demande, qui lui offrait le témoignage que j'avais particulièrement apprécié ce moment passé avec elle !... À cela, et je l'ai compris plus tard avec d'autres femmes qui ont cédé à cette même requête, s'ajoutait probablement l'excitation prolongée de sortir de mon bureau le sexe nu et encore à vif. J'avais la satisfaction alors d'imaginer l'excitation particulière que procurait pour ces femmes le fait de sentir un mince filet d'air sous leur robe ou leur jupe à moins que ce ne soit celle d'éprouver le doux frottement sans plus d'entrave contre leur sexe, de la couture d'un pantalon moulant... Je ne sais pas si vous en avez vous-même éprouvé du plaisir ?

Je fus surprise de devoir répondre à une telle question, intimidée par cet homme qui me semblait plus fort que moi par sa capacité à me parler de façon si naturelle et directe de ses fantasmes les plus secrets... Je me suis trouvée stupide à ne pouvoir à cet instant lui offrir comme réponse, qu'un sourire gêné et le rosissement de mes joues !... Lui-même me répondit par un sourire plus direct où je crus voir, heureusement, une grande tendresse. Mais cela ne le perturba guère à continuer *** récit.

Et puis bien vite, je me suis rendu compte que ce rituel était devenu pour moi comme une drogue ! J'ai rapidement demandé à Muriel, avec laquelle j'entretenais une relation désormais régulière, de me faire cadeau de sa culotte après qu'elle a accepté de se masturber devant moi. Ce jour-là, je ne l'ai pas possédée, mais j'ai cru posséder bien davantage en gardant près de moi ce tissu imprégné de *** odeur, comme une part captive d'elle-même. Quelques jours plus tard, je lui ai demandé, afin d'en raviver l'odeur qui s'estompait un peu, de se caresser à nouveau les lèvres intimes avec cette même étoffe. Je venais de la prendre en levrette sur le canapé et j'avais pu apprécier combien sa liqueur odorante exhalait de puissance érotique. J'avais envie de conserver cet instant...
L'occasion s'est produite avec une autre femme que j'ai revue entre-temps, qui me proposait de m'offrir à nouveau un de ses trophées textiles mais à qui j'ai préféré ne demander que l'offrande de *** odeur sur la culotte qu'elle m'avait déjà abandonnée... Le nombre des culottes que tu as pu trouver ne rend pas pleinement compte du nombre de femmes avec lesquelles j'ai fait l'amour dans mon bureau. Il y a aussi celles que j'ai rencontrées hors du travail, comme cette mère de famille qui a été plus qu'accueillante en me recevant chez elle en l'absence de *** mari, ou cette étudiante en médecine qui m'a laissé jouer gentiment avec elle au docteur dans sa chambre de bonne... Pour chacune d'entre elles, j'ai aussi ramené un souvenir... Et puis il y a celles qui acceptant de s'offrir à moi, se ***t refusées à m'offrir un présent trop intime, sans doute par peur de la compromission... Il y a eu ainsi la semaine dernière une femme, très mince et un peu sèche, à l'allure bourgeoise et coincée qui m'a avouée tout en me chevauchant de façon lubrique qu'elle avait sept enfants. Elle m'a aussi supplié, alors que j'étais intrigué par le balancement d'un petit Christ qu'elle portait à *** joli cou et qui frôlait à tour de rôle chacun de ses petits seins, de la sodomiser !... Celle-ci ne m'a pas laissé le loisir d'emporter avec moi la culotte blanche toute simple qu'elle m'a pourtant laissée écarter, afin que je l'encule... Elle, ce qui l'intéressait, c'était que je lui fasse mal, comme si ce devait-être sa pénitence d'épouse infidèle !

Alors que j'observais Michel avec la même attention, je me souvenais parfaitement avoir vu cette femme à la beauté digne et sévère, mais que j'avais trouvée un peu maigre et dont je ne soupçonnais pas qu'elle pourrait se faire baiser quelques instant plus tard dans le bureau de mon amant !
Une fois ce récit terminé, j'étais surprise de ce que je ressentais. Il n'y avait aucune blessure en moi. Pas même la trace d'un reproche que j'aurais pu lui adresser. J'étais redevable à Michel plus que tout de sa sincérité et j'étais incapable de dire si j'aurais été moi-même capable d'une telle franchise si j'avais dû lui révéler des secrets si intimes. J'avais la preuve de mon amour, à moins que ce ne soit que l'aveuglement qu'on associe parfois à l'amour, car rien ne me choquait plus venant de lui !
Si j'avais dû apprendre ne serait-ce qu'une part infime de ce que je venais d'apprendre venant de toi... je crois que j'aurais immédiatement rompu... Avec Michel, c'était différent, et je me rendais même compte que j'avais envie, sans trop savoir comment, de me laisser embarquer vers des aventures particulières. Je voulais partager avec lui des expériences que je n'aurais pu partager avec nul autre, et bien que cela soit encore confus dans mon esprit, puisque je savais que le sexe avait tant d'importance pour lui, j'étais prête à expérimenter de nouveaux territoires en ce domaine où je me sentais en grande partie étrangement vierge !
Ce soir, j'ai envie de sentir la caresse de ta langue entre mes jambes, pendant que je glisserais lentement mes mains dans tes cheveux...


chrislebo

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Mercredi 20 mai

Mon mari chéri,
J'ai eu la satisfaction que tu combles mon attente hier soir. Je revois encore ton expression attendrissante faite de surprise et de ravissement lorsque je t'ai exprimé mon désir que tu viennes entre mes cuisses pendant que je continuerais à manger. J'ai bien failli m'étouffer tant tu t'es montré efficace à flatter de ta langue si douce ma petite chatte affamée... bien davantage que je ne l'étais moi-même devant mon assiette. Mais, je m'étais dit ce jour-là que tu ne viendrais pas en moi... et j'ai savouré en même temps que mon dessert, celui que tu m'offrais de me faire accéder à la jouissance sans même avoir à me dévêtir... ni même avoir besoin de sortir de table !
Je t'ai ensuite embrassé longuement, et tu as pu goûter dans ma bouche la saveur de la chantilly et des fraises que je venais de déguster d'une façon si particulière ! Dans l'étreinte de nos langues enlacées qui se caressaient l'une l'autre, j'ai savouré un autre met de choix au goût tout aussi excitant et particulier fait de l'arôme de ma jouissance que tu avais englouti dans ta bouche gourmande avec délectation !
Je savais que la première rencontre seule à seul que j'aurais désormais avec Michel ne serait plus de même nature. Bien sûr, mon désir pour lui ne s'était pas amoindri, bien au contraire ! Mais je ne nous imaginais pas, nous sauter l'un sur l'autre, « forniquer comme des bêtes » comme si de rien n'était... Il était évident pour moi après toutes ses révélations, que nos rapports sexuels ne pouvaient se situer sur le même plan, au risque de se banaliser. Mais j'ignorais totalement la tournure qu'allaient prendre les événements. Je ne me sentais pas prête encore à prendre réellement l'initiative en ce domaine. J'étais donc suspendue une fois encore à l'expression de *** désir...
Et puis en même temps, j'avais un peu peur qu'il n'ait précisément plus de désir pour moi. Je craignais d'apparaître à ses yeux, désormais davantage comme une confidente que comme une maîtresse, davantage comme une mère que comme la femme que l'on désire.
Quand je l'ai revu dans *** bureau, c'est pour un instant me laisser aller à la vision fugitive d'images qui se bousculaient. Je n'observais plus cet endroit devenu familier avec le même regard. Le sous-main qui y était posé devant lui, le canapé, chacun des sièges qui se trouvaient dans la pièce, le tapis... bref chacun des écrins possibles aux ébats qu'il avait connu avec d'autres que moi, n'avaient plus la même neutralité que la veille...

Mais rapidement, j'effaçais ces visions de ma pensée pour ne retenir que celle qui était devant moi. J'étais à nouveau seule avec l'homme que j'aime le plus au monde.

Mais je ne savais pas désormais comment faire pour lui prouver combien je l'aimais. Aussi, lorsqu'il s'est adressé à moi pour exprimer un désir dans lequel je me trouvais pleinement impliquée, c'est un peu comme s'il m'avait lancé une bouée de sauvetage ! Et pourtant je n'avais pas même cherché à imaginer ce qu'il pourrait me demander !
Je t'ai confié toute une part de mon intimité en te parlant de moi, et de ma passion pour les femmes... Mais je sais que ce n'est pas assez... J'ai envie de te confier davantage !
J'essayais de comprendre le sens de ses propos, mais je dois avouer que mon intuition toute féminine se trouvait prise de cours...
Je t'ai révélé l'importance de mon goût pour les femmes... Mais ce que je voudrais... C'est partager ce goût avec toi !
Je ne pensais pas que les choses iraient si vite, et qu'elles viendraient bousculer aussi rapidement, la vision que j'avais de moi-même !

Il prit alors un gros cigare comme pour me laisser le temps de me remettre de mes émotions et l'alluma calmement. Il diffusa dans la pièce cette odeur tenace qui habituellement m'écœure mais qui à cet instant, surtout m'étourdissait.
Comme la révélation de mon attirance première, un peu sauvage pour lui, m'avait renvoyée à des souvenirs d'émois, qu'adolescente j'éprouvais pour les hommes... cette question du désir à l'égard des femmes leva soudain des pans « oubliés » de ma mémoire.
Là encore, je me souviens que c'est une prof, ma prof d'anglais, qui la première a suscité en moi un regard... différent. Maintenant que j'y repense ce n'était pas seulement de l'admiration que j'éprouvais pour cette femme que je trouvais jolie, mais surtout pleine de grâce... D'apparence, elle faisait presque penser à un garçon avec ses cheveux courts et sa poitrine qui devait être toute menue. Mais en même temps, elle était l'incarnation même pour moi d'une certaine féminité, avec sa silhouette si frêle et ses mouvements pleins d'élégance et de sérénité. J'étais alors presque aussi grande qu'elle, qui avait comme nous un corps d'adolescente, et je m'étais surprise à vouloir la protéger physiquement lorsque des garçons la draguaient avec trop d'arrogance.
Je guettais chaque jour *** apparition avec davantage d'appréhension confuse et d'envie. Et puis un jour, je connus pour la première fois cette douleur particulière, alors qu'un homme aux tempes gri***nantes était venu la chercher à la sortie du lycée. Ce petit pincement au cœur que je ressentis physiquement tout d'abord, laissa *** empreinte diffuse envahir mon esprit. Je ne réalisais pas encore, car j'étais trop naïve, que c'était l'effet d'une jalousie naissante liée à un amour déjà profond pour elle, que je voulais dissimuler...
L'été suivant, il y avait eu cette promenade solitaire au bord du lac Léman, alors que j'étais en vacances avec mes parents dans les environs. Je me souviens comme si c'était hier de cette grande et belle femme blonde à l'allure athlétique et aux cuisses musclées qui était venue s'asseoir auprès de moi sur un banc, imprégnant l'atmosphère douillette où je m'étais blottie de sa puissante odeur de transpiration. Elle avait engagée avec moi une conversation futile, quand je ressentis soudain contre ma cuisse le contact brulant de sa main ! J'étais alors comme paralysée par la sensation imprévue de ses doigts qui glissaient tout doucement sur le haut de mes jambes. Pourtant, une fois la surprise passée, je n'avais pas cherché tout de suite à me dégager, et ce n'était pas dû qu'à ma timidité... Je goûtais cet instant, mêlé d'un plaisir honteux, alors que j'appréciais pareillement la caresse d'une brise légère tout en essayant de soutenir avec un certain détachement la conversation que j'avais avec elle. Ce léger souffle à la délicate fraîcheur, associé à la sensation de sentir sa main si douce contre ma peau, provoqua sur tout mon corps un fris*** qui lui révélait ainsi le secret de mon émoi... Elle saisit cet instant où je me sentais si démunie pour susurrer à mon oreille ces quelques mots qui, bien des années après, réveillent en moi avec la perception retrouvée de sa chaude haleine contre mon oreille, une émotion si particulière :
— Veux-tu venir avec moi dans ma chambre d'hôtel pour que nous passions un bon moment ensemble ?


Je me souviens avoir bredouillé quelques mots confus, sur le fait que mes parents m'attendaient, ce qui était faux à cet instant... et qu'il fallait que je rentre rapidement. Je ne me rappelle plus trop comment je me suis retrouvée debout. Il me reste cette image de ma marche d'un pas soutenu de peur qu'elle me rattrape en courant !
Le soir-même, je n'ai pas pu m'endormir tout de suite. Si j'étais trop coincée alors pour envisager de me donner du plaisir en me caressant, c'est un peu comme si cette nuit-là avant de perdre conscience, j'avais ressenti la douce caresse invisible de sa main parcourir mon corps !

Je me suis laissée glisser cette nuit-là dans le sommeil avec une rare quiétude...
Un pas supplémentaire avait été franchi l'année de mes dix-huit ans, alors que nous étions en camping et que j'avais partagé exceptionnellement ma couchette avec ma cousine Maud. Il faisait particulièrement chaud à cette période de l'année et c'est sans émotion particulière, étonnée que je ne fasse pas de même, qu'elle s'était totalement dénudée devant moi m'offrant le spectacle troublant d'une poitrine plus épanouie et ferme que la mienne à l'époque. Elle s'était ensuite glissée sans autre cérémonie sous ma couette, le plus naturellement du monde. Cette nuit-là, contrairement à elle qui m'avait dit avoir régulièrement eu l'expérience de la promiscuité... y compris avec ses cousins... je ne peux pas vraiment dire que j'aie bien dormi !
Sentir la présence chaleureuse de *** corps à l'odeur sucrée-salée mêlant des effluves de crème solaire, de parfum « jeune » légèrement vanillé, de bains de mer et de transpiration... me distrayait délicieusement de toute envie de dormir... Mais que dire alors, quand elle s'est tournée et retournée dans ma couche pour poser sa main sur mon épaule et mettre *** sein nu au contact du mien. Nos poitrines n'étaient plus séparées que par la fine étoffe de ma chemise de nuit ! J'ai senti alors le bout de mes jeunes seins durcir de façon évidente pour la première fois, et pour que tu perçoives bien mon chéri l'importance de cette première expérience, sache que c'est aussi la première fois que j'ai senti entre mes cuisses, cette douce chaleur humide qui n'était pas due à mon urine...
Aussi, quand Michel m'a fait cette offre, nouvelle pour moi et totalement inattendue, de partager avec lui « ses plaisirs avec des femmes », sans même savoir l'aspect concret que cela pourrait prendre, j'ai ressenti à la fois de l'inquiétude, de l'envie et pour tout dire, une réelle excitation que je n'ai pas eu le courage sur le moment de lui révéler. Je l'ai seulement regardé avec ce sourire tout juste esquissé qui devait le rassurer, comme cela était devenu habituel entre nous, et qui était à lui seul une réponse... Cela lui a permis d'apporter plus de précisions sur ses intentions.
— J'ai pensé que le plus naturel pour vous serait de participer à un de ces moments intimes que j'ai régulièrement avec Muriel... Qu'est-ce que vous en pensez ?


Il ne pouvait pas réellement savoir ce que j'en pensais et, d'une certaine façon, je n'étais pas totalement décidée à le lui dire. Si comme je le croyais, Muriel avec gardé le secret sur l'amitié naissante que j'avais avec elle, il ne pouvait deviner à quel point il était rassurant pour moi de vivre cette première expérience avec ma jeune collègue plutôt qu'avec toute autre femme. Je me décidais à lui répondre d'un ton que je voulais assez neutre mais qui devait au moins trahir chez moi une certaine assurance.
— Je ferai ce que vous désirez mon amour... mais est-ce que vous lui en avez parlé ?
— Pas encore, mais je ne pense pas que cela posera de problème pour elle... Elle m'a souvent parlé de vous comme d'une femme qu'elle trouvait très séduisante... Elle m'a dit aussi, me comprendre dans le fait que j'ai avec vous une relation qui comptait par dessus tout... Un jour, elle m'a même avoué que si elle était un homme, c'est avec une femme comme vous qu'elle aurait envie de faire l'amour !


Je ne peux pas dire que j'étais insensible à de telles révélations, tout comme je ne peux pas dire que j'étais insensible à la beauté pleine de fraîcheur... si ce n'est d'innocence de Muriel, mais j'avoue aussi que je n'étais pas totalement rassurée sur la façon avec laquelle nous pourrions vivre une telle aventure. Le fait qu'elle soit devenue pour moi une amie ne faisait pas que simplifier les choses. Vivre avec elle et Michel une relation sensuelle, une relation sexuelle, s'était mêler, comme entrelacer plusieurs relations entre-elles, et j'avais un peu peur de ces divers rôles que nous jouions désormais les uns envers les autres. Nous étions de façon partielle ou entière et à des degrés divers nous trois, des collègues, des employées vis à vis d'un supérieur, des amantes à l'égard d'un seul homme, des confidentes, des amies... et c'est pour cela que j'ai éprouvé le besoin de lui demander cette faveur :
— J'aimerais seulement que vous m'accordiez une chose, avant que cela n'arrive. Je souhaiterais pouvoir discuter avec elle en tête à tête.


Il parut trouver cela tout à fait naturel et nous décidions le jour même que j'irais déjeuner le lendemain avec Muriel. Quand j'ai quitté cette dernière ce soir, alors qu'elle était aux côtés d'Andrew, elle m'a adressé un discret clin d'œil qui m'a aidé à me rassurer.
Curieusement mon amour, en évoquant tous ces désirs lesbiens, j'ai furieusement envie ce soir de sentir ta jolie queue bien au fond de ma bouche et je crois que je vais encore te gratifier ce soir d'une petite surprise !
chrislebo

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Jeudi 21 mai

Mon tout tendre,
Cette fois notre dîner s'est passé d'une façon tout à fait sage, et c'est au moment où tu t'étais installé confortablement pour regarder à la télé un « vieux film » d'Hitchcock avec la superbe Grace Kelly que je me suis glissée sans bruit à tes genoux, comme une petite chienne, et que j'ai ouvert ta braguette :
— Tu n'as qu'à imaginer que c'est elle qui te le fait !


Et pendant que je savais que tu continuais à regarder ton film, en observant cette actrice si séduisante et « classe », je t'ai sucé, aussi lentement qu'il est possible, pour que tu puisses savourer longtemps ton désir qui montait. J'avais ta verge si fièrement tendue dans ma bouche que je ne doutais pas de l'effet que te faisait ma caresse, mais qui résultait tout autant, sans doute, de la vision du beau visage de cette actrice disparue...
Ce matin, Michel m'a demandé de lui lire une nouvelle lettre. J'étais debout à ses côtés dans une posture que je voulais aussi digne que possible... alors qu'il était assis à mes côtés à me regarder, tout en caressant mes fesses nues après avoir fait tomber ma culotte à mes chevilles !
J'ai retrouvé Muriel comme convenu dans un autre restaurant du quartier, un peu plus modeste, mais où nous étions sûres de ne pas être dérangées.
Cela me faisait tout drôle de me retrouver ainsi face à elle, alors que nous étions chacune dans la confidence de ce qui devait se passer... Nous étions tout juste devenues secrètement amies qu'il fallait nous apprêter à devenir amantes ! Tout cela avec la participation de celui qui était devenu, déjà pour l'une et l'autre, notre amant favori !
J'étais certaine de la fermeté de mon désir à vouloir réaliser ce fantasme, sans trop savoir quel en serait le scénario... mais si j'avais demandé que nous nous rencontrions d'abord Muriel et moi, c'était parce que je voulais être sûre de la clarté de *** propre désir.
— Comment t'en a-t-il parlé ?
— Il m'a annoncé qu'il voulait réaliser avec moi un nouveau fantasme et il m'a dit que tu serais présente. Voyant ma surprise, il m'a simplement exprimé que tu étais d'accord ! Tu ne peux pas savoir comme brusquement je me suis sentie heureuse ! J'étais heureuse de découvrir que tu me trouvais à ton goût, parce que tu me plais beaucoup... J'étais heureuse aussi de partager avec toi, comme nous avions partagé nos confidences, une part de ma sexualité qui, en la présence unique de Michel, me renvoie souvent à ma propre solitude.


Et puis elle s'arrêta brusquement et je devinai alors qu'elle avait quelque chose à me dire qui lui était plus difficile...
— Il faut que je te dise quelque chose d'important dont je n'ai pas encore eu le temps de parler... J'ai depuis une semaine une autre relation que celle que je vis avec Michel !


Cette nouvelle me fit un réel plaisir et j'étais prête à la complimenter, mais elle reprit rapidement l'initiative.
— Le problème c'est que c'est avec quelqu'un que tu connais bien !


Elle n'avait, bien sûr, pas besoin de m'en dire davantage. Je connaissais sa complicité avec Andrew et si j'avais été plus attentive, un peu moins absorbée par mes problèmes per***nels, j'aurais pu constater qu'un rapprochement supplémentaire s'était esquissé entre eux ces derniers temps.
Cela, évidemment, ne facilitait pas notre projet. La situation, tant qu'elle concernait des adultes consentants, bien que perverse, était pour moi tout à fait acceptable. Avec la présence d'Andrew dans la « partie », alors que je devinais que pour Muriel il était hors de question d'avoir à lui en parler, s'instaurait quelque chose de malsain. En découvrant que notre relation à trois était en vérité une relation à quatre dans le cadre fermé de notre agence, je me mis même à penser qu'il y avait quelque chose soudainement d'un peu glauque dans la réalisation de nos plans. Je voyais cette possible « partie de jambe en l'air » comme une triple trahi*** à l'égard d'Andrew qui de plus, s'il venait à le savoir, pourrirait durablement nos rapports à l'agence, avec la certitude de faire éclater l'équilibre fragile qui jusqu'ici y régnait. Et puis j'avais du respect et même de la tendresse pour ce beau jeune homme discret dont je découvrais pour la première fois un élément de la vie amoureuse. Je n'avais aucune intention de le voir souffrir en ayant conscience de la violence qui résulterait pour lui d'une possible révélation ! Et je ne comprenais pas l'attitude de Muriel qui venait de se découvrir un nouveau soupirant que je savais beau et plein d'esprit !
— Comment peux-tu accepter cela vis-à-vis d'Andrew ?
— Je ferai tout pour qu'il n'en sache rien ! Et puis vivre cette expérience, cela ne veut pas dire s'installer dans une relation à trois ! J'ai juste cette envie très forte d'éprouver ce nouveau territoire et j'ai du plaisir à savoir que ce sera avec toi ! Je n'ai jamais fait l'amour avec une femme, bien que j'en aie eu parfois le désir. Je me dis que cette occasion ne se présentera peut-être plus !


Et, comme pour appuyer *** propos, elle posa sa main toute fine sur la mienne. Ce seul contact provoqua en moi une douce chaleur qui semblait bientôt se diffuser dans tout mon être. J'avoue que je perdais un peu le fil de mon jugement rai***nable... Et que dire, quand cette ravissante jeune fille se pencha vers moi pour m'adresser un baiser fougueux qui me fit apprécier, plus que tout, le goût onctueux de ses exquises lèvres ! Après ce moment empreint de charme où elle n'avait cessé de contenir ma main dans la sienne, nous sommes restées immobiles, comme si nous ne devions plus nous quitter... C'était moi qui étais devenue la jeune fille timide qui a besoin d'être guidée ! Elle, je la sentais forte et volontaire, sachant où elle allait et, plus que tout, déterminée à aller jusqu'au bout... J'avais perdu quant à moi toute volonté de me soustraire à ce qu'elle désirait.
Je t'embrasse affectueusement.


chrislebo

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Vendredi 22 mai

Il a régné dans l'agence depuis ce matin une atmosphère plutôt particulière. À mon arrivée, j'ai surpris mes deux « tourtereaux » se donnant un furtif baiser. Durant toute la journée les regards que nous avons échangés, Michel, Muriel et moi, avaient perdu une grande part de leur innocence...
Nous avons convenu tous trois que notre petite soirée secrète se tiendrait le lundi suivant à partir de 18 heures dans un appartement que prêtait un ami de Michel et que nous nous ferions livrer par un traiteur. Michel et moi avions prétexté auprès de nos conjoint et conjointe un dîner professionnel qui devait se prolonger très tard dans la soirée... Pour Muriel il a fallu inventer une invitation chez sa tante...
Malgré l'appréhension, je me suis rendu compte que j'avais terriblement envie de me retrouver seule dans un lieu fermé et secret, comme enfermée, avec l'homme et la femme que je chérissais le plus à cet instant.
J'ai l'impression qu'il devient enfin possible d'être amoureuse de deux êtres à la fois. Je me mets à croire que cela est maintenant réalisable avec deux personnes du sexe opposé... Je crois que par ce moyen il y aura dans nos rapports moins de concurrence, moins de compétition. Peut-être que je suis un peu trop naïve mais, quoi qu'il en soit, je suis vraiment impatiente et curieuse de vivre ces instants... et je m'empresserai au plus vite de t'en rendre compte dans une prochaine lettre.
Je me prépare à te retrouver et une pensée me vient, alors qu'il ne s'est rien passé de vraiment coquin dans ma journée : que dirais-tu de me lécher les fesses, toi qui prétends tant les aimer ? Peut-être tout à l'heure ?


chrislebo

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Samedi 23 mai

Mon amour,
Bien sûr, je tiens à continuer à te faire, en même temps que le compte-rendu de ma relation avec Michel, celui de notre propre relation. Cela te rendra, je l'espère, moins cruels certains épisodes que je peux te relater et te permettra de constater, si jamais tu l'avais oublié, que ma vie en parallèle a, par bien des aspects, vivifié notre relation conjugale. C'est particulièrement flagrant pour ce qui concerne notre sexualité.
Il y a un peu plus d'un mois encore, nos relations se limitaient à des pénétrations routinières de ta part, toujours en soirée dans notre lit, et la plupart du temps te couchant sur moi tu te satisfaisais sans surprise et je te donnais l'illusion à peu de frais d'éprouver du plaisir ! Ce qui est étonnant, c'est de constater combien j'éprouve maintenant de plaisir véritable avec toi, maintenant que je sais que ce n'est plus toi que j'aime avec le plus de ferveur... En me libérant de mon rôle exclusif d'épouse, ma relation avec Michel me révèle chaque jour la richesse insoupçonnée de mon désir de femme. Peu à peu des tabous se lèvent et j'ose, avec toi comme avec lui, des pratiques que je me serais interdites il y a si peu de temps.
C'est ainsi donc qu'hier soir, j'ai voulu plutôt que de « faire ça » sous la couette d'une façon conventionnelle et attendue, prendre une nouvelle fois une part active au déroulement des opérations.
Quand je suis avec toi, désormais je vis le fait de faire l'amour davantage comme la satisfaction supplémentaire de réaliser ce que je veux, au moment où je le veux, que comme la communion des premiers temps qui nous unissait dans un lien charnel, presque fusionnel.
Rappelle-toi, nous avions alors l'impression que cela devait durer toujours, que se donner l'un à l'autre, l'un dans l'autre, c'était toujours parvenir à jouir ensemble d'une façon inégalable. Cela nous donnait un sentiment de puissance à deux... qui s'est bien vite émoussé !
L'illusion de la fusion amoureuse disparue, il ne nous restait plus qu'à essayer le plus possible de faire coïncider notre désir avec le désir de l'autre... Mais là aussi, j'ai bien vite constaté que dans les faits c'était le plus souvent impossible, d'autant plus que notre éducation et notre tempérament ne nous préparaient ni l'un ni l'autre à nous livrer réellement quand il s'agissait d'exprimer un désir sexuel. À partir de ce moment j'ai commencé de plus en plus souvent à faire semblant... Semblant de jouir, semblant d'être comblée, et j'ai fait semblant de croire qu'ainsi je parvenais à te combler !
Aujourd'hui, en me recentrant sur moi et sur mon propre désir de façon plus égoïste, je me rends compte aussi que finalement je t'apporte plus de satisfactions sexuelles. Tu n'as pu t'en rendre compte, mais ce n'est plus avec ta femme fidèle que tu fais l'amour, c'est avec une maîtresse qui ne te considère finalement plus que comme un amant, qu'elle sera amenée peut-être à quitter un jour... D'ailleurs le terme « baiser » ou « me faire baiser » correspond mieux à la réalité de nos passages à l'acte. En perdant une épouse, tu as gagné une maîtresse bien plus inventive et sensuelle... mais tu n'as pas les cartes en main pour mesurer le coût final des nouveaux délices que je me propose désormais de t'offrir...
Hier soir je t'ai gratifié ainsi d'un spectacle inattendu. C'était surtout vrai par le moment que j'ai choisi. À l'instant du dessert, je t'ai abandonné pour gagner la cuisine... puis je t'ai demandé de me rejoindre. En guise de mets de choix, je t'ai proposé le spectacle de mes fesses nues, le torse plaqué contre la table, les jambes écartées, et je t'ai demandé de venir goûter ton dessert en lapant mes deux globes charnus, objets si chéris de ta convoitise.
Comme c'était bon de sentir ta langue lécher goulument mon « gros » cul ! Je me suis agrippée aux rebords de la table, car curieusement, j'avais aussi la ferme volonté de ne pas perdre une goutte de ce qui était aussi un dessert pour moi. J'adorais sentir ta salive tapisser les contours de mon fondement, comme l'aurait fait un escargot lubrique enivré par la volupté de parcourir un paysage aux formes si accueillantes... Mais bientôt je n'en pouvais plus de résister...
— Viens laper ton petit dessert, ta petite cerise sur le gâteau...


J'ai écarté ainsi mes fesses, pour t'offrir le spectacle de ma petite rosette qui n'avait qu'une envie, s'offrir en étant l'ultime et le principal objet des investigations de tes lèvres et de ta langue ! J'ai cru que j'allais mourir de plaisir quand tu as comblé mon anus de ta salive pour pouvoir plus facilement le ****** de ta langue. C'était la première fois que je te laissais m'enculer par ta bouche.
J'eus la sensation, ô combien exquise et insolite, qu'un petit serpent lascif allait ****** mes entrailles dans le but unique de me faire jouir comme jamais ! J'ai accompagné alors ce mouvement entier de mon corps vers le plaisir en commençant à me branler, ce qui m'était facile dans la position indécente où je me trouvais. Je ne sais si tu te souviens des mouvements incontrôlés de mon postérieur pour venir m'empaler sur le délicieux objet charnel, à la fois de mon supplice et de ma jouissance... Quand j'ai véritablement joui à la limite de la perte de conscience, je n'ai pu retenir un mince filet d'urine, qui est venu se projeter sur le rebord de la table, avant de dessiner une flaque odorante à mes pieds. J'ai fait alors le geste de te relever en me retournant et j'ai pu apprécier la fraicheur revigorante du contact de la table contre mes fesses nues... J'ai pris alors ta tête entre mes mains, pour embrasser ta bouche adorée en cherchant à mon tour à te pénétrer de ma langue. Comme c'était à la fois exquis et étrange de sentir au contact de celle-ci la saveur poivrée de mon fion que tu venais de ****** par elle l'instant d'avant !
Quand, au bout de plusieurs minutes, nous avons repris tous deux une certaine contenance, pour aller nous coucher bien sagement, comme le font la plupart des couples, j'ai vraiment réalisé ce qui venait de se passer. J'ai craint une fois encore d'être allée trop loin, non par peur de ton jugement, car je découvrais que finalement maintenant je m'en fichais un peu, mais par le fait d'avoir mis en danger ce fragile équilibre qui parvenait tellement à me combler ces jours-ci.
J'avais peur qu'en me livrant ainsi, en t'offrant le spectacle régulier d'une femme désormais prête à tout pour accéder au plaisir, j'eusse peur que tu puisses, ne serait-ce qu'un instant, soupçonner qu'un espace de ma vie s'était soudainement révélé à moi... et qu'il était finalement trop grand pour toi ! Et puis ton attitude m'a rapidement rassurée. Je me souviens d'avoir entendu ces quelques mots avant de m'être glissée délicieusement dans le sommeil :
— Je n'oublierai jamais ce moment-là... Tu m'as offert une des choses que je désirais le plus au monde sans jamais avoir osé te le demander... Je t'aime vraiment si fort ! N'hésite surtout pas à me faire la surprise d'autres sublimes cadeaux comme celui-ci !


Ce que tu ne pouvais finalement deviner dans ta totale confiance et ta naïveté rassurante pour moi, c'est que ce cadeau, un jour sans doute, serait un cadeau d'adieu !
En effet je n'en doute plus un instant, j'ai envie de vivre avec Michel. J'ai envie de vivre pour lui, pour *** désir. Et même si je dois parfois perdre pied, je veux savourer sa présence précieuse et fugitive en me donnant à lui corps et âme. C'est particulièrement vrai, maintenant que j'ai la certitude qu'il est le seul capable de me faire accéder à la plénitude de mon désir de femme !
Toute la journée *** seul regard posé sur moi m'a grisée avec cette perspective exaltante qu'il allait se passer dès lundi soir quelque chose de plus intense et profond encore entre nous. Nous allions nous livrer comme jamais, nous montrer encore davantage à nu devant l'autre en laissant s'exprimer la dualité de notre désir et, je n'en doutais plus, de notre plaisir. Pour lui le contentement ultime serait de jouir de façon naturelle de deux femmes également consentantes... pour moi de me montrer aimante et désirante envers un couple d'amants dans ce qu'il exprime de désir fusionnel, et séparément envers un homme et une femme que je désire plus que tout !
Cette journée au travail n'était finalement pas très sensuelle puisque les contacts de nos corps ce jour-là n'ont pas dépassé le cadre de la bienséance, mais d'une autre manière, elle n'était que sensualité, car il y avait comme une promesse dans l'entrecroisement de nos regards à trois... comme une invite prochaine, déjà inéluctable à faire l'amour !
Ce week-end j'ai déjà la ferme volonté de rester chaste auprès de toi... car je veux me réserver pour le grand soir...
Un baiser tendre sur ta joue...


chrislebo

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Lundi 25 mai

C'est aujourd'hui que je m'apprête en quelque sorte à perdre une nouvelle virginité. J'envisage ce moment avec une sérénité étonnante et je suis tout étonnée de me retrouver là, comme chaque jour de la semaine, dans ce café, à t'écrire au milieu de l'indifférence des clients... Je ne t'ai pas trop parlé jusqu'ici de ce lieu où je consacre tant de temps et d'énergie à t'écrire.
Si seulement tu avais appris dès le départ que mes horaires de travail, que je t'ai communiqués dès le soir de mon embauche, étaient le premier men***ge, la première trahi*** dont tu étais la victime... Bien sûr, toute cette correspondance n'aurait jamais pu exister. Heureusement tu ne t'es jamais douté de rien ! Tu n'as pu imaginer que certains jours où tu rentrais tôt à la mai***, je préférais terminer de m'entretenir en solitaire avec toi... plutôt que d'aller te retrouver ! Il y a évidemment quelque chose qui, au fil des jours, a fait que ce rituel s'est transformé en dépendance.
Ce n'était plus seulement pour satisfaire au désir de Michel que je me retrouvais là, y compris après une journée particulièrement fatigante. J'avais intégré dans ma vie ce moment de retour sur moi comme une absolue nécessité, comme une drogue.
C'était toujours quelque chose de troublant pour moi de recréer sur papier cet univers inavouable aux yeux du plus grand nombre. Si seulement un homme, car c'étaient essentiellement des hommes qui dans ce quartier d'affaires fréquentaient cet endroit... si donc l'un d'entre eux s'était penché sur ma correspondance particulière pour en découvrir le contenu, je peux à peine imaginer ce qu'aurait été sa réaction ! Il avait devant lui, pour peu qu'il fréquente le lieu aussi régulièrement que moi, l'image d'une femme d'apparence sérieuse et même à l'attitude un peu raide et sévère, traits qui étaient accentués par ma volonté de me couper de tout contact extérieur et de rester le plus concentrée possible sur le compte-rendu laborieux de mes journées... Il pouvait observer une femme qui écrivait chaque jour une lettre, mais à qui ? À un amant peut-être... à un pri***nier muré dans sa solitude que cette seule correspondance pouvait relier à la vie ? À un membre cher de sa famille éloigné physiquement par un destin cruel ? Et puis il y avait ce geste même d'écrire de façon fébrile et continue, de griffonner sur le papier sans beaucoup de corrections et de ratures, comme un filet continu, chaque jour jeté sur la feuille, qui ne devait s'interrompre que lorsque le serveur effectuait *** service... Que pouvaient donc penser ces serveurs qui me voyaient régulièrement et de façon plus proche ? Leur était-il arrivé de capter un mot, voire une phrase, de mes récits souvent empreints d'érotisme et de perversité ? Faisaient-ils des paris sur l'objet de mon activité ?
Je me rends compte que c'est précisément aujourd'hui que de façon plus claire, toutes ces réflexions viennent à mon esprit et se bousculent, comme si je devenais pour la première fois spectatrice de ce moment secret et si essentiel de ma vie. Bien sûr de façon diffuse, j'ai déjà pensé à tout cela... mais aujourd'hui, je crois comprendre la rai*** de ce nouveau regard sur les autres et sur moi. C'est précisément ce jour où je dois me confronter à mes peurs, à mes désirs, afin de me livrer à ce que je perçois confusément comme un acte de passage, un rite initiatique. C'est un peu moralement comme si je m'apprêtais à « passer de l'autre côté », par une succession d'actes chargés de symboles. Comme si je devais vivre une sorte de catharsis comme seules en connaissent les populations primitives et les sectes, pour accéder à une nouvelle étape.

Ces visions qui s'entrechoquent en ce lieu que j'ai l'impression de matérialiser pour la première fois ne ***t pas sans me rappeler ce que j'ai entendu dire de la mort. Une sorte de défilé d'images accélérées qui soudainement remontent à la conscience, comme si l'on s'apprêtait pour la dernière fois à devenir le spectateur de sa propre existence...
J'éprouverais le besoin de te serrer tellement fort dans mes bras, mais ce soir ce sera impossible !

chrislebo

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#7,012 · Edited by: chrislebo
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Mardi 26 mai

Mon tendre amour,
Je me suis rendue directement comme convenu dans cet appartement du XVIe. Michel m'y a accueillie la première.
C'était un loft qui m'apparut immense, décoré de façon moderne et bourgeoise, inondé de lumière avec ses grandes verrières et ses grands murs blancs. Dans la salle principale, de très confortables canapés à la blancheur pareillement immaculée captèrent mon regard. Ce n'est pas que j'y perçus consciemment, en premier lieu, l'écrin possible de notre volupté, mais en toute innocence déjà devant tant de luxe et de « chasteté visuelle » je pensais combien il serait difficile de rendre ce lieu aussi propre qu'il nous était livré. Bien sûr, c'était un peu ridicule, mais toute cette blancheur, cette lumière, cette transparence même des parois qui laissaient à loisir « à découvert » ce que je percevais comme le lieu de nos liai***s secrètes, tout cela m'intimidait. C'était un peu comme si l'endroit même ne nous laissait aucune échappatoire. Je me sentais observée, et j'avais peur en même temps que chacun de mes pas, de mes gestes, de mes actes laisse ici *** empreinte dans un espace que j'aurais aimé feutré, confiné, protégé des regards extérieurs.
Ce qui était troublant c'est que tout en me retrouvant seule avec Michel, j'étais dans une configuration qui était à l'opposé de celle que je connaissais le plus souvent auprès de lui, dans la quasi-obscurité et le silence familier de *** bureau qui s'apparentait plutôt à un boudoir.

J'étais nostalgique de ces instants volés mais exclusifs que nous partagions, sur notre lieu de travail.

Ici, je me sentis immédiatement étrangère, et pour ainsi dire mise à nu par cet univers pourtant peu hostile mais qui me mettait mal à l'aise.
Pour mon amant généreux qui était visiblement ému de me retrouver dans cet endroit, il en allait visiblement différemment. Il semblait heureux comme un enfant sur le point de réaliser enfin un des plus beaux de ses rêves. Il m'accueillit avec une liberté et une chaleur que le cadre de l'agence lui interdisait d'ordinaire.
Il était en premier lieu enchanté de me découvrir habillée d'une façon bien différente de celle qu'il me connaissait au travail. Il faut dire que je m'étais organisée pour ne pas avoir de regret sur mon apparence, en un soir qui me semblait si important. J'avais emporté des vêtements soigneusement rangés dans une sacoche, qui était censée à tes yeux transporter des dossiers...
Et c'est dans l'espace exigu, inconfortable et si peu « privé » des toilettes du café que je me suis entièrement dévêtue. J'ai d'abord enfilé une fine culotte blanche, tellement transparente que l'on aurait pu douter de sa présence sans un délicat motif de dentelle perlé sur ses contours qui offrait une parure tout à fait accueillante pour celui ou celle qui viendrait à la découvrir... *** apparence pouvait faire penser, avant qu'une introspection plus assidue ait fait joindre le geste au seul regard, que mon sexe et mes fesses n'étaient parés que par un fin collier scintillant sur ma chair.
J'avais bien entendu prévu de porter un soutien-gorge assorti qui pour moi était, parmi ceux que je possédais, celui qui mettait le plus en valeur les formes « épanouies » de ma poitrine dont je tire une certaine fierté. Une fois débarrassés de ma robe, ils offriraient à la vue le spectacle de mes aréoles épaisses et sombres que tu compares parfois à celles d'une voluptueuse Africaine qui, contrairement à moi, les livre avec naturel aux regards masculins de *** village.
Pour moi, le port d'une lingerie fine plutôt sophistiquée révélait une bien autre offrande, plus intime, exclusive et friponne. Mes seins dans leur écrin... j'étais surtout prête à les offrir dans quelques heures à la convoitise et à la gourmandise de mes deux amoureux. Et je me rendais compte que c'était la première fois que je m'apprêtais, de façon si coquine et sexy, en pensant à deux êtres à la fois. Que c'était la première fois que je me parais de vêtements intimes également dans le but avoué de séduire une femme !
Avec précaution, d'autant plus que je me retrouvais dans une cabine de toilette exigüe qui, ce jour-là malheureusement, n'était pas très nette, je sortis de mon sac une robe que j'avais achetée pour l'occasion, et que j'envisage d'utiliser en ta présence lors de soirées plus sages entre amis... même si celle-ci pourrait te paraître un peu provocante !
Cette dernière, bien qu'assez longue puisqu'elle couvre en grande partie mes cuisses, est plutôt aguichante. De couleur opaline et de texture soyeuse, je me rendais compte en me glissant en elle, et cela était encore accentué par l'éclairage cru de cet endroit, que l'extrême finesse de *** étoffe pouvait donner l'impression que je la portais telle une seconde peau. C'était d'autant plus vrai que ma lingerie, elle-même très discrète, parvenait alors à se faire oublier. Ce qui pouvait donner l'apparence à un œil non averti qu'elle recouvrait entièrement mon corps sans autre contrainte, comme si je l'avais enfilée entièrement nue !
Cette robe des plus fines et légères dans laquelle je me sentais si bien, alors que la chaleur de cette journée de printemps avait été en partie étouffante, était particulièrement échancrée, mes épaules n'étaient couvertes que de fines bretelles qui couronnaient un décolleté profond. Ainsi le sillon de mes seins était apparent autant qu'il est possible sans pourtant laisser deviner la présence d'un soutien-gorge.
Je pensais à l'émoi que j'avais déjà provoqué à l'agence avec des décolletés moins engageants, et c'est ce qui me fit mesurer entre autres mon audace nouvelle et ma détermination à séduire mes charmants partenaires.
Cette toilette moulante et enveloppante, à l'élégance étudiée, avait cet autre élément qui pouvait susciter la concupiscence... la présence d'une fente qui s'invitait à la base de mes hanches, et découvrait à chaque pas généreusement, le galbe de mes cuisses.
Pour compléter cet arsenal de séduction, j'avais choisi des parures qui étaient de secrets rappels des motifs de ma lingerie intime. Je portais un collier de perles très fines accompagnées d'un bracelet, de boucles d'oreilles en pendentif et d'un tour de chevilles ; le tout assorti.
Je dois compléter cette description en parlant des sandales que j'avais également achetées discrètement la veille pour cette occasion. De la couleur de ma robe, des lanières fines enserraient mes chevilles, et pour marquer cet événement particulier qui nécessitait que je témoigne d'une attention inédite à attirer le regard, j'avais choisi une hauteur de talon un peu supérieure à celle que je portais au travail.
Je m'étais même entraînée à déambuler dans la salle de bain hier, durant ton absence, pour ne pas avoir l'air ridicule et je dois avouer que curieusement je me suis sentie rapidement à l'aise en éprouvant le galbe encore engageant de ma silhouette nue passant devant la glace murale, comme l'aurait fait dans la rue une exhibitionniste insouciante et un peu « perturbée », fascinée par *** propre reflet dans la vitrine d'une boutique...
Le dernier geste de ma séance d'habillage m'apparut comme le premier qui me faisait aller vers eux. Car une fois habillée selon mon désir, j'étais finalement, au plus profond de moi, déjà prête à être conquise... Et quand je suis sortie, tout en m'apercevant de la pesanteur nouvelle des regards portés sur moi, j'étais déjà et essentiellement avec eux. Si je n'étais pas peu fière du petit effet que je semblais produire sur les hommes que je croisais dehors, c'était surtout en pensant pouvoir satisfaire par mon apparence les attentes de Muriel et Michel.
Je revivais, en me dirigeant à pied à l'adresse que m'avait indiquée ce dernier, cette impression d'exhibitionnisme évoquée à l'instant. À la différence près que cette fois, j'étais véritablement à la portée du regard des hommes qui scrutaient mes formes. Je percevais par la succession de ces coups d'œil furtifs ou appuyés, l'impudence avec laquelle j'osais affronter ma féminité retrouvée. J'étais fière comme jamais de m'offrir à demi nue à la convoitise d'êtres inconnus. Il était facile en effet de penser que sous ma robe il n'y avait qu'un corps nu prêt à s'offrir. J'éprouvais, je l'avoue, un trouble excitant à assumer cette apparence qui aurait pu être celle d'une call-girl, avec tout ce que cela peut comporter de provocation et d'élégance assumée.
J'ai dit combien cette détermination et cette assurance s'étaient mises subitement à fondre en découvrant l'espace de l'appartement... Mon regard très vite a été capté aussi par la présence d'une moquette épaisse et claire recouverte par endroits de tapis plus ras. La perception de ce confort douillet qui étouffait le bruit de mes pas me rassura un peu...
Et puis l'aimable carillon de l'entrée retentit à nouveau, et je me sentis envahie par une peur panique ! En un instant cette sensation d'être étrangère à moi-même m'envahit plus que tout, je me mis à penser fortement à toi, à ma vie de mère de famille, à ces petits plaisirs confortables et rassurants que nous avions jusqu'ici partagés... Et je me suis surprise à vouloir partir !
Quand la porte s'est ouverte, j'avais peur de moi plus que tout, et puis je l'ai vue. Je veux dire qu'une fois encore j'ai eu l'impression de la voir pour la première fois.
Alors que j'avais joué la carte d'une séduction partiellement arrogante et perverse qui contrastait avec mon image intime, elle se présentait à nous avec une simplicité et une innocence que je savais finalement bien éloignées de ce qu'elle était vraiment.

Elle portait une robe noire toute simple qui malgré ses fines bretelles recouvrait chastement le galbe ferme de sa petite poitrine. Ce qui était moins chaste, c'était de constater qu'elle ne portait visiblement pas de soutien-gorge, car je découvrais le contour de ses boutons de seins moulés parfaitement par le tissu.
Des mocassins vernis aux talons discrets habillaient élégamment ses jolis pieds. Elle n'avait sur elle aucune parure et le seul élément qui trahissait sa coquetterie était ce petit tatouage sur *** épaule qui capta de façon étrange mon attention. Je n'arrivais pas à deviner ce qu'il représentait...
Qu'elle était belle et fraîche dans ce vêtement discret ! *** apparence contrastait avec celle que j'avais choisie d'une femme à la distinction un peu sophistiquée, sans parler de celle, cette fois plutôt clinquante et « nouveau riche » qu'avait choisie Michel dans un costume blanc, qui à sa manière aussi lui allait si bien.
Quelle était la part de la dissimulation ou au contraire du plus profond dépouillement dans le choix de nos toilettes respectives ? C'était sans doute difficile de le déterminer. Peut-être en saurions-nous davantage tout à l'heure, car il était indéniable que nous allions à notre manière en découvrir davantage sur chacun d'entre nous, comme nous allions en savoir davantage sur nous-mêmes.
Après un moment de silence, provoqué autant par notre découverte de la tenue de Muriel, que par celle pour elle du lieu impressionnant où elle venait d'entrer, elle s'approcha de Michel pour lui adresser un petit baiser sur les lèvres.
Je m'aperçus que c'était la première fois que je les voyais ainsi s'embrasser... alors que je les avais vus entre eux procéder à bien d'autres pratiques, et je ressentis curieusement ce même petit pincement pas très agréable pour une action que d'évidence je n'avais pas prévue... Je n'eus pas longtemps à rester dans mes rêveries, car elle s'approcha ensuite de moi pour me gratifier d'un baiser similaire, à la fois bref et appuyé... J'ai encore l'impression de sentir sur ma bouche comme un goût subtil de framboise que j'aurais voulu conserver plus longtemps.
Nous nous sommes alors installés sur un grand canapé, large et confortable, qui nous tendait les bras. En m'asseyant face à elle, je pus découvrir pour la première fois la finesse et la beauté des jambes de Muriel, jusqu'à mi-cuisse. C'était étrange, car la situation visiblement l'intimidait, alors qu'elle avait été sans aucun doute la plus déterminée de nous deux à répondre au défi de Michel.
Pendant de longues minutes, la conversation et l'attitude que nous avions autour d'une table basse carrée emplie de verrines et de petits-fours auraient pu laisser penser que finalement il n'allait rien se passer « de particulier » entre nous.
Au bout d'un moment la question était surtout de savoir qui aurait le courage le premier de prendre l'initiative... et auprès de qui ? J'avoue que je me sentais trop novice en la matière pour envisager de prendre les choses en main. En même temps je découvrais que, si le désir premier de notre rencontre à trois avait été manifesté par Michel, il n'était pas forcément le plus à l'aise pour orienter notre relation conviviale et « naturelle » vers un rapport plus équivoque...
— Est-ce que je peux venir m'assoir entre vous deux ?


Michel et moi étions placés du même côté du canapé et elle nous faisait face. Nous avons juste répondu avec un ensemble presque comique en nous écartant un peu plus l'un de l'autre pour qu'elle vienne nous rejoindre. Elle s'est approchée avec précaution comme si elle avait peur de casser quelque chose, de rompre un quelconque équilibre lié au silence qu'elle avait elle-même provoqué. Quand elle s'est placée à égale distance entre nous elle semblait soudain heureuse, rassurée.
— Je me sens tellement bien ! Je suis si contente d'être avec vous !


Nous n'avions pas besoin de notre côté d'en dire davantage et en même temps je me sentais possédée d'un désir ardent de contact. Il me fallait être près d'elle plus encore. J'avais terriblement envie de la sentir contre moi !
Je me suis laissé glisser vers elle jusqu'à frôler *** bras, mais j'avais soudain la crainte de lui faire un peu peur. C'est l'instant qu'elle a choisi pour m'apaiser... en posant sa tête délicatement sur mon épaule. En réponse, ma main s'est placée naturellement sur sa cuisse, telle une caresse que j'aurais voulue des plus douces pour la remercier de celle, si agréable, provoquée par la sensation de ses cheveux défaits sur le haut de mes seins.
C'est en prodiguant ainsi un attouchement que je voulais le plus discret possible que j'ai frôlé la main de Michel ! Il avait exprimé le même désir que moi. Il se trouvait tout près, et lui aussi s'était blotti contre elle. Mais le contact imprévu de sa peau, loin de me déplaire, me fit ressentir la communion de nos deux volontés.
Plus qu'une proximité physique, j'avais la puissante satisfaction de partager *** désir pour elle... Nous étions autre chose que de simples amants. En désirant la même femme et en devinant qu'elle pourrait être disponible pour recevoir l'amour que nous voulions chacun lui offrir, j'avais l'impression de l'aimer lui plus qu'aucune autre femme.
J'avais le sentiment de parvenir à dominer ma jalousie vraiment pour la première fois, puisqu'il ne s'agissait plus seulement d'accepter ses paroles, mais d'accepter le désir manifeste qu'il éprouvait pour une autre que moi.
J'ai pris sa main, à moins que ce ne soit lui qui prit la mienne... et nous nous sommes tous deux lovés contre elle comme si nous devions la protéger.
Très vite, nous avons dû comprendre, Michel et moi, que c'était Muriel qui allait prendre, de façon naturelle, le contrôle des opérations... Elle s'est serrée plus fort encore contre moi et m'a adressé un baiser cette fois plus appuyé. J'ai eu la révélation voluptueuse et exquise du plaisir intense de se sentir pénétrée par la chair d'une femme, lorsque sa petite langue est venue s'introduire entre mes lèvres. Elle y mettait un appétit et une gourmandise qui flattaient mon orgueil. C'était quelque chose pour moi de merveilleux de découvrir l'effet que je pouvais faire encore à cette jeune femme qui avait l'âge d'être ma fille ! Cette émotion singulière s'est accentuée lorsqu'elle a entrepris de téter ma langue d'une façon adorable... Il y avait un silence incroyable dans la pièce. Chacun d'entre nous semblait retenir *** souffle.
Pendant tout ce temps, la main de Michel ne quittait pas la mienne. Il s'agrippait à moi avec plus d'énergie encore et sa moiteur soudaine trahissait sa réelle émotion... Il imprima même sur mes doigts une pression subite qui m'étonna et me fit, par un geste réflexe, quitter les lèvres de ma délicieuse amante...
Je m'aperçus alors que d'une main habile elle avait libéré le sexe bandé de mon chéri qu'elle caressait avec une délicate attention. Elle dirigea alors à nouveau ses lèvres vers ma bouche comme si elle devait y puiser une énergie vitale. La caresse accentuée de sa langue contre la mienne suivait le rythme des mouvements de sa main. Ses doigts libres, que je trouve si fins et beaux, ne restèrent pas longtemps inactifs, car elle se mit du bout des ongles à flatter l'avant de mon bras.

chrislebo

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#7,013
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Cette nouvelle caresse me fit fris***ner et j'y répondis en glissant ma main contre sa nuque exquise qui me fit ressentir, plus encore, le délice de l'étreinte d'un être si fragile que l'on désire choyer plus que tout.
C'est à nouveau un geste incontrôlé et soudain qui me rappela la présence de Michel. Je n'avais pas à me détacher cette fois de l'étreinte sublime de nos bouches pour deviner qu'il était en train de la caresser sous sa robe. J'eus l'envie subite de participer à cette nouvelle flatterie de ma jeune partenaire. Sans quitter l'étreinte de la main de Michel, je fis glisser la mienne au contact de celle qui la massait désormais entre ses cuisses... pour découvrir qu'elle n'avait pas mis de culotte et que *** petit abricot était déjà bien humide !
Le souffle de *** haleine, qui me chatouillait agréablement le palais, s'accéléra soudain, et elle s'agrippa à mon cou pour m'empêcher sans doute de me défaire de *** étreinte.
Elle fit entendre bientôt un petit grognement sourd, semblable à un râle étouffé et *** frêle corps commença à s'agiter comme celui d'un reptile qui serait pris au piège. Alors, sa tête a brusquement basculé en arrière et elle m'a repoussé fermement avec le besoin évident de reprendre *** souffle.
Sous l'effet d'une excitation incontrôlée, elle replia ses jambes. Elle n'avait pas quitté ses chaussures et je ne pus m'empêcher de passer désormais ma main sur ses chevilles sanglées qui m'apparaissaient si fines. Je perçus les fris***s qui l'envahissaient en frôlant ses mollets dont la peau si douce était devenue granuleuse. Elle était maintenant toute chaude.
J'étais à la fois excitée et un peu jalouse de voir la grosse main de Michel lutiner ses seins si menus et si fermes, tout d'abord en les caressant doucement à travers le tissu, puis en s'aventurant dans *** décolleté pour les masser d'une façon plus énergique.
Pour le remercier sans doute d'une si délicate attention, elle se tourna vers lui pour lui offrir sa bouche, mais afin de me montrer qu'elle ne m'oubliait pas, c'est à *** tour qu'elle glissa sa main sous ma nuque pour m'attirer vers elle.
Elle était toujours en boule, les jambes repliées, le bas du dos profondément lové dans ce moelleux canapé. Dans cette position, sa robe légère ayant glissé sur ses cuisses, *** joli petit cul dénudé était désormais à portée de ma main. Je ne me suis pas privée de flatter cette partie, si appétissante, de *** anatomie. Quel délice de faire courir pour la première fois mes doigts sur les reliefs vigoureux du postérieur d'une si charmante jeune femme !
Elle fit onduler *** bassin de façon à accompagner et à encourager mes caresses, mais rapidement cela ne lui suffit plus. Elle n'avait pas vraiment cessé de s'accrocher littéralement à mon cou, et elle choisit ce moyen pour m'attirer encore davantage vers elle. Elle tira violemment sur l'échancrure de sa robe pour libérer un sein ravissant d'éclat laiteux et de vigueur. *** bouton rose dressé fièrement trahissait, si cela avait été nécessaire, l'état d'excitation extrême dans lequel elle se trouvait.
Je me mis à téter *** bourgeon d'amour... à le sucer... à l'aspirer avec voracité et cela lui plaisait, car elle appuyait désormais ma tête plus fortement contre *** sein. Mais je dois avouer que je ne sais qui lui procurait le plus de plaisir entre Michel et moi, quand elle commença à se cabrer, comme prise de convulsions et qu'elle ne put se retenir de crier. Cette acmé de *** plaisir me parut intemporelle, à la fois délicieusement prolongée... et douloureusement fugace. L'instant d'après elle parut glisser entre nos doigts telle une poupée de soie... et s'allongea lentement sur la moquette épaisse.
Brusquement, nous nous sentions à la fois repus et orphelins... L'objet central de notre désir s'étant dérobé physiquement à notre convoitise quasi vampirique... Mais finalement l'espace qui s'est recréé entre nous s'est trouvé naturellement comblé par l'attirance irrésistible que nous avions l'un pour l'autre.
Je me suis retrouvée dans les bras de Michel de façon naturelle. Curieusement, nous venions de satisfaire sexuellement un corps à demi nu, mais nous étions nous-mêmes toujours vêtus. Il avait bien sa braguette ouverte avec sa verge en état d'excitation et entièrement disponible... sortie crânement de *** abri ! Mais un convive indiscret qui aurait fait irruption dans la pièce aurait été surpris de nous voir si élégamment habillés, avec, étendue à nos pieds, cette jolie jeune femme qui semblait évanouie de béatitude, la robe retroussée à la taille, les seins à l'air et les jambes écartées, abandonnant ainsi aux regards concupiscents les plus précieux trésors de sa féminité.
Mais nous nous sentions soudain étonnamment seuls tous les deux. Muriel, qui avait été jusqu'ici l'objet de toutes nos attentions, n'apparaissait plus, soudainement, que comme le sublime apéritif d'un dîner singulier et orgiaque. Tout ce désir suscité, frustré et finalement libéré par elle et pour elle rencontrait une nouvelle proie consentante dans la convoitise « naturelle » et retrouvée que nous avions l'un pour l'autre. J'étais là simplement à le serrer très fort contre mon sein pour répondre à sa vigoureuse étreinte et il ne fallut pas longtemps pour qu'il me pénètre sans plus de précaution. Il s'est juste placé à genoux à côté de notre charmante « assoupie », m'a attrapée par les hanches alors que j'étais accoudée au sofa... et à retroussé ma robe. Sans précaution il a fourré sa hampe turgescente contre ma minette, sans même prendre soin d'écarter ma fine culotte... et s'est introduit en moi en forçant le tissu ! Il m'a baisée avec toute l'énergie et la détermination qu'il avait sans doute réservées pour elle ! Mais j'étais aux anges, en réalisant que j'étais en train de voler à Muriel la jouissance suprême de me faire tringler sauvagement par mon sublime amant !
Je me dis que mon souci du détail me pousse à te décrire à l'excès le déroulement de nos ébats et que tu dois trouver cela peut-être ennuyeux... et puis je me rends compte qu'il est déjà un peu tard, aussi je te ferai la suite de mon récit demain.
Mille bisous.

chrislebo

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#7,014
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Mercredi 27 mai
Quand j'ai entrouvert les yeux, étendue sur le canapé, la pièce était entièrement dans l'obscurité. Je distinguais à peine les formes qui se dessinaient autour de moi et je n'avais aucune idée de l'heure qu'il pouvait bien être. Dans mon demi-sommeil de maîtresse licencieuse et comblée, j'avais l'impression de revivre cette soirée improbable.
Tout ce que j'avais craint et souhaité s'était finalement déroulé sans que j'en éprouve la moindre blessure, et sans avoir moi-même eu le sentiment de faire souffrir un instant l'un de mes partenaires. Le plaisir et l'inconscience, peut-être, avaient joué leur fonction. Je me trouvais confortée dans l'idée qu'aller vers la réalisation des désirs enfouis de mon amant, que concrétiser ses fantasmes n'était pas nécessairement quelque chose de douloureux et de destructeur. J'y trouvais même un apaisement et une sérénité rare. J'en étais redevable à la fois à Michel qui, décidément, avait ce talent de me permettre de me découvrir en m'aidant à développer cette capacité à lire en moi-même, mais aussi à Muriel qui m'avait fait connaître sans honte le plaisir partagé par le corps d'une femme.
J'avais l'impression de planer comme si j'avais absorbé quelque drogue... Cet univers intime et restreint semblait entrer en communion, en fusion avec un autre plus vaste et plus essentiel. Mon désir féminin s'épanouissait, comme s'il se situait à la rencontre, au carrefour de tous les désirs possibles, et cela sans aucune honte, sans avoir à me sentir coupable.
Tout à l'heure, j'ai pu en toute innocence aimer un homme, aimer une femme qui s'aimaient l'un l'autre et me sentir aimée d'eux... En m'interdisant jusqu'ici de vivre cette expérience, j'avais l'impression que la société – et que moi-même par l'éducation que j'en avais reçue – m'avaient interdit de réellement vivre...

Mais en même temps j'avais l'intuition en partie de la fragilité d'une telle situation. Nos rapports amoureux n'avaient pu atteindre pour moi leur plénitude dans l'accomplissement de nos désirs que parce que le respect mutuel y était toujours présent, avec ce souci de n'exclure per***ne, de ne blesser ou de ne trahir aucun d'entre nous. Mais, en même temps, il y avait dans notre relation à trois, toujours à un instant donné, la prééminence d'un couple possible sur l'autre. Au moment même où Muriel était entre nous, elle était soit davantage avec moi, soit davantage avec Michel...
Ce qui avait finalement rendu cette instant magique, c'est que cet équilibre précaire avait basculé dans nos étreintes de l'un à l'autre, avec cette même volonté qu'aucun d'entre nous ne soit exclu et ne puisse se sentir trahi par le désir des autres. Je ressentais la plénitude d'un amour franc et sincère qui n'avait plus à se cacher.

C'est perdue dans ces pensées que je me suis finalement assise, ravie de pouvoir enfin réaliser cette communion entre deux parts essentielles de ma volonté et à l'égard de deux êtres en qui j'avais pleinement confiance désormais.
Quand mes yeux ont commencé à s'habituer à l'obscurité, j'ai réalisé vraiment que j'étais seule dans la pièce ! J'ai été prise en un instant d'une peur panique, car je n'entendais plus rien et j'ai vécu soudainement un sentiment d'abandon... Ils m'avaient laissée seule dans cet appartement immense que je ne connaissais pas. Je me retrouvais à vivre ce que je craignais le plus au monde ce soir-là et que j'avais cru pouvoir éloigner l'instant d'avant : la peur de me retrouver seule, sans per***ne auprès de moi !

J'ai pensé à toi violemment ; je m'en suis voulu d'avoir accepté ce rendez-vous ! J'ai réalisé que toi aussi tu te trouvais seul après dîner, pour la première fois depuis longtemps...
L'heure avait filé. Je ne savais pas même s'il était 22 heures ou 3 heures du matin, et je me trouvais à devoir me justifier pitoyablement devant toi, ayant évidemment éteint mon portable... pour un retard que je n'avais pas pris la peine de t'annoncer.

Quand je me suis aperçue qu'il n'était pas encore minuit, je me suis au moins trouvée rassurée sur ce point. J'ai vite enfilé mes sandales, déterminée à revenir d'un pas ferme et sans trébucher vers la bouche de métro la plus proche. Je me suis avancée vers le balcon pour me repérer, car c'est un quartier que je connais plutôt mal ; et c'est alors seulement, que j'ai entendu ce bruit un peu particulier.

C'était comme un léger froissement de tissu... et puis ce souffle déjà si familier.
En me tournant de côté, c'est d'abord elle qui a capté mon regard. Elle était debout, les jambes tendues, légèrement écartées, sur la pointe de ses pieds nus. Il y avait ses chaussures soigneusement rangées à côté d'elle, qui me rappelaient cette autre vision volée... En vérité c'est *** corps entier qui semblait tendu comme un arc. Cambrée, la tête relevée et les yeux mi-clos, elle gardait, malgré *** abandon, la dignité fière et superbe de la proue d'un navire déterminée à aller toujours plus loin. Elle s'agrippait ardemment au rebord du balcon comme si elle avait peur d'être projetée en avant.

Derrière elle, *** partenaire rendu fou de désir, heurtait sa croupe avec toute l'énergie possible, de telle sorte que le claquement régulier de *** bassin sur ses fesses provoquait désormais un claquement sourd.
La robe de Muriel était à nouveau entièrement relevée au-dessus de ses hanches, et c'était un spectacle superbe que de voir cette ravissante jeune femme, qui se laissait tripoter énergiquement les mamelons, se faire mettre par *** patron comme s'ils avaient été seuls au monde. J'imaginais le petit abricot délicat et soyeux de ma collègue qui m'avait troublé tout à l'heure par *** simple contact se faire pénétrer par la grosse queue de mon infidèle amant... J'entendis bientôt leurs voix d'une façon distincte, mais comme un chuchotement, affaiblies par l'emportement du plaisir mais aussi par la volonté évidente de se faire discrets :
— S'il te plaît, ne t'arrête pas... C'est tellement bon quand tu es dans mon cul !
— Tu sais que tu as le cul le plus exquis que j'ai jamais baisé ?


Ce que j'ai ressenti alors était si violent, sans que je m'y attende, que j'eus la sensation d'une flèche me transperçant de part en part. J'avais l'impression que ma tête allait éclater sous la pression des pensées ******** qui m'envahissaient. Si la vision de Muriel se faisant baiser ne m'avait pas fait réagir, j'étais soudainement submergée par quelque chose de plus fort que moi. La perception, la sensation, l'assurance finalement d'avoir été trahie ! Je ne savais la rai*** essentielle de cette douleur... Ce tutoiement qui me revenait en pleine face et me renvoyait à une intimité interdite avec Michel ? Cette complaisance visiblement gourmande de Muriel à lui offrir *** cul, alors qu'elle prétendait ne pas prendre véritablement de plaisir avec lui, ou ces chuchotements honteux qui témoignaient de leur désir de me tromper lâchement alors que j'étais abandonnée à mon sommeil ? Et puis, il y avait cette petite phrase qui à elle seule rompait l'harmonie que j'avais vécue quelques heures auparavant et qui ré***nait dans ma tête de façon obsédante : « Tu sais que tu as le cul le plus exquis que j'ai jamais baisé ? »

D'un seul coup j'ai pensé à Andrew que je savais un peu prude. S'il avait été témoin de cette scène...
Je m'en voulais d'être là, et me disais que cette douloureuse trahi*** que je devais affronter n'était finalement que la juste punition de ma participation à cette soirée qui n'était, de *** point de vue à lui, que trahi***.

J'ai pensé à toi, mais différemment de ces derniers jours... J'ai pensé à tout ce que je te faisais subir finalement, sans que tu en aies conscience. Et par mon absence ce soir, je savais que je venais de franchir un pas supplémentaire, moi aussi, dans la trahi*** !

Je me suis dit qu'il fallait que je parte au plus vite pour te rejoindre, qu'il me fallait rompre avec cette double vie qui me conduisait, je n'en doutais plus, à la destruction et à l'abîme. J'ai eu envie pour la première fois de détruire toutes mes lettres.

J'ai jeté un dernier regard vers mes amants qui paraissaient si heureux... sans moi, et qui ne savaient plus même que j'existais.
Et puis, comme anesthésiée par trop d'émotions douloureuses, je suis finalement restée là, et j'ai participé à ce jeu de dupes en allant discrètement me blottir à nouveau sur le canapé, recroquevillée comme une enfant qui cherche le réconfort.

En fermant les yeux sur cette pièce pour feindre le sommeil, j'avais conscience de fermer en quelque sorte les yeux sur moi-même. Je savais désormais que l'harmonie insouciante d'une relation partagée n'avait aucun sens, que je ne pourrais pas échapper à la souffrance, que peut-être même je ne pourrais pas échapper à la destruction. Peut-être avais-je basculé dans la folie... mais j'étais consentante !


chrislebo

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#7,015
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Jeudi 28 mai
Mon tendre amour,
La longue description de notre soirée à trois ne m'a pas laissé le temps de te parler de ce qui s'est passé depuis lundi.

J'ai vécu entre-temps, un calvaire.
J'avais pourtant l'intuition qu'il me suffisait de tendre la main vers toi pour rompre cet enfer vers lequel j'étais en train de me précipiter. En abandonnant ce bonheur paisible que tu m'avais offert, je m'étais finalement coupée aussi d'une partie de moi-même ; à l'instant où j'étais la plus certaine de m'être « retrouvée » grâce à Michel, dans la communion de mes désirs contraires, je me retrouvais soudainement comme déchirée en deux !

J'étais là, finalement pitoyable, à pleurer mon passé avec toi, mais je n'avais toujours qu'un désir absurde : être avec lui, essentiellement avec lui...

Alors que tu m'avais permis durant de longues années de me réconcilier avec un destin de femme et de mère qui m'avait paru longtemps improbable, voilà que je n'avais finalement plus qu'un désir, détruire cette « belle image » !
Je me disais qu'au fond je ne te méritais pas, que je méritais seulement cette douleur qui me rongeait le ventre, cette douleur d'avoir cru un instant que je pouvais être « quelqu'un » !

Après tout, je n'étais finalement qu'une femme parmi d'autres femmes. Désespérément, je n'étais pas plus forte qu'aucune d'entre elles, puisque j'avais la faiblesse même de céder à la jalousie, à ce désir de possession jusqu'à m'avilir, moi la femme mariée qui te trompais depuis plus d'un mois de façon éhontée et qui prétendait jouer et « jouir » sur tous les tableaux...
Définitivement je ne pouvais plus, après ce qui s'était passé, porter le même regard sur ma relation avec lui. Je me rendais compte à quel point j'avais été jusqu'ici aveuglée, en ne m'apercevant même pas qu'il recevait beaucoup plus de femmes que d'hommes dans *** bureau pour de prétendus dossiers de voyages plus complexes. Je ne pouvais évidemment pas me dire que chaque femme qui franchissait sa porte « passait à la casserole », mais j'avais désormais la certitude que beaucoup d'entre elles cédaient à sa convoitise.

Et pour achever le tableau qui aurait dû suffire à me faire détester mon « cher patron », je me suis rendu compte que devant une résistance un peu trop prononcée de la part de ses clientes, il allait parfois jusqu'à proposer des prix très avantageux.
Il ne me cachait finalement rien de ses procédés, et j'avais même la possibilité de vérifier par moi-même la réalité de ses performances puisqu'il savait, ayant mon bureau à côté du sien, qu'il me suffisait de coller mon oreille à notre porte commune et même, lorsque la situation le permettait, de regarder par le trou de la serrure pour avoir une vue très per***nelle sur ses pratiques perverses.
Il m'aurait suffit, en même temps, de ne pas me prêter à ce jeu de voyeurisme dégradant pour moi, pour me détacher en partie de cette réalité... Les murs étaient suffisamment in***orisés, lorsque j'étais assise à mon bureau, et il n'y avait chez mon patron aucune ostentation dans la succession de ses multiples conquêtes.

Finalement, il ne m'imposait rien... qu'une certaine vérité qu'il se refusait désormais à me dissimuler.
Le problème, c'est que je ne voulais pas, ou que je ne pouvais pas me détacher de cette réalité ! Je repensais à *** évocation des images volées de l'intimité de sa tendre cousine comme une initiation à des pratiques amoureuses jusqu'ici interdites... Finalement, j'étais dans la même situation. J'étais une femme novice à l'égard de pratiques que Michel s'était dit prêt à me faire partager. Aussi, s'il y avait toujours une part de souffrance à l'entendre ou à le voir jouir du corps d'une autre femme, j'y percevais aussi un plaisir indicible qui n'était pas que du masochisme.
Depuis lundi, j'ai appris grâce à lui à confronter mon désir de plus en plus incontrôlé à des perversions dont je n'avais pas jusqu'ici imaginé l'existence... Mais, même lorsqu'il forniquait de la façon la plus prévisible qui soit, j'éprouvais souvent une jouissance érotique mêlée de plaisir dans le seul fait de l'espionner dans des pratiques qui demeuraient en partie à mes yeux condamnables.
J'ai découvert également en moi une satisfaction, que je croyais jusqu'ici essentiellement masculine, à voir l'être que j'aime le plus au monde faire l'amour avec quelqu'un d'autre. À cela s'est ajouté le plaisir tout aussi inavouable chez moi, il y a quelques jours encore, d'éprouver du plaisir à découvrir clandestinement le corps d'une jolie femme s'abandonnant pleinement à la jouissance d'un acte sexuel.

Aussi, ces deux derniers jours, et bien que j'en aie souvent conscience, je me suis souvent placée près de cette porte à genoux, dans une position plutôt inconfortable et humiliante. Et plusieurs fois j'y ai plaqué mon oreille ou j'y ai jeté un regard plein de fascination et d'émotion.
La première fois, il devait être dix heures environ. Comme je l'ai dit, lorsque je suis calée dans mon fauteuil, j'entends à peine les bruits qui proviennent de *** bureau. Mais mon avidité malsaine à en savoir plus, à connaître davantage ses pratiques régulières dans ce cadre que j'avais cru tout d'abord exclusivement nôtre, m'avait poussée à me positionner déjà pour guetter le moindre bruit.

Quand je l'ai entendu pénétrer dans la pièce, il était précédé de bruits de pas féminins. L'écoute pour la première fois de sa conversation avec l'une de ses proies possibles me parvenait alors avec une étonnante clarté.
— Je vous ai fait venir car je peux vous proposer des formules per***nalisées qui satisferont votre mari comme vous-même.


Cette femme paraissait très jeune, et j'étais frappée par la beauté de *** visage maquillé d'une façon un peu trop appuyée à mon goût – mais qui laissait deviner une origine sociale aisée – pour une per***ne visiblement très soucieuse de *** apparence. Les bijoux qu'elle portait ne faisaient que confirmer cette impression, ainsi que le port d'une petite robe qui descendait au-dessus du genou, parée d'un ravissant décolleté tout à fait printanier.
Elle voulait faire une surprise à l'homme qui partageait sa vie depuis seulement un an et cherchait pour cela une destination et une prestation qui réponde pleinement à cette attente.

Très vite, Michel l'a complimentée sur *** choix, et plus encore sur la chance de *** mari d'avoir une femme aussi ravissante et aussi inventive. Je perçus très vite une certaine nervosité chez elle, qui paraissait l'instant d'avant aussi digne et impassible qu'une statue antique. *** air un peu figé s'est vite transformé lui aussi sous l'effet d'un sourire candide et radieux qui illumina soudainement *** visage.
— Vous le pensez vraiment ?


Elle répondait avec ce désir évident d'être rassurée. Il semblait soudain que, derrière cette apparence de jolie poupée parfaite, il y avait comme une faille, une confondante absence de confiance en soi...
— Vous êtes vraiment ravissante, et je pense que votre mari est le plus comblé des hommes de vivre aux côtés d'un être tel que vous, d'aussi agréable compagnie, et tellement attentionné.
— Vous dites cela... mais vous ne me connaissez pas !


C'est curieux, car soudainement elle donnait l'impression de vouloir se défendre, comme si elle avait également quelque chose à prouver. Mais Michel a poursuivi ses compliments :
— Ce que je connais de vous, c'est ce que je ressens... et ce que vous venez de me dire. Vous savez, il est plutôt rare qu'une jeune femme mariée fasse ce type de démarche. Le plus souvent, ce ***t les maris eux-mêmes qui, conscients du privilège de vivre auprès d'une si jolie femme, multiplient les témoignages d'affection en venant me voir pour offrir la surprise d'un voyage en amoureux. J'imagine que votre mari vous offre bien d'autres témoignages d'attention...


Elle baissa soudainement les yeux, semblant ne pas avoir de réponse, laissant désormais entrevoir de la tristesse. Il ne lui a pas laissé vraiment le temps de se ressaisir.
— Excusez-moi d'être aussi direct. Je vous disais juste cela... Je ne voulais pas vous attrister. C'est curieux, parce que dès que je vous ai vue, je me suis dit que c'était de mon devoir d'apporter un peu de bonheur à une femme aussi exceptionnellement belle et précieuse que vous ; et c'est une démarche que je ne ressens pas que de façon professionnelle car, après tout, c'est mon métier que d'apporter à ma façon du bonheur aux gens qui viennent nous voir. Dès que je vous ai aperçue, j'ai cru lire en vous comme un désir, un désir absolu de plaire... qui n'était pas absolument comblé. C'est étonnant comment chez une femme aussi radieuse que vous, qui doit concentrer tous les regards, il y a ce fond d'incertitude et de tristesse, comme si vous doutiez constamment de vous-même !


Je ne savais pas s'il avait visé juste en lui parlant ainsi d'elle, mais c'est vrai que j'avais vécu à mon niveau la même impression... la proximité physique en moins !

D'autant plus qu'il s'était levé et s'était discrètement approché d'elle...

chrislebo

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— Je ne devrais peut-être pas vous dire cela, mais je suis tellement heureux d'être auprès de vous maintenant... N'hésitez pas à vous confier ; il me sera plus facile de savoir ce qui vous convient vraiment.


J'étais sans doute la seule à ce moment à percevoir la duplicité de *** discours. La jeune femme, elle, semblait seulement et tout simplement bouleversée.
— J'ai peur qu'il ne m'aime déjà plus ! Il est de moins en moins présent à la mai***, et je le soupçonne déjà d'avoir des maîtresses...


Je la devinai fragile, mais je ne devinai pas qu'aussi rapidement une femme puisse se livrer ainsi à un inconnu et éclater en larmes.

Michel avait déjà extrait un mouchoir du boîtier de *** bureau comme s'il avait anticipé sa réaction, et il le lui tendait, alors qu'elle ne semblait pas le voir, ni même distinguer s'il se trouvait près ou loin d'elle. Il a doucement approché ses doigts des siens pour lui présenter l'objet qui lui permettrait au moins d'épancher un instant sa tristesse et de retrouver un peu de dignité. Au lieu de prendre simplement le mouchoir, elle s'est agrippée à sa main comme à une bouée de sauvetage. Il y avait pour moi quelque chose de pathétique et d'un peu ridicule dans cette attitude, quand elle a approché *** visage comme si elle voulait se moucher dans ses doigts. En vérité, elle semblait vouloir se cacher entre ses mains à lui, honteuse d'avoir été si faible. *** beau maquillage devait, il est vrai, être dans un triste état ! Au bout d'un certain temps elle s'est redressée, presque dignement, et s'est essuyé la figure afin d'en effacer toute trace disgracieuse.
Lorsque Michel s'est placé derrière elle pour lui masser les épaules, elle s'est simplement laissé faire. Je savais qu'elle était désormais littéralement « entre ses mains » et qu'elle ne pourrait sans doute longtemps lui résister ; mais en avait-elle seulement l'envie ? Pour l'instant, elle voulait probablement encore qu'on la rassure, qu'on la réconforte... ce que mon séducteur avait très bien compris !
— N'ayez pas peur... ne craignez rien. Détendez-vous seulement... Per***ne ne peut venir vous déranger, per***ne n'entre jamais dans ce bureau sans que j'en aie donné l'ordre.


Il lui a proposé à boire et elle s'est rabattue sur un whisky, ce qui m'a laissé penser que l'alcool devait lui apparaître aussi comme un refuge possible, et peut-être habituel...

Il lui avait posé le verre sur le rebord du bureau. Déjà, elle avait absorbé une longue gorgée et restait là, le regard perdu, flottant sur le dessus du meuble, dont je me demandais si elle avait perçu la collection d'objets érotiques. Elle continuait à offrir ses épaules désormais nues, car il avait fait glisser chacune de ses bretelles, aux tendres flatteries de *** hôte. Elle était comme une chatte qui s'abandonnait aux caresses de ses mains, mais aussi de ses mots :
— Votre nuque est ravissante, et quand je vous regarde dans la position où je suis, j'ai une vue remarquable que vous ne pouvez, vous, que deviner.


Il parvint ainsi une nouvelle fois à lui arracher un sourire, mais elle semblait toujours au bord des larmes, prête à libérer un chagrin trop longtemps contenu.

Les mains de Michel avaient glissé maintenant sur sa nuque, et elle se laissait faire. C'est le silence qui régnait dans la pièce qui parlait maintenant à leur place. Il lui avait dit qu'il était bien auprès d'elle. Elle, elle n'avait pas besoin même de le dire...
Lorsqu'elle a enfin esquissé un geste, ce fut pour placer ses mains contre ses joues, pour l'attirer lentement vers elle afin que leurs lèvres se rencontrent. C'était le moyen qui devait lui paraître le plus naturel pour le remercier de tant d'attentions. En se penchant vers elle, il lui a semblé à lui aussi tout naturel de faire glisser ses doigts de *** cou à la naissance de ses seins, dont le décolleté, agrandi par ses soins, lui offrait un spectacle déjà bien séduisant.
Lorsqu'elle s'est subitement retrouvée torse nu, l'étoffe légère ayant glissé sans effort, ce fut pour offrir le spectacle d'une ravissante poitrine d'une dimension comparable à la mienne. Mais ses formes ne devaient sans doute pas lui procurer les mêmes sensations que celles qu'il avait eues en me pelotant, quand il se mit à les caresser et à les pétrir, assuré qu'il était de sa bienveillante permission. Ses seins, charmants je dois l'avouer, par leur carnation et leur fermeté, avaient un peu la forme de jolies poires tout à fait appétissantes.
Après les avoir malaxés passionnément, il n'a pas mis longtemps à vouloir les goûter, comme des fruits succulents. Il était maintenant à genoux, comme moi-même... mais je n'avais sous la main que mes propres chairs émoustillées par un tel spectacle, que je me surprenais à flatter, tellement j'étais excitée par ce tableau insolite, douloureux et agréable à la fois.

Quand j'ai commencé à me toucher, je me suis rendu compte que c'était la première fois en regardant un couple... Cette vision m'avait finalement plongée dans un état tel qu'il me fallait accompagner mon désir d'une quelconque jouissance physique. Le contact de mes mains sur ma poitrine et mon sexe m'apportait au moins un instant de réconfort dans la solitude de mon bureau...
Je ne sais pas si cette charmante femme pensait à *** mari quand elle a commencé à pousser de petits soupirs sous l'effet des baisers appuyés qu'elle accueillait complaisamment sur la pointe gonflée de ses jolis seins... Si elle a pensé à lui aussi lorsque d'elle-même elle a aidé mon chéri à se relever, puis a écarté les jambes pour qu'il frotte *** membre contre sa chatte sans prendre la peine de se dévêtir... Si c'est à lui qu'elle pensait, ayant toujours les yeux fermés, quand elle a repoussé *** partenaire pour qu'il s'assoie à ses pieds, et qu'après avoir tiré sur *** pantalon, elle est venue s'accroupir sur lui, ayant tirée sa culotte, pour enfiler sa verge dans *** sexe...
Je savais qu'il était impossible de les entendre du côté de l'accueil, mais en avait-elle seulement conscience ? Avait-elle seulement la possibilité de réfréner ses soupirs de plus en plus ***ores qui, de façon troublante, évoquaient les sanglots autant que la jouissance ?

En tout cas je la trouvais si belle, avec ses somptueux nichons qui oscillaient au-dessus de sa jolie taille étreinte avec vigueur par les puissantes mains de Michel !

Elle gardait toujours ses adorables paupières closes, désormais nues de tout maquillage, mais sa bouche si sensuelle paraissait avide de tous les breuvages qui pourraient enfin combler ses sens... Pendant ce temps, elle glissait ses doigts graciles entre les poils épais du torse de mon amant.
Cette vision obscène et magnifique d'une cavalcade à la sensualité incontrôlée ne s'acheva que, lorsqu'au bout de plusieurs minutes, alors qu'elle était désormais en sueur, elle poussa un cri plus puissant, prolongé et aigu que les autres. Elle s'effondra finalement en larmes sur le buste en sueur de *** partenaire.

Je voyais très bien d'où j'étais, grâce à la lumière d'une petite lampe qui se trouvait près d'eux, le reflet de la sueur des deux amants qui caressait leur peau, mais aussi les larmes qui perlaient sur la poitrine de Michel alors que la complice de *** forfait s'abandonnait éperdument en sanglots...
Je n'ai rien voulu savoir de la suite de leur « entretien », et j'ignore quel choix de destination elle aura finalement décidé. Je ne peux qu'imaginer que dans les bras de *** « cher mari », elle repensera sans doute souvent à ce moment particulier où elle aura pris sa décision, avec l'aide si attentive et chaleureuse « du patron de l'agence de voyages », en se souvenant du témoignage ému qu'elle lui aura laissé : sa petite culotte.
Une fois encore, je m'aperçois que je me laisse emporter par le fil de mon récit. Je n'ai eu le temps que de te raconter une histoire parmi celles que j'ai pu observer ce jour-là, et il faudra que je remette à demain la suite de ma chronique... sans compter qu'après m'être gavée de visions érotiques, j'ai retrouvé Michel comme si de rien n'était pour lui lire une de mes lettres et le solliciter à me faire l'amour... Ce qu'il a fabuleusement accompli avec cette vigueur infatigable dont je mesure davantage l'étendue aujourd'hui !
Loin de me rassasier, je me rends compte que je n'ai qu'une envie ce soir : c'est de te couvrir de baisers entièrement, de la pulpe de tes lèvres jusqu'au bout de ton sexe qui sera finalement mon ultime et douce friandise. J'ai ensuite envie de te boire jusqu'à la dernière goutte...
Ta petite femme chérie toute excitée au moment de te retrouver.


charm10

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ce récit est juste magnifique...
soumis8

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#7,018
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Exact, et en plus en français! Décidément juillet est propice à la lecture. Merci l'ami Chrislebo!
chrislebo

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#7,019
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vendredi 29 mai

Mon savoureux mari,
Je ne m'attendais pas à cela au début, mais je réalise qu'il m'est de plus en plus difficile de tenir mes engagements à te relater « toute la réalité » de ma relation avec Michel.
Bien sûr, dès le début, quelles que soient ma volonté et mon application, je ne pouvais en définitive te décrire la totalité de mes expériences avec lui. J'avais le désir pour toi, pour lui, mais aussi pour moi-même de laisser une trace sur le papier de ce qui me paraissait essentiel... mais qui était souvent indicible dans notre relation. Par cet exposé quasi quotidien, j'espérais au moins pouvoir te rapporter fidèlement l'ensemble de nos rencontres.
Je réalise aujourd'hui que cela me devient impossible. C'est une impossibilité matérielle, parce que j'y passerais trop de temps, mais également physique, puisqu'à ce rythme, je devrais bientôt y laisser toutes mes ******.
Si je m'aperçois que je suis de moins en moins capable de lutter contre ce désir dévorant dont mon amant lascif est la source, je dois dans la relation de cette correspondance, chaque jour davantage faire des choix ! En outre, j'aurais l'impression parfois de ne rédiger qu'un catalogue de perversions érotiques, dont tu pourrais douter de la véracité !
Je peux seulement t'avouer que dans les descriptions de ce qui est devenu ma vie sexuelle... je suis bien souvent en deçà de la réalité ! Cette sexualité a pris une telle place en seulement un mois, que tu pourrais penser que ma vie se réduit à cela... faire l'amour... observer les autres le faire... attendre avec impatience le moment de pouvoir baiser moi-même... J'avoue que je ne sais quoi te répondre, car si j'arrive, je ne sais trop comment, à accomplir encore sérieusement le reste plus avouable de mon « travail », j'ai très vite ces « choses particulières » qui me trottent dans la tête... et pas seulement dans la tête, et qui me distraient de mes activités.
J'ai évoqué, une fois, la similitude de ce que j'expérimentais, à une drogue que je venais juste alors de goûter. Je ne savais pas à quel point je me retrouverais si rapidement sous sa dépendance ! Il y a en effet désormais un décalage absolu entre ce que pourrait parfois me dicter la rai*** et le « choix » de mes actes. Je dois avouer que fondamentalement, je n'ai pas l'impression de faire le choix de grand-chose ! Depuis ce premier jour où Michel, lui, m'a choisie, pour que je travaille à ses côtés et que je lui sois fidèle d'une façon si entière, j'ai la certitude de ne plus décider de vraiment de rien.
Comment expliquer, pour en revenir à cette journée de lundi, ce besoin irrai***né et irrépressible de me poster encore par deux fois près de cette porte pour m'inviter clandestinement au spectacle des débauches de mon si déroutant patron ?
La femme qu'il a reçue en début d'après-midi était une connaissance, et il n'a pas été nécessaire pour eux d'échanger tout d'abord beaucoup de mots.

Elle était visiblement venue « pour ça », et il était tout à fait disposé à répondre au mieux à ses espoirs.

Je réalisais maintenant, que parmi celles qui pénétraient désormais *** bureau avant de se faire elles-mêmes... bref, je m'apercevais que certaines d'entre elles étaient des habituées ! J'ai réalisé également qu'une des rai***s du succès remarquable de mon « étalon », n'était pas due qu'à ses talents de séducteurs, dont je venais, la matinée même, d'avoir été témoin, mais également, et peut-être tout autant à ses qualités d'amant !
Les bribes de conversations qui me parvinrent alors, m'apportaient bien des éclaircissements. C'est d'abord elle qui s'exprima. Elle avait d'ailleurs une voix plutôt grave et veloutée, tout à fait troublante :
— J'ai parlé de toi à une copine à mon boulot... et j'avoue qu'elle m'a parue très intéressée ! Aussi, je lui ai laissé les coordonnées de ton agence, et cela ne m'étonnerait pas qu'elle imagine une destination bidon pour venir jusqu'à toi !


Elle se mit à rire tout en continuant ce qu'elle avait commencé, c'est à dire se déshabiller intégralement ! Michel faisait de même, soudainement aussi intéressé par la tournure de la conversation que par la superbe silhouette qui s'offrait à sa vue.
— Elle est mignonne ? Elle a à peu près ton âge ?
— Mon cher ami, ce ***t des choses qui ne se demandent pas. Mais je dois tout de même t'avouer qu'elle devrait certainement te plaire... et j'en serais presque jalouse !


Tout en parlant et ne voulant visiblement pas perdre de temps, elle s'approcha de lui qui, comme elle, était resté debout, et prit sa main pour la placer entre ses cuisses afin qu'il la masturbe.
— Tu sais, aujourd'hui encore je n'ai pas beaucoup de temps. J'ai juste dit à Alex que j'allais chercher des clopes et acheter le journal... mais quand je suis passée devant chez toi, je n'ai pas pu résister !


Michel ne résistait pas davantage... d'autant plus qu'elle était en train de lui masser la verge et les couilles tout en se trémoussant sous l'effet de la branlette effrénée dont il la gratifiait.

Tout s'était passé si vite jusque-là que j'avais à peine pris le temps de détailler sa sculpturale anatomie. C'était une grande et belle créature qui, ayant défait sa coiffure, libéra une somptueuse chevelure blonde qui se répandit comme une vague soyeuse, jusqu'à ses épaules et ses petits seins. Ces derniers étaient vraiment adorables avec leurs mamelons fièrement dressés !

Même pieds nus, elle dépassait *** fougueux amant, ce qui facilita la tâche de celui-ci quand elle posa un pied sur le fauteuil, tout en s'y appuyant des deux mains, pour qu'il la trousse sans autre cérémonie.

Il ne m'était pas difficile d'imaginer que cette pratique leur était familière quand je vis avec qu'elle aisance il commença à la « pistonner » violemment tout en lui labourant le dos de ses ongles. J'y vis un petit jeu habituel entre eux et elle en redemandait.
— Oui !... Continue comme ça !... Plus fort !...


Sa voix quasi masculine et si veloutée, prenait enfin, sous l'effet de la jouissance, des intonations plus cristallines. Mais elle s'est subitement ressaisie, si l'on peut dire, en le suppliant de ne pas gicler en elle mais sur *** cul, qu'elle avait d'ailleurs lui aussi ravissant...

Lorsque j'ai vu les longues traînées blanches se projeter, puis couler sur *** postérieur et le creux de ses reins, j'étais vraiment surprise. Comment faisait-il pour garder en lui autant de semence si peu de temps après avoir honoré une autre partenaire ? Mais cela n'avait pas vraiment d'importance. Je me trouvais maintenant captivée par le spectacle de ses mains utilisant cette crème, dont je connaissais la saveur odorante, pour la gratifier d'un délicieux massage, sur le bas de *** dos, ses fesses, sans oublier de les glisser complaisamment dans la raie de *** cul.

Elle répondait gentiment à ces gâteries, qui provoquaient en elle des contorsions félines, comme l'aurait fait une femelle en chaleur, tout en faisant coulisser ses doigts autour de la hampe gluante de sperme qui pendait maintenant, quoique ferme encore, entre ses cuisses.
Mais elle n'avait visiblement pas le temps de s'adonner à une extase contemplative. Sans même chercher à effacer les traces de *** forfait, il faut dire qu'en plus du foutre qui la maculait, elle portait désormais les empreintes plus durables des coups de griffes de *** étreinte sauvage, elle s'est rhabillée avec une vitesse incroyable. Michel était lui encore à demi-nu quand elle lui a adressé un rapide baiser sur la bouche avant de lui dire simplement :
— Merci !


Cet épisode n'avait duré que quelques minutes, mais je n'étais pas au bout de mes émotions quand je l'ai découvert à peine une heure plus tard et alors que je regardais par le trou de la serrure sans trop y croire... en train de se faire sucer par une nouvelle « cliente » !
Je me demandais quel nectar elle pourrait bien extraire encore du gland de mon patron lubrique et si elle percevait l'origine de la saveur particulière qui devait encore embaumer sa verge, quand je m'aperçus que cette jeune femme en posture de suppliante n'était autre que la « petite boulangère » si charmante qui nous livre chaque après-midi des viennoiseries pour accompagner le café !
Je pensais en avoir assez vu aujourd'hui et j'ai occupé l'heure suivante à chasser autant que possible toutes ces visions de mon esprit pour retrouver un minimum d'efficacité dans la gestion des dossiers qui se trouvaient sur ma table.
Il était six heures quand je suis allée le rejoindre dans *** bureau pour lui livrer, malgré tout, les résultats de mon travail. Je comprenais maintenant les rai***s de cette odeur saturée qui emplissait la pièce et qui résultait d'un usage de désodorisants plutôt agressifs tout autant que de *** propre parfum, lui-même pas très discret.
Mon état d'esprit était assez confus. Sans savoir précisément pourquoi, je lui en voulais encore. Mais je ne savais ce qui dominait : la succession des amours consommées dans un endroit que je nous croyais réservé, le fait même qu'il me trompe et qu'il semble trouver finalement naturel que j'accepte tout cela, le soupçon encore présent malgré tout de sa duplicité quand il prétendait que j'avais un statut « à part »... Mais d'un autre côté, il avait cherché ces derniers temps à être le plus sincère possible. Il ne m'avait jamais forcée à rien. Quant à sa duplicité, c'était sans doute ridicule d'avoir à la lui reprocher, il aurait plutôt fallu que j'accuse alors « sa multiplicité » !
Ce qui est certain, c'est que je ne me sentais plus en confiance, comme cela avait été le cas les premiers temps. Il dut le ressentir car, dès qu'il m'a vu, il m'a semblé inquiet.
— Vous m'en voulez ? Il y a quelque chose que vous avez mal vécu ?


Il faisait évidemment allusion à notre soirée à trois. Curieusement je n'y pensais déjà plus, j'avais d'autres images en tête qui troublaient, une fois de plus, la perception que j'avais de lui.
Je n'ai rien répondu parce qu'en vérité, je ne savais quoi répondre. Je ne lui en voulais sans doute pas consciemment, mais je me sentais terriblement irritable et j'avais juste la certitude que c'était parce que je me trouvais là, avec lui. Il était apparemment sensible à ma contrariété.
— Qu'est-ce que je peux faire pour vous faire plaisir ?


Je ne croyais pas qu'il était capable de faire quoi que ce soit, et je pensais qu'il était grand temps de le quitter en dépit de ma frustration. Je me suis dirigée vers la porte, non par l'envie de le blesser, mais parce que c'était la seule chose que je me sentais capable de faire, au-delà de tout désir. C'est moi désormais qui me laissais envahir par une tristesse que je n'avais su prévenir. J'étais en colère et désespérée. Je n'avais qu'une certitude, celle de l'impossibilité de vivre un amour passionné et durable et je craignais qu'il ne fasse rien pour me retenir et m'arracher à ma solitude.
À l'instant où je touchai la poignée de la porte, je me sentis violemment tirée en arrière, et déséquilibrée. Je me trouvai en un instant projetée sur le dos sur le tapis. J'étais comme ***née, sous l'effet de la surprise.

J'ai eu l'impression de me réveiller d'un long engourdissement, avec cette chaleur qui se diffusait dans mon ventre. J'étais emportée par une excitation incontrôlable. Il avait posé ses lèvres sur mes lèvres intimes et il s'appliquait à me les sucer avec la même avidité que celle qu'il avait déjà mise par le passé pour solliciter mes mamelons... La différence était bien sûr dans l'intensité de l'exaltation de mes sens.
Il avait comme ********* mon corps qui était soumis à *** emprise, sans que ma rai*** n'ait pu réagir. Il m'avait possédée par surprise dans ce qui avait ressemblé, dans mon état de semi-conscience, à un viol. Mais une fois encore, je n'avais aucun désir de me dérober à *** étreinte. J'ai serré, au contraire, fermement mes mains sur *** crâne pour qu'il épouse plus intimement la profondeur de mes chairs. Je le voulais en moi, et maintenant c'était par sa langue qu'il pouvait me combler le plus magistralement. Il m'a lapé la vulve avec une énergie désespérée.
Après ma tristesse d'avoir à vivre l'abandon, je perçus la sienne qui paraissait aussi intense. Il s'agrippait à mes jambes comme s'il ne voulait jamais se libérer de cette étreinte, avec la volonté évidente de m'empêcher de me dérober. Mais j'étais entièrement avec lui, tout contre lui... et j'aurais aimé le sentir davantage encore. Libérée soudainement du chagrin de la séparation, j'aurais tellement aimé pouvoir lui offrir le témoignage absolu d'un désir fusionnel. S'il avait pu s'engloutir entièrement dans mes chairs pour que je le protège de façon ultime et le rassure sur mes intentions, je me serai laissé faire... pour vivre avec lui une sorte d'accouchement à l'envers.
Je percevais bien la part de folie dans cette offrande sans limite que j'aurais aimé pouvoir offrir à mon amant adoré. Mais il n'y avait plus que ce plaisir qui me submergeait, celui de le sentir entre mes jambes, assoiffé de mon jus.
Je voulais qu'il me boive et je commençais à jouir sous l'effet de sa langue qui me lapait sans répit. J'ai senti un petit jet d'urine s'écouler de ma chatte mais, loin de vouloir contenir cette sécrétion qui résultait pareillement de ma jouissance, je me laissais aller à pisser dans sa bouche.
Je me sentais heureuse de me vider en lui, de flatter ses muqueuses de mon urine brûlante. De le pénétrer à ma façon, comme je ne l'avais jamais fait avec aucun homme. Je ne voulais pas l'humilier. Je voulais lui offrir un cadeau tout per***nel. Je répondais ainsi à *** emprise sauvage et dominante en le dominant à mon tour, répondant à la surprise de ses actes par une autre surprise. J'avais la confuse conviction qu'il fallait lui offrir quelque chose d'insolite et de déroutant.
C'est pour cela aussi que je me suis dégagée de ses tendresses buccales sur ma chatte, afin de pivoter derrière lui pour le masturber, pendant que je massais la raie de *** cul. Il n'a pas tardé à éjaculer une toute petite flaque blanche sur le cuir du canapé, dont je me suis badigeonné les lèvres comme s'il s'était agi d'une crème de beauté... avant de lécher ces dernières pour ne pas perdre une goutte !
Malgré tout ce qui s'était passé, j'étais donc parvenue, non sans fierté, à le faire jouir moi-aussi. Et je lui étais redevable de m'avoir gardée près de lui, même si cela l'avait été par la *****. Je me sentais sa chose, et j'ai éprouvé le besoin de lui évoquer tout ce que j'avais vu de lui avec ces autres femmes. Il n'a pas paru gêné. Il m'a confié qu'il savait que cela arriverait un jour, mais il m'a aussi avoué qu'il n'avait pas osé espérer que d'une certaine façon j'y prendrais moi aussi du plaisir.

Et puis il m'a répété sa volonté de me voir vivre la volupté dans les bras d'un autre homme. Je ne sais pas pourquoi, car jusqu'ici encore je n'avais pas vraiment été profondément troublée par un autre que lui et toi... mais j'ai eu brusquement une envie folle de céder à cette nouvelle demande !
Je lui ai promis, dès cette semaine, que confronté à un client séduisant qui ne me laisserait pas insensible, je tenterais de le séduire et qu'il pourrait à *** tour m'observer, pour me voir jouir, peut-être, avec un inconnu !
En attendant, cet autre dans les bras duquel j'ai envie de jouir ce soir, c'est toi, mon petit chéri !
Ta compagne de tous les jours qui t'aime !
chrislebo

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Samedi 30 mai

J'ai vécu, en attendant, d'autres expériences de voyeurisme que je veux te relater plus brièvement, au risque d'en émousser l'érotisme.
Mardi, un peu plus sérieuse à accomplir mon travail, je n'ai cédé à la tentation que deux fois.
C'était tout d'abord le matin, en l'espionnant avec une femme qui devait bien avoir la soixantaine mais qui avait surtout l'attrait précieux de posséder une opulente poitrine. Elle a généreusement dévoilée celle-ci pour offrir à Michel une succulente tétée, alors que c'était lui cette fois, qui était assis sur les genoux de cette dame corpulente à l'air autoritaire !
L'après-midi, je l'ai vu baiser en levrette une femme plutôt jolie, qui avait la quarantaine, et qui n'a pas voulu se laisser autrement déshabiller qu'en lui offrant, tout de même, sa petite culotte. Les bribes de conversations que j'ai pu entendre m'ont fait découvrir qu'il s'agissait de la collègue qui, sur les conseils de *** amie, n'avait donc patienté qu'un jour avant de venir évaluer les performances de ce si serviable commerçant !
Hier, les bruits d'à côté m'ont distraite par trois fois.
La première fois, c'était pour le voir à quatre pattes, se faire chevaucher de façon incongrue par une partenaire que j'imaginais régulière et qui n'avait, curieusement, gardé sur elle que ses bottines et *** soutien-gorge. Elle semblait apprécier particulièrement l'effet que produisait le frottement de ses parties intimes sur les reins de Michel, qu'elle remercia une fois l'extase atteinte, en lui branlant la verge, vautrée sur lui, telle une amazone repue.
La seconde fois, je le vis debout, adossé à la fenêtre, qui tenait à bout de bras une femme menue, jolie comme une poupée et à qui, par sa seule *****, il arrivait à imprimer un mouvement ample et de plus en plus rapide, comme s'il se masturbait de tout *** corps à l'aide d'un jouet exquis à l'expressivité éloquente !
La troisième fois, il m'apparut dans une posture plus conventionnelle et plus sage. Puisqu'il se retrouvait une fois encore à *** fauteuil, simplement à embrasser et peloter une jolie jeune femme un peu ronde. Ce que je ne vis qu'après, c'est que pendant ce temps, une autre qui aurait pu être sa sœur tant elle lui ressemblait, à ses pieds, concentrait ses ardeurs en flattant de sa langue *** gland décalotté.
Aujourd'hui même, je l'ai surpris encore, sans avoir à trop attendre, en une posture compromettante si un conjoint avait dû passer par là. Il était avec une connaissance, que je ne m'attendais pas à voir revenir si tôt. La femme au crucifix !

Celle-ci, toujours aussi passionnée par les étreintes rédemptrices et douloureuses, le suppliait qu'il lui « mâchouille » le bout de ses petits seins, parce qu'elle voulait « jouir et souffrir » par lui ! Il y avait quelque chose de troublant à la voir empalée sur lui, en position extatique, sa petite poitrine offerte à ses mastications voraces, bondir au-dessus de *** ventre et se trémousser tout en le suppliant de ne pas s'arrêter !

Quand elle parut au sommet de la jouissance, elle s'est précipitée sur ses lèvres pour le mordre avec sauvagerie. Une petite goutte de sang est venue alors perler au coin de la bouche de Michel. C'est la première fois que stupidement, j'aurais aimé intervenir, pour arrêter cette folle qui était en train de faire du mal à mon chéri, mais il lui a parlé d'une façon si douce, apparemment assouvi :
— Je ne sais pas si c'était bien pour toi, mon petit amour, mais moi j'ai adoré !


Ensuite, il l'a prise dans ses bras. J'étais étonnée de la familiarité bienveillante qui les unissait déjà, plus encore que de leur complicité sexuelle !
Je me suis refusée par la suite, à trop dépendre aujourd'hui, de ce qui j'imaginais se passer de l'autre côté de la porte. J'étais plutôt satisfaite de me rendre compte que ma volonté pouvait encore agir sur cette part nouvelle de notre relation.
Et puis, un autre projet commençait à occuper mon esprit. Il me fallait rapidement trouver une victime consentante... et la séduire, pour l'attirer avec mes propres armes dans mon bureau. Et je me retrouvais un peu comme une élève modèle qui aurait voulu imiter *** maître !
Je t'embrasse avec la même vigueur que mon amant chéri... avec ma petite langue qui vient se fourrer entre tes lèvres.

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